Pour autant, certains passages de cette préface demeurent hermétiques, mais l'éclairage que nous allons donner sur certains éléments de celle-ci contribuera, nous le pensons, à nourrir la connaissance du dossier.
Comme nous allons nous en apercevoir, Plantard est habile, O combien, et dissimule dans des référents d'apparence anodine des informations précieuses, quand bien même nous recouperons ce que nous pouvons appeler des invariants. A charge pour le lecteur de bien vouloir effectuer un retour en arrière quand nous le soulignerons.
Débutons donc par l'introduction au propos de Pierre Plantard.
" Mon grand-père Charles, légitime successeur des comtes de Rhedae, cédant à l’invitation que lui adressait l’abbé Bérenger Saunière, curé de Rennes-le-Château (Aude), lui rendait visite le 6 juin 1892 "
Mais bien sûr !
En fait la date du 06 juin 1892 est choisie parce qu'elle va renvoyer sur un personnage du 19ème siècle, décédé le 06 juin 1892 : Anatole de la Forge.
Pourquoi ? Ce journaliste et homme politique va s'illustrer durant la guerre de 1870.
Le 4 septembre 1870, lors de la guerre franco-allemande, il devient préfet de la défense nationale. Il s'acquiert le nom de « défenseur de Saint-Quentin » pour avoir repoussé, avec l’aide de sa garde, une colonne de soldats prussiens venue envahir et occuper la ville, le 8 octobre 1870.
Il conviendra ici de se diriger vers la date de la fête de Saint-Quentin le 31 octobre.
Et puisque nous nous référons à la culture celtique dans l'essai de l'abbé Boudet, nous ne pourrons faire l'impasse sur le fait que dans cette sphère cultuelle, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre est fixé la fête de Samain :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Samain_%28mythologie%29
La seconde raison du choix opéré par Pierre Plantard sur Anatole de la Forge a trait à sa date de naissance, un 02 avril - date qui va nous renvoyer sur la saint jean-jacques - jean-jacques Olier fondateur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice , mais aussi sur ce que nous en disions au mois de septembre 2011, dans le chapitre Convergences II, vis à vis du quai Montebello et de son environnement urbain...
" Cependant que l’un dissertait sur les mérites compares du vin des Corbières et des vins de Malvoisie"
Ceci est un renvoi effectué par Pierre Plantard sur un écrit de son comparse Philippe de Cherisey " Circuit " déposé en 1971 à la BNF dans sa version finalisée :
http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/malvoisie.htm
Le propos, concernant cet extrait de Circuit étant de pointer vers le Méridien zéro, l'île de Fer ayant été un moment donné le référent du Méridien.
La question à se poser, au-delà de cette proposition, serait : pourquoi Pierre Plantard se réfère-t- il à "Circuit"
dans sa préface à la Vraie Langue Celtique ?
" A en croire les écrits de mon grand-père, l’abbé Boudet donnait l’impression d’un homme assez riche pour s’offrir le luxe de vivre pauvrement et de faire beaucoup de bien cependant que l’abbé Saunière faisait figure d’opulence dans la mesure où il craignait de retomber dans la misère. On se serait cru dans un roman de Balzac ou de Fabre. "
"Faire beaucoup de bien " allusion bien évidemment à la phrase " Il est passé en faisant le bien " sur une des deux tombes de Paul-Urbain de Fleury dans le cimetière de Rennes-les-Bains ( voir notre chapitre Convergences du 06 septembre 2011 ).
Référence à un écrivain du nom de Fabre, petit souci, ce patronyme peut convenir à plusieurs écrivains ici il faut choisir, non pas par défaut, mais par convergences des données déjà en notre possession, c'est à dire rencontrons-nous un écho quelconque chez l'un ou l'autre de ces écrivains.
Notre choix se portera sur Fabre d'Eglantines pour sa contribution au calendrier républicain, celui-ci étant une des modalités exploitée dans cette mécanique de concordnce de dates.
Mais aussi sur Victorin Fabre - 1785 - 1831 - né un 19 juillet, ceci en relation avec l'indication sur le calendrier républicain qui précède, le 19 juillet étant dans le calendrier républicain le jour de l'épeautre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89peautre
Sans doute ici le message sous-jacent est-il en phase avec le blé, dont nous savons que l'abbé Boudet fait un usage immodéré dans son essai.
Nous devons sans doute prolonger cette explication en précisant que le mot hébreu pour épeautre est Cusemeth, en latin Far. Et que Far fut un pseudonyme employé par Guillaume Farel, réformateur protestant qui eut à fréquenter de près, ils effectuèrent plusieurs voyages ensembles, Theodore de Beze, autre théologien protestant, à qui l'on doit la préservation, en ces temps troublés de réforme et contre-réforme, du fameux Codex Bezae, ouvrage qui entretient un rapport étroit avec notre énigme de Rennes-le-Château.
Voici, aussi improbable que cela puisse être perçu au premier abord, le lien entre une céréale et un Codex !
Nous continuerons d'explorer cette piste prometteuse - car ici il y a sans doute tout un travail à effectuer dans la Vraie Langue Celtique concernant les pages ou ce mot blé apparaît.
Mais il est possible que nous y renoncions en partie, car, sans doute est-ce là un travail trop fastidieux.
Tout comme nous devons renoncer à certaines recherches vis à vis d'une des modalités de cryptage dans la Vraie Langue Celtique, dont nous allons , en guise de récréation, vous expliquer le mode d'emploi.
Chacun des lecteurs qui connaissent ou vont connaître cet ouvrage s'apercevront bien vite que notre abbé, pour expliciter un mot, un verbe le décompose en syllabes - donnant à chacune une définition - dont un certain nombre sont manifestement fausses - en clair cela se présente ainsi :
p.210
- claw (clâu), griffe,serre, - to tear (tér), déchirer, mettre en piè-ces -.
Ces mots sont séparés par des tirets - , et le lecteur attentif pourra remarquer que certains espaces entre des mots ou des syllabes, ou certains tirets sont disposés de telle manière que comme l'exemple ci-dessus, on soit obligé de couper un mot ( ici le mot pièces ) faute de place sur la ligne.
Le cryptage est là - en clair certains mots sont à lire en prenant en compte ces mots coupés, ici ce serait piè ,
qui, mais ce n'est ici qu'un exemple, pourrait être une syllabe d'un autre mot caché et éclaté dans le livre.
Pour, sans doute, que ce travail soit efficient, faut-il choisir un mot ou une syllabe qui n'apparaisse qu'une seule fois.
Exemple concret :
Nous savons que l'abbé Boudet nous entretient à un moment donné de Phaleg et Tubalcaïn ( nous verrons pourquoi par la suite ) un nom manque pour compléter l'histoire : Joktan, frère de Phaleg.
Voici un lien fort bien fait et utile ( merci merci à son créateur ) :
http://jf.furlan.free.fr/
D'après nos vérifications sur un exemplaire papier de la VLC, la pagination est respectée, ainsi que les espaces et tirets - il faut ici aller dans "chercher un mot."
Bien évidemment il faut savoir quel mot chercher.
Décomposer le mot comme Boudet - Joktan = jok et tan -
Jok est en page 212 - to joke - avec un e - mais nous sommes ici en phonétique, langue des oiseaux oblige !
( cui cui ) et sur cette unique page.
tan en page 200 - le tan du mot tandis coupé par un tiret -
L'utilité de ce système est sans doute de devoir placer ces deux pages en vis à vis l'une de l'autre pour déceler le message caché.
Ce que je viens d'effectuer sur une page word en copier coller.
La première page débute sur les wisigoths, nous entretient du démembrement de Rome, seconde page fondation de Rome - 753 av. J.C ( identité thématique commune ) - Ab urbe condita par déduction et parce que ce matériel est intégré à l'énigme - une date : le 21 avril - 753.
Et surprise !
21 avril date en rapport avec Jean Racine.
Mais aussi avec Pietro Della Valle - poète - explorateur - auteur d'un Oratorio (perdu) ayant pour titre Esther!
Esther pièce de Jean Racine - mais dont le thème fut aussi abordé par Pierre Corneille, de manière moins étendu :
http://books.google.fr/books?id=vCcRKZh8bYIC&pg=PT6&lpg=PT6&dq=pierre+corneille+et+Esther&source=bl&ots=E7FK-2J9RN&sig=dIkAR0U4MVjmQ-tqe6U0u4-uezM&hl=fr&sa=X&ei=bAEPT9eeB42z8QOp8pGIBA&ved=0CEoQ6AEwBQ#v=onepage&q&f=false
Voici donc ou nous mène ce jeu que je viens de décrire : rue Racine et rue Corneille à Paris, aujourd'hui près du théâtre de l'Odéon, pour une part.
D'autre part là ou me conduit Corneille, et je me suis suffisamment expliqué sur ce renvoi géographique : en
l'église Saint-Roch de Paris.
Longitude !
Que la première page de ce cryptage particulier débute par les wisigoths parle d'elle-même...
Voici lecteur- chercheur une méthode qui promet !
Elle promet tant que je l'ai utilisé sur un autre mot, sur une autre page, mystère, mystère, et que ce qui en ressort justifie dans sa totalité le lieu - indiqué par Boudet dans son essai mais par un autre moyen - sur lequel je focalise depuis des mois.Et même, sur cette page, le précise...sans aucune ambiguité.
Mais revenons sur le patronyme Fabre.
Nous ne saurions omettre Fabre d'Olivet, étant donné la convergence d'époque et de préoccupations liant cet auteur-ci et l'abbé Boudet :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Fabre_d%27Olivet
Enfin, concernant Fabre d'Olivet, le lecteur serait bien inspiré d'y quérir une information...
en ce 12 janvier 2012 - l'auteur alain C . . . . . h
A suivre...
Et parce que je suis très gentil, essayons la méthode que je viens de décrire avec un mot, somme toute, approprié : trésor...
tré - sor -
page 288 en phonétique trai - Boudet nous entretient du gui -( en page 287 la date donnée est fausse ( mais pas absente de sens ) le nouvel an celte débutait le 1er novembre - la cueillette du gui s'effectuant , le sixième jour de l'année celtique ) terminaison sor - page 56 sor - ( mot coupé sor- tez ) - un nom propre ressort : Heber -
bible - père de Phaleg
" Heber qu'il eut pour fils est regardé , quoiqu'improprement pour le Pere des Hébreux ; il eut Phaleg Sc Joktan, Le premier n'a point fait de peuplade particulière; "
Cette donnée renvoie à ce qui est indiqué pour Phaleg et Joktan ci-dessus.
Le 6 novembre 1692 naissance de Louis Racine ( un des enfants du tragédien Jean Racine )
qui décède le 29 janvier 1763.
le 29 janvier 1781 :
Première à Munich de l'Opéra séria en trois actes, composé par Wolfgang Amadeus Mozart, « Idomeneo, re di Creta ».
( voir notre étude sur la Chasse au sanglier dans la VLC en date du 29 décembre 2011 )
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