lundi 9 janvier 2012

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD

Heureux lecteur !
Voici qu'enfin, dans les lignes qui vont suivre, te sera expliqué un matériel qui a fait couler beaucoup d'encre, s'est prêté à nombre d'interprétations, dont certaines pour le moins fantaisistes.


Nous évoquons ici une préface à la Vraie Langue Celtique de notre abbé Boudet, écrite par l'un des protagonistes de l'énigme pour le moins controversé : Pierre Plantard - dont la question essentielle demeure, demeurait devrions-nous écrire : Plantard savait-il ? Et si oui, que savait-il ?


Au grand dam de certains, nous répondrons par l'affirmative, et nous préciserons qu'il en savait beaucoup.


Nous débuterons par un lien vers cette préface, en recommandant au lecteur de bien vouloir en prendre connaissance :


http://www.scribd.com/doc/18157591/eBook-FR-French-Francais-Occult-is-Me-Boudet-La-Vraie-Langue-Celtique


Notre travail de décryptage va consister à isoler certains éléments qui sont livrés dans cette préface, et qui ne le sont pas du tout gratuitement, et de comprendre les renvois vers certains extraits de la VLC de Boudet.
Ce que nous allons démontrer, c'est que Pierre Plantard donne des indices, afin que le chercheur trouve le sens qu'a voulu transmettre l'abbé Boudet dans ces extraits significatifs.


Commençons donc notre voyage dans les profondeurs du texte.
Nous avons choisi de débuter par le fil d'Ariane le plus remarquable, celui-ci justifiant l'ensemble de notre travail qui s'appuie sur la concordance de dates, en tant que mécanisme, laquelle concordance se doit d'être envisagée sous le prisme du message dissimulé, de l'invisible qui se rend  visible.
 Extrait de la Préface :


" Les exemplaires des bibliothèques publiques ont presque tous disparu de la circulation. Quant à celui de la Bibliothèque nationale, un malicieux lecteur l’a subtilisé et remplacé par un roman intitulé Le Cochon d’or."
Voici, comment de manière anodine, une information essentielle est diffusée...
Le roman " Le cochon d'or " est l'oeuvre d'un feuilletoniste et écrivain du 19 ème siècle qui a pour nom Fortuné du Boisgobey.
Que le lecteur veuille bien retenir ce nom.
Plus loin dans la préface, dans son analyse de la Vraie Langue Celtique, Pierre Plantard nousinvite à nous rendre sur deux pages de la VLC - pages 119 et 124 :

" Plusieurs phenomènes doivent s’associer dans l’esprit du lecteur. Ainsi, qu’il devient obsédé par la répétition à diverses reprises de "la foudre et l’éclair". Et en s’arrêtant aux pages 119 et 124 il trouve une invitation à rapprocher ces manifestations des totaux précédemment cités. Il remarque que le cortège ascendant des sommets ainsi calculés permet de tracer un éclair ou, plutôt, les fragments d’un éclair. "

Voyons donc ce dont nous entretient notre abbé Boudet page 119 :
 " Qu'on ne soit point surpris de ces affirmations de la langue basque, puisque dans notre siècle encore, en Espagne, les familles les plus pauvres vivent dans des cavernes ou grottes creusées de leurs mains. La correspondance suivante insérée dans le journal l'Eclair, numéro du 7 juin 1885,donne à ce sujet quelques détails qui ne sont pas sans importance. Le correspondant se rendant à Burjasot, à la suite de la commission officielle envoyée pour étudier les mesures à prendre contre le terrible fléau du choléra, écrit à la date du 6 juin :  " En arrivant, nous avons appris que dans" les dernières vingt-quatre heures, il y avait" eu dix cas et six décès. Vous savez que ce" village compte à peine 2,500 habitants.
 Nous" allâmes visiter quelques cholériques.  " Nous avons trouvé un vieillard dans une" de
 ces grottes qui servent de demeure à une" partie de la population pauvre. C'est là
une" particularité fâcheuse dans les circonstances" actuelles. On se sert
d'abord des excavations" qui se trouvent déjà faites au-dessus du sol;" puis
on les agrandit suivant les besoins et l'aug-" mentation de la famille.. etc. "
Le journal L'Eclair dont il s'agit est L'Eclair de Montpellier du 07 juin 1885.
Il conviendrait d'aller quérir cet exemplaire, et par chance et grâce au travail des Archives départementales de l'Hérault, que nous remercions ici chaleureusement, nous pouvons accéder à la lecture de ce journal.
Néammoins, ce site des Archives stipule :
" Le Département de l’Hérault vous autorise à réutiliser librement les informations contenues sur ce site, à condition que vous vous engagiez expressément à :
- Ne pas faire un usage commercial des images.
- Ne pas les diffuser publiquement ou à des tiers, sauf dans le cadre d’un usage privé ou interne. "


Donc je m'abstiens de mettre le lien en ligne.
Pour aboutir le lecteur doit indiquer dans google : " l'éclair de Montpellier du 07 juin 1885 " ensuite dans le menu descendre jusque :


Périodiques numérisés Nombre de notices : 468
  • L'Eclair. Journal quotidien du Midi
    1882-1944
    CONTENU ET STRUCTURE :
    Presentation du contenu : Quotidien régional, catholique, royaliste et ardent défenseur de la viticulture méridionale, il compta jusqu'à 14 éditions. Il cessa de paraître en août 1944, et fut remplacé par Midi Libre (cf notice du "Dictionnaire de biographie héraultaise : des origines à nos jours : anciens diocèses de Maguelone-Montpellier, Béziers, Agde, Lodeve et Saint-Pons". Tome 1 / sous la direction de Pierre Clerc. - Montpellier, 2006, p.765).


    Choisir la période  1885 ( avril - juin ) et avancer dans les diapos jusqu'à la bonne date :07 juin 1885.


    Le lecteur trouvera l'article auquel fait référence l'abbé Boudet dans cet exemplaire.
    Mais surtout, et c'est bien ce détail significatif qui doit ici retenir toute notre attention, et que l'on ne peut comprendre sans le mode d'emploi et de notre abbé dans son essai, et de Pierre Plantard par la suite, dans sa préface , en première page un feuilleton littéraire - titre : Le coup de pouce et...son
    auteur Fortuné du Boisgobey !
    La question est pourquoi ce choix de la part de l'abbé Boudet ? Car c'est bien lui, en premier lieu, qui va nous aiguiller vers cette piste, Pierre Plantard ne faisant que confirmer à postériori.
    La réponse est dans un premier temps contenues dans une date relative à Fortuné de Boisgobey, en terme de concordances, mais également, dans un second temps, parce que l'abbé Boudet avait la nécessité impérieuse d'associer des éléments disparates afin de parvenir à un résultat viable.
    Cela ne relève pas de la magie, mais disons, d'un travail de recherches et de préparation intensif.
    Mais examinons tout d'abord les dates :
    Fortuné du Boisgobey né le 11 septembre 1821 -
    le 11 septembre est une des trois journées dédiées à la mémoire de saint-jean Baptiste.
    Le 11 septembre est aussi le premier jour de l'année des calendriers copte et éthiopien, ceci pour demeurer dans la thématique du temps cyclique.
    Une seconde journée dédiée à la mémoire de saint-jean baptiste est le 24 juin.
    Date de la préface de Pierre Plantard au demeurant.
    Le 24 juin va donc nous produire :
            ° 1717 : Les membres de quatre loges londoniennes se réunissent et fondent la Grande Loge de Londres, première fédération de loges maçonnique.
       
    • 1562 : François de Joyeuse, cardinal français († 23 aout 1615 ).


    La première occurence serait là pour une possible connection avec la Franc-Maçonnerie.
    La seconde pour le lien entre la maison De Joyeuse et notre énigme.
    Cet élément d'information tendrait à prouver la connaissance par l'abbé Boudet de la connection existant entre le secret de Rennes-le-Château et la Maison de Joyeuse.


    Abordons maintenant la seconde dimension dissimulée : le choix de la date du 07 juin 1885 par l'abbé Boudet ne doit rien au hasard.
    Le même jour, un autre écrivain, plus illustre, Guy de Maupassant, va publier Bel Ami, le roman qui le rendra célèbre.
    C'est dans autre journal de l'époque dont le titre est  Gil Blas que Guy de Maupassant publie un article:
  •  " Réponse aux critiques de Bel-Ami », parue dans le journal Gil Blas, le 7 juin 1885. J'ai voulu simplement raconter la vie d'un aventurier pareil à tous ceux que ..."
  •  Et là, lecteur, je te sens dubitatif : pourquoi cette association ?
    Il sera intéressant de constater que Maupassant et Fortuné de Boisgobey se connaissaient,au travers d'un différent littéraire les opposant,et que ce lien était connu du grand public :
Ceci établi, tentons de raisonner comme notre abbé.
  • Nous avons un titre Gil Blas qui ressort par l'apport de Maupassant.

    Il sera utile ici de revenir sur l'extrait de la Vraie Langue Celtique de Boudet page 119, et sur l'extrait de l'article du journal  l'Eclair qui nous entretient d'une épidémie de choléra, et de souligner que  Maupassant utilisa cette thématique dans certains de ses écrits, notamment dans La chambre 11 , nouvelle  publiée  dans Gil Blas en 1884.
  La dimension cachée résiderait donc dans ce  titre de Gil Blas.
  Ceci nous renverrait à un roman picaresque de Alain-René Lesage 1668 - 1747 : Gil Blas de Santillane.
  Il sera important de noter cette citation de l'auteur :
  " Un choléra-morbus, vulgairement appelé un trousse-galant, emporta mon époux en moins de dix jours "
Estev. Gonz. 55,


   Auteur né à Sarzeau - il nous faut ici marquer un temps de réflexion car cette commune a été notifiée et donc soupçonnée de faire partie du puzzle de l'énigme de Rennes-le-Château, en relation avec certaines aventures d' Arsène Lupin - nous renverrons le lecteur vers ces études - mais aussi par la présence à Saint-Gildas de Rhuys, à quelques kilomètres,  d'une copie d'un tableau dit " La piéta " dont nous retrouvons la présence thématique en l'église de Rennes-les-Bains de notre abbé Boudet, et que les chercheurs connaissent mieux sous le titre de " Christ au lièvre ".
   Voici donc comment nous renouons avec des éléments du dossier.
   Nous soulignerons également que Saint Gildas de Rhuys tire son nom de saint gildas le Sage fêté le
   29 janvier.
   Nous nous permettrons de renvoyer le lecteur vers notre précédente intervention : La chasse au sanglier ou nous établissions un lien vers cette date...
  
Sommes-nous au bout du chemin ?
Certes non ! Il conviendra de revenir à l'origine de ce roman picaresque qui va nous mener en Espagne, à Santillana del Mar, célèbre pour sa collégiale Santa Juliana - de Santa Juliana de Nicomédia - Sainte Julienne de Nicomédie fêtée le 16 février, à l'instar d'un autre saint Flavien de Constantinople, dont l'avantage réside dans le fait que l'on put lui accoler trois jours dans l'année pour l'honorer, ainsi que le prouve cet extrait ( 1732 ), ce qui permet de multiplier les messages :


http://books.google.fr/books?id=ksY-AAAAcAAJ&pg=PA576&lpg=PA576&dq=saint+flavien+le+24+novembre&source=bl&ots=kFphLXzhFp&sig=KX-xyt9nFAW6ABsiDL0znJqWiN8&hl=fr&sa=X&ei=vxwLT9qhPMiKhQe9yYjBCQ&ved=0CDwQ6AEwBA#v=onepage&q=saint%20flavien%20le%2024%20novembre&f=false


Pour le 18 février nous obtenons une entrée sur Henri Cornelius Agrippa - que nous avons déjà croisé dans nos travaux ( voir Convergences IV septembre 2011 ) - à l'époque nous spécifions la saint Corneille à la date anniversaire du même 14 septembre - nous rajouterons également le 14 septembre en lien avec la date de décès de Jean Dominique Cassini - lien avec le Méridien de Paris ).
Nous ajouterons également qu'un certain nombre de renvois que nous avons pu découvrir jusqu'ici menant à une strate alchimique de notre énigme ne peut que nous inciter à ne pas négliger ce développement.


Quant au 24 novembre, nous sommes au bout du bout, et la boucle nous semble bouclée en renouant avec la date de décès de René de Birague - né un 02 février !
En clair : la localisation de la cache.
Voir notre étude sur Les bergers d'arcadie de Nicolas Poussin ...entre autres.


Voici selon nous le montage complexe, mais logique , ou nous mène l'abbé Boudet - au fil de son exposé dans le journal l'Eclair du 07 juin 1885.
Nous verrons par la suite ( à lire à la suite donc en descendant la lecture ) que la préface de Pierre Plantard recèle d'autres surprises !




en ce 9 janvier 2012, l'auteur alain C . . . . . h






Nous l'avouerons au lecteur, à certains moments, dans ce travail de décryptage qui est le mien, peut survenir un problème. Celui-ci est d'autant plus aigu lorsque les conséquences, à savoir la perte d'informations précieuses, paraissent irréversibles.


Petit exemple, dans ce qui précède, j'étais ma foi fort satisfait de cette découverte de l'auteur du Cochon d'or, Mr du Boisgobey ,d'autant plus quand la date de son décès, un 26 février, produisait quelques résultats significatifs en terme de concordance. Las ! Cet auteur est décédé en 1891 ! Donc, à moins que notre abbé Boudet n'ait été quelque peu clairvoyant, il ne pouvait en 1886, date d'édition de la Vraie Langue Celtique, exploiter également cette date de référence.


C'était sans compter sur je ne sais quelle loi qui m'échappe, quand notre abbé prend comme référence bibliographique, et ce dès le début de  son essai, Joseph de Maistre ( entretiens de Saint Pétersbourg ) qui est également décédé un 26 février en 1821 !
Voici qui rendait compatible avec nos recherches cette date du 26 février.
Certains esprits chagrins pourraient tirer de cet exemple une conclusion malheureuse, en misant sur une probabilité aléatoire qui fait que.
Ce serait sans compter sur des thématiques précises, rejoignant certains fondamentaux de l'énigme de Rennes-le-Château, et adossées sur du matériel provenant de diverses sources, dont la source originelle de l'époque Saunière - Boudet, ce serait faire fi du fait que, bien souvent, je ne fais que lire les chemins empruntés par ces concordances de dates,  ce serait désinvolte au regard du talent et du travail qu'il a fallu déployer pour mettre en place une telle mécanique, enfin ce serait mesquin de nier certaines évidences.
Ce, d'autant plus quand je puis t'affirmer, lecteur, que je ne dis pas tout, que certaines informations sont tues, parce que trop directement liées à la destination géographique ( latitude et longitude ) ou me mènent certaines dates.


Pour la longitude, tu l'auras sans doute deviné, nous sommes sur le Méridien à Rennes-les-Bains.


Pour le reste...
Sortons donc quelques instants de notre étude sur la préface de Pierre Plantard pour observer cette date du 26 février, tu comprendras pourquoi elle est si importante.


26 février :
1841 : L'eau jaillit au puits artésien de Grenelle à Paris creusé pendant six ans par Louis-Georges Mulot, sous la direction de François Arago.
En 1786 naissance de François Arago mathématicien, astronome, physicien et homme politique français.
En 1786 naissance de Madame Saqui, acrobate et danseuse de corde française.
En 1802, naissance de Victor Hugo.




Nous arrêterons là, cela suffit à notre bonheur.
Le fait d'aboutir sur une de nos entrées à un puits artésien ne peut que nous attirer lorsque nous évoquons la région de Rennes-les-Bains, ses nombreuses sources, et le réseau hydraulique qui parcourt son territoire.
Ce, d'autant plus, quand le nom de François Arago, associé au Méridien de Paris, y est joint.


Mme Saqui, danseuse de corde ! Ici, la correspondance avec notre énigme se fera via un des romans de Maurice Leblanc, "Dorothée danseuse de corde", que d'autres recherches ont déjà évoqué comme étant l'un de ceux, cryptés, en lien étroit avec Rennes-le-Château.


Victor Hugo, présenté comme l'un des nautoniers du Prieuré de Sion, que nous avons trop brièvement évoqué plus avant.
Le lecteur souhaitant approfondir cet aspect là serait sans doute bien inspiré de quérir certaines informations à Hauteville House, la maison que Victor Hugo occupa, lors de son exil à Guernesey.


Nous reprenons notre étude de la préface sur un matériel connu : le Livre de pierre de l'abbé Boudet.
Dieu sait si ce livre là, livre fermé, a contribué à échauffer les esprits, nourri les imaginations, désespéré par son hermétisme les chercheurs.
Nous esquisserons une explication :
Certains chercheurs ont avancé l'idée que cette inscription I.X.O.I.. se devait d'être lue comme dans un miroir, d'une part, et en inversant l'ordre de lecture, d'autre part. Ceci en référence avec l'essai de l'abbé Boudet, la Vraie Langue Celtique . Ces chercheurs nous indiquent donc que nous devons nous rendre à la page XI ( 11 ) correspondant donc au I.X - et à la page 310 ( nombre de pages de la Vraie Langue Celtique) correspondant à O.I.S...




 la page 11 recèle quelques surprises...


Etant de nature affable nous allons donc nous rendre sur ces deux pages de la Vraie Langue Celtique.

Erreur à corriger 
Débutons par la page 210 :

-- 210 --
Reconnu chef  des Franks à l'âge de quinze ans,toujours

accompagné de la victoire, il conquit presque toute la Gaule, fit

de Paris la capitale du royaume et devint un des plus puissants princes

de son temps, - load (lôd), charge, - to owe (ô)être

obligé de, - wig (ouigue), chevelure. -

Citons encore le nom de Clotaire Ier, dépeignant

en deux mots saisissants l'horrible assassinat

commis sur la personne de ses deux neveux, qu'il

a poignardés froidement pour s'emparer des états

de ces jeunes princes, - claw (clâu), griffe,serre, -

to tear (tér), déchirer,

mettre en piè-ces -



. Il était bien juste que les Franks stigmatisassent

cette action criminelle en comparant le meurtrier à

un oiseau de proie, déchirant de ses serres aiguës une victime

sans défense.  Ces interprétations persistantes des noms propres

d'hommes et de tribus sont bien propres à faire connaître la langue

parlée par tous ces enfants de Gomer, qui se taillaient

ainsi à l'envi des royaumes dans l'empire romain. Les Wisigoths

appartenaient aussi bien que les Franks à cette

immense famille, et les appellations qu'ils composaient

étaient prises dans le langage commun à

ces peuples. Cette uniformité dans le langage

nous autorise donc à penser, que les noms de

Landock et de Landoïl ont pu être donnés par

Les Wisigoths à leurs possessions du midi de la Gaule,"


Comme le lecteur peut l'observer, nous sommes ici en présence d'un de ses développements pseudo sémantiques dont l'abbé Boudet a le secret. Un nom propre ressort de cette page, celui de Clotaire 1er, dynastie mérovingienne.
C'est sur ce nom propre que nous allons travailler.
Clotaire 1er qui serait décédé soit un 29 novembre, soit un 31 décembre de l'an de grâce 561.

En 1799, un 31 décembre, décès de Louis Jean-Marie Daubenton, naturaliste français. ( voir notre étude sur sa sépulture au Jardin des Plantes de Paris, et la présence d'une méridien sonore...qui se déclenchait à midi).
Mais aussi, en 715, une certaine tradition note cette date du 31 décembre comme celle du dècès de Dagobert III, et l'avènement de Chilpéric II.


En rapport à une énigme dont une part mythique - de notre point de vue - se décline sur la branche mérovingienne et Dagobert II, nous ne saurions ignorer cette correspondance là, le sens de lecture, ici la date de décès d'un roi mérovingien, et là, celle de Daubenton, et surtout la présence de ce méridien sonore, métaphore physique du Méridien de Paris, étant à considérer...


 Voici donc pour la page 210 -


Concernant la page 11, nous voici embarrassé...
Afin de comprendre le message qui y est dissimulé, il convient de bien lire ce qu'expose notre abbé et la cause de ce renvoi sur un extrait de journal :


" Mais la partie la plus intéressante de
" son étude était celle qui constatait l'identité
" du Maori et de l'Anglais, en ne tenant pas
" compte des mots Anglo-Maori, mots fabriqués
" des deux langues, depuis la conquête du pays" par l'Angleterre. " (1).
(1) The advocate, 5 sept. 1885, journal de Melbourne, Aus-
tralie.


Le choix d'un organe de presse - le journal de Melbourne - ne doit, comme d'habitude, rien au hasard.
Ceci nous renvoie au début de la colonisation de l'Australie, et en particulier à la date d'un traité conclu entre un certain Mr John Batman ( pas la chauve souris  ! le réel John Batman ! ) et les autochtones du crû .
Dans son roman " Les enfants du capitaine Grant " Jules Verne s'y réfère d'ailleurs :


" Chacun, désireux de s’instruire sur les singularités du continent australien, interrogea avidement le géographe. Paganel ne se fit pas prier, et décrivit cette province victorienne, qui fut nommée l’Australie-Heureuse.
«Fausse qualification! dit-il. On eût mieux fait de l’appeler l’Australie riche, car il en est des pays comme des individus: la richesse ne fait pas le bonheur. L’Australie, grâce à ses mines d’or, a été livrée à la bande dévastatrice et féroce des aventuriers. Vous verrez cela quand nous traverserons les terrains aurifères.
– La colonie de Victoria n’a-t-elle pas une origine assez récente? demanda lady Glenarvan.
– Oui, madame, elle ne compte encore que trente ans d’existence. Ce fut le 6 juin 1835, un mardi…
– À sept heures un quart du soir, ajouta le major, qui aimait à chicaner Paganel sur la précision de ses dates.
– Non, à sept heures dix minutes, reprit sérieusement le géographe, que Batman et Falckner fondèrent un établissement à Port-Philippe, sur cette baie où s’étend aujourd’hui la grande ville de Melbourne. Pendant quinze ans, la colonie fit partie de la Nouvelle Galles du sud, et releva de Sydney, sa capitale. Mais, en 1851, elle fut déclarée indépendante et prit le nom de Victoria."

Or, nous avons déjà amplement évoqué la date du 06 juin précédemment, nous nous permettrons de renvoyer le lecteur vers nos écrits antérieurs. 

Voici donc un ensemble cohérent sur ce livre de pierre de l'abbé Boudet, et de ce que nous pouvons en dire au jour d'aujourd'hui...

10 janvier 2012 - le même






























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