Tenter de restituer ce qu'il y a d'implicite et de dissimulé dans son essai relève quelque peu de la gageure, parfois.
Nous demeurons dans notre logique selon laquelle dans son chapitre sur la chasse au sanglier, certains éléments hors texte du " Magasin pittoresque " ont été exploités par notre auteur, afin de distiller certaines informations.
De notre point de vue, cet exposé sur la chasse au sanglier n'existe que parce que dans ce numéro du "Magasin pittoresque " ces éléments de cryptage préexistaient, et c'est bien dans ce sens là qu'il convient d'aborder la chose.
Page 300 ( voir le lien ci-dessous) :
http://www.societe-perillos.com/mysteria01.html
Il est question d'une exposition au musée du Louvre du peintre Lionello Spada - fidèle à notre méthode de correspondance de dates, nous observons que la date de son décès, un 17 mai, renvoie à la date de décès un autre 17 mai ,d'un autre peintre, plus connu du grand public : Sandro Boticelli, aussi présenté par le Prieuré de Sion comme un de ses grand Maîtres ou Nautoniers...Et que nous avons déjà croisé dans nos travaux.
Ce qui suit est donc un complément à ce que nous en disions alors :
- sur la date du 17 mai, nous croisons un égyptologue décédé en 1882, antérieurement à l'édition de 1886 de la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet - François Chabas qui contribua grandement à une meilleure connaissance de l'égypte antique.
Il est important de signaler qu'il fut tout d'abord le premier à déchiffrer l'un des plus anciens manuscrits au monde, le papyrus Prisse, véritable traité de sagesse égyptienne.
Ce papyrus fut lui-même découvert par Emile Prisse d'Avesnes en 1843.
Faudrait-il s'étonner, dans cette mécanique de renvois fonctionnant à la manière des poupées russes, l'un contenant l'autre, que sur la date de naissance de ce dernier - un 27 janvier - nous trouvions la date de décès de deux personnages que nous avons déjà croisé : Louis IV de Bourbon-Condé - qui nous menait souvenons-nous à l'hôtel de Condé, donc plus tardivement au théâtre de l'Odéon ( rue corneille - rue racine ) et Charles Nodier présenté par le Prieuré de Sion comme Nautonier ?
Au-delà de ces correspondances incontestables, le choix de François Chabas pourrait se justifier par une thématique dont avons déjà fait part au lecteur, à savoir celle du Livre caché ( voir première partie ), ce qui, en rapport avec l'abbé Boudet, ne peut que provoquer un écho chez le lecteur au fait de l'existence sur la tombe de notre abbé d'un livre de pierre fermé.
Et que nous sommes peut-être en train de lire...
Enfin, sur la date du 27 janvier, sans doute sera-t-il nécessaire de marquer un temps de pause, ce jour-là étant fêtée sainte Angèle, fondatrice de la Compagnie de sainte Ursule ( ourse ) - ainsi que les dérivés du prénom angèla, angélina... Angèle du grec eggelos - messager...
Il sera amusant d'observer que le 27 janvier est le jour du bois joli dans le calendrier républicain, et qu'en inversant les termes bois joli ( inversion quand tu nous tiens ) nous parvenions à Jolibois, qui est le nom d'un autre abbé, né le 30 mai 1794, décédé en 1879, et dont la date anniversaire trouvera sa correspondance dans la date de naissance en 1800, un 30 mai d'un autre ecclésiastique que nous avons déjà croisé précédemment relativment à ce chapitre, et très fortement soupçonné d'être un des protagonistes de notre énigme : henri de Bonnechose...
Abbé Jolibois dont il sera important de souligner qu'il fut versé dans les langues anciennes, dont le celtique, et l'auteur d'une Dissertation sur l'Atlantide... Nous verrons pourquoi par la suite cet élément-ci nous intrigue et pourrait être porteur de sens.
Mais revenons à Sandro Boticelli né un 1er mars -
Sur cette date du 1er mars nous obtenons deux entrées n'ayant à priori aucun rapport :
- le 1er mars 1555 - Nostradamus - présenté par le Prieuré de Sion comme Nautonier - publie pour la première fois ses pronostications, sous forme d'un recueil.
Ce premier recueil de prophéties s'ouvre par une épître - en guise de préface - de Nostradamus à son fils César, datée du 1er mars 1555. Ensuite, le livre contient les trois premières centuries renfermant chacune 100 strophes de 4 vers de 10 syllabes (quatrains) et les 53 premiers quatrains de la IVe centurie.
- le 1er mars dans la Rome antique avait lieu un rituel :
Renouvellement du Feu sacré de Rome par les vestales.
Dans un ouvrage déjà ancien : "les dieux de l'ancienne Rome", de L. Preller, édité chez Perrin en 1884 - on peut lire ceci, aux pages 367 et suivantes :
"Une grande simplicité, une grande propreté, une grande pureté, voilà les points dominants du culte de Vesta : de là viennent les nombreuses purifications qu'on y faisait; de là aussi les lois toutes particulières auxquelles étaient soumises les Vestales, chargées d'entretenir le feu sacré et de puiser l'eau nécessaire au service du temple.
C'est encore au roi Numa qu'on attribue généralement l'établissement de ces Vestales. Autrefois elles étaient quatre; on en prit six à partir de Tarquin l'ancien ou de Servius Tullius, et ce chiffre resta plus tard le chiffre normal.
Choisies par le Pontife Maxime, dans les meilleurs et les plus irréprochables familles de la ville, avec leurs deux parents en vie, elles restaient sous la surveillance immédiate du Pontife, qui présidait, en général, à tout le culte de Vesta. Elles étaient prises âgées de six à dix ans, et s'engageaient à un service de trente années.
Sur ces trente années, elles en passaient dix dans le noviciat, dix autres à s'occuper directement du culte et le dernier tiers à instruire les novices.
Leur existence s'écoulait ainsi, au milieu de grands honneurs, mais aussi sous des charges fort rigoureuses.
Il leur fallait jour et nuit garder le feu sacré, éviter toute souillure, rejeter toute idée de bonheur domestique, car elles ne se mariaient guère, une fois leur service expiré.
Il est vrai qu'elles jouissaient de mille distinctions flatteuses, que le peuple avait pour elles un respect sans bornes, que, dans la rue, les magistrats les plus importants leur cédaient le pas; que leur seule rencontre sauvait un condamné qu'on menait au supplice; que leurs prières étaient pour tous les accusés le plus solide appui.
Mais malheur à celle qui oubliait par hasard son devoir et ses serments !
Si le feu sacré venait à s'éteindre, la Vestale coupable était frappée jusqu'au sang par le grand Pontife.
Si par hasard on la surprenait dans un commerce illicite, si même elle éveillait les soupçons par une tenue trop négligée, une conduite trop libre, et si la faute était prouvée, alors la Vestale était enterrée vive et le séducteur fouetté à mort sur une place publique...
Une fois éteint, le feu de Vesta ne pouvait se rallumer qu'à une source naturelle, soit par une branche d'arbre purifiée qu'on frottait jusqu'à l'enflammer, soit par la concentration des rayons du soleil. On renouvelait même ce feu tous les ans, le 1er mars, comme à Lemnos on renouvelait annuellement le feu employé dans l'île par de nouvelles flammes plus pures, cherchées à Délos.
De même aussi l'eau employée au culte de Vesta devait être une eau courante, celle du Tibre ou des sources de la ville. L'eau des aqueducs était aussi formellement proscrite.
Il était, de plus, défendu aux Vestales de poser à terre l'eau qu'elles apportaient au temple; aussi se servaient-elles pour cela de vases spéciaux, pointus par le fond, qu'on ne pouvait poser à terre sans que le contenu s'en épanchât; un tel vas s'appelait futile; de là homo futilis.
On célébrait en juin une fête de Vesta, avec des usages particuliers fort caractéristiques.
Le 7, on ouvrait le magasin de Vesta pour nettoyer pendant quelques jours, avec le plus grand soin, tout le matériel du service. Le 9 venait la vraie fête, les Vestalia. Les matrones se rendaient, pieds nus, au temple de la déesse, pour y apporter, dans de simples plateaux, les mets qu'elles avaient coutume d'offrir, devant leur foyer domestique, aux Lares et aux Pénates.
Ce jour était aussi, en souvenir du vieux temps où chacun cuisait lui-même son pain chez lui, la fête des meuniers et même de leurs ânes; ces derniers étaient couronnés de guirlandes, comme nous le montre encore une peinture retrouvée à Pompéi.
Enfin, le 15 juin, on achevait le nettoyage du temple, et les fêtes finissaient."
Or, si nous associons ces deux résultats : Nostradamus et feu sacré, nous allons obtenir deux résultats, sous forme de quatrain, pour le moins surprenants- le 1er a déjà rencontré un certain écho sur certains sites traitant de Rennes-le-Château - et cela nous nous en apercevons, que le lecteur veuille bien m'accorder cela, à postériori.
Pour référence voici ce qu'en dit le site de terre de Rhedae :
Certains quatrains, très rares, font exception à la règle " prophétique ", car ils n’impliquent aucune action. C'est le cas du 17 de la deuxième centurie, qui ne comporte qu’un seul verbe de situation et est donc purement descriptif. Il est tiré de l’édition Macé Bonhomme de 1555 – donc considéré comme authentique,- et concerne manifestement l’existence d’un site archéologique.
Premier quatrain :
Le camp du temple de la vierge vestale,
Non esloigné d'Ethne & monts Pyrenées:
Le grand conduict est caché dans la male,
North getes fluues & vignes mastinées.
* Ethne = Elne ( de Hélène ...) selon les diverses exégèses sur les quatrains des Centuries.
Nous ne porterons pas ici de jugement sur le sens donné par les auteurs de ce site à ce quatrain.
Nous tenterons ici une explication toute prosaïque, et qui serait bien dans l'esprit malicieux de notre abbé Boudet.
Bien évidemment le vers qui attire notre regard est celui-ci :
Le grand conduict est caché dans la male.
Grand conduict fait irrésistiblement penser à un souterrain, un conduit souterrain.
Et celui-ci serait caché dans la male ?
Ah bon ?
Ah bon ?
Notre explication va pouvoir trouver sa justification avec ce qui suit ( 1744 ) dont on peut légitimement en déduire que le mot malle ( pour coffre ) put s'écrire en son temps avec un seul l .
Imaginons maintenant notre farceur d'abbé utiliser à un tout autre usage que le premier venant à l'esprit le mot malle, et exploiter cette donnée comme mot-clef pouvant s'adapter à un nom propre.
Ceci encore et toujours dans le mécanisme de concordance des dates.
Jean-Baptiste Dureau de La Malle - décédé le 19 septembre 1807 - homme de lettres de son état
Ce 19 septembre ( date que nous avions déjà croisé par Pierre Plantard ) nous menant à :
1749 Jean-Baptiste Joseph Delambre, astronome et mathématicien français.De 1804 à 1822 directeur de l'Observatoire de Paris.
Le message, dans cette acception, serait clair : le conduict souterrain se situe au Méridien de Paris.
Le second quatrain généré par cette association feu sacré et Nostradamus serait celui-ci :
Souvenons-nous tout d'abord de Deucalion ( voir la chasse au sanglier )
En procédant par homonymie, tout en demeurant dans la sphère mythologique, nous pourrions observer un second Deucalion, celui-ci étant associé au Déluge.
Quatrain :
Sardon Nemaus si haut déborderont
Qu'on cuidera Deucalion renaître
Dans le colosse la plupart fuyront
Vesta sepulchre feu éteint apparaître
Nemaus ici est Nîmes (de Nemausus )
Nous ne prétendrons pas ici élucider le mystère de ce quatrain, tout juste relèverons-nous le fait que l'abbé Boudet, par ce lien-ci, nous entretient d'autre chose que d'un dépôt , le message est ici d'une autre nature, sur le fond , qui, sans doute, n'est pas absente des préoccupations de notre abbé.
Dans la Vraie Langue Celtique, chapitre la chasse au sanglier p. 298 nous trouvons ceci :
" On dit qu'Hercule devint si redoutable à Eurysthée "
Or, nous allons retrouver cette mention d'Eurysthée, ailleurs p. 90 , d'ou la pensée dont nous avons déjà fait part au lecteur que Boudet se livre, au sein de son essai, à une forme de renvoi.Et que ce qui se lit ici ne trouve son entière explication qu'en prenant en compte ce qui se lit là :
Hercule avait promis à Eurysthée, roi de Mycènes, de lui apporter les pommes d'or du jardin des Hes-pérides.
Il se transporta dans la Mauritanie,au milieu des Atlantides, tua le dragon
et,s'emparant des pommes d'or, il revint triomphant les
offrit à Eurysthée. En changeant le nom du héros de cette
histoire,le récit de Salluste apparaît tout éclairé par la lumière de la fidèle vérité. La nation Gauloise est ici représentée
par Hercule, et la mythologie elle-même nous livre le fil conducteur, en disant
que Galatès, guerrier renommé pour ses exploits et ses vertus, et aussi roi des Gaulois, était fils d'Hercule. Elle nous insinue donc qu'Hercule,c'est à-dire
l'héroïque famille gauloise, semblable à une marée montante et envahissante, après avoir inondé l'Europe, a atteint le coeur de l'Espagne, et y a vu son flot démesuré expirer
par la longue et opiniâtre résistance des Ibères. "
Si ceci n'est pas une métaphore du déluge , ou d'une catastrophe ayant englouti, en des temps anciens, une civilisation disparue, d'ou le terme Atlantides dans l'extrait ci-dessus ! que le grand cric me croque !
De quoi provoquer chez nous la légitime interrogation concernant cet aspect-là de l'énigme des deux Rennes.
Nous en resterons-là pour aujourd'hui.
Nos recherches se poursuivant en temps réel, il conviendra de revenir sur cette thématique au cas ou nous rencontrerions d'autres signes...non pas de la fin des temps à venir... au risque de déplaire aux apocalyptiques apoplexiques... mais d'une fin d'un temps ancien...
En ce 04 janvier 2012 ( brrrrrrrrrr ! ) l'auteur alain C . . . . . h
Suite à une requête il est possible de me joindre à l'adresse suivante :
alain.clement19@yahoo.fr
merci à Johan de la Gazette de Rennes-le-Château pour son attention.
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