dimanche 15 janvier 2012

PARENTHESE ENCHANTEE

Nous allons nous permettre d'ouvrir une parenthèse dans notre étude sur la préface de Pierre Plantard à la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet.

Nous n'abandonnerons pas pour autant tout à fait le sujet, puisque tout finit par se rejoindre afin de former un tout cohérent.

Nous débuterons notre exposé du jour en désignant le sujet de cette parenthèse : le confessionnal de l'église de Rennes-le-Château, et plus précisément un matériel qui a déjà été relevé par d'autres chercheurs, à savoir l'illustration de la sculpture sur bois représentant Jésus et une brebis, qui est une parabole du bon berger.
Certains ont rapproché cette représentation orthodoxe et conforme aux évangiles d'un fait légendaire, ou historique, s'étant déroulé à Rennes-le-Château en 1645.

L'histoire est assez simple : en 1645, un berger Ignace Paris aurait découvert un trésor en allant au secours d'une de ses brebis s'étant égarée dans une faille. 
L'histoire ou la légende a été reprise notamment par Gérard de Sède.
Le lecteur désireux d'en apprendre plus pourra trouver de plus amples développements sur les sites internet dédiés à l'énigme.

Nous avions précédemment mis en ligne un lien vers la Vraie Langue Celtique, agrémenté d'un moteur de recherche intéressant.
Si nous recherchons la mot brebis, nous observerons que ce mot apparaît trois fois : respectivement page 58, 231, 296 .
Page 296, ce mot apparaît deux fois dans le texte, ce qui doit attirer notre attention.
D'autant plus par cet extrait :

" La brebis, en dialecte languedocien,est désignée par l'expression fedo, - to feed (fid)nourrir - : cette nourriture était convenable, etils la qualifiaient sans doute de gros morceau,puisque le terme Chik, marquant la petite dimen-sion d'un morceau dans le même dialecte, corres-pond en langue celtique à chick (tckick) poulet,maigre portion, en effet, pour l'appétit de ceshommes à taille gigantesque. " 


Ayant désormais quelque idée de l'esprit facétieux de l'abbé Boudet, nous serions fortement tenté d'aller quérir la traduction du mot chick, surprise qui n'en est plus une : chick en anglais signifie littéralement un poussin !
Le mot poulet qui vient de suite après dans le texte étant bien de nature à nous orienter vers cette recherche.
De là à nous diriger vers les bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin serait préjuger d'une volonté, 
s'il n'était d'autres éléments pour nous indiquer ce chemin.
Comme nous le savons, une des modalités d'exploitation des calendriers choisie par nos initiés s'appuie sur la date des saints.
Très logiquement, la saint Ignace a lieu le 1er février, ainsi que la sainte Brigitte,en même temps qu'une autre fête, celtique cette fois, comme quoi nous demeurons dans la sphère culturelle de l'abbé Boudet dans son essai : la fête d'imbolc.
Celle-ci pouvant également se célébrer le 2 février, ainsi que le lecteur pourra le vérifier.
IMBOLC 1ER ou 2 FÉVRIER

Connue aussi sous le nom de :
Oimealg ("IM-mol'g), Chandeleur ou Candlemas, Imbolg, le Jour de Brigid, Sainte Lucie, Fête de Brighid, Oimealg, Imbolgc, Brigantia, Imbolic, Disting (Teutonique, 14 février), Lupercus, Candlelaria, Lupercallia , La Fête des Lumières, La fête de la Vierge, Fête de Pan, Fête des Perce-neige…


Cette Fête est dédiée à la Déesse (également aux femmes et aux prêtresses) qui se remet petit à petit de la naissance du Dieu à Yule.
Les jours s'allongent et réveillent la Déesse endormie (la chaleur commence à revenir et permet les débuts de la germination des graines). Le Dieu est un jeune garçon qui gagne en force et en robustesse.


Imbolc symbolise les prémices du printemps, le retour de la lumière mais aussi la gestation et les forces cachées.
C'est une période de purification, d'initiation dans les covens.
Les rituels de dédication pourront être célébré.
C'est le moment de prendre un nouveau départ, d'élaborer les actions à venir.
En somme mettre sa vie en ordre en oubliant le passé.
Imbolc c'est l'espoir…



Histoire

Imbolc était la deuxième grande fête de la religion Celte, et sous l'influence Chrétienne, elle est devenue la Chandeleur.
Depuis des temps reculés, elle est associée à le Déesse du feu Brighid (c'est aussi la déesse de l'inspiration, de la mort, du tissage, de la poésie, de la sagesse, de la fertilité, de la guérison, de l'art des sage –femme, de la réflexion, de la méditation, de la recherche, de la Connaissance, de l'intelligence…).
Selon certaines traditions Celtes modernes, Brighid est enceinte de la semence du soleil. C'est pourquoi, lors de l'arrivée du printemps, elle est mure pour la promesse d'une nouvelle vie.

Imbolc signifie littéralement « in milk » et marque traditionnellement la période de lactation du bétail (naissance des agneaux).
Et on sait que la lactation vient dans l'attente de l'enfant…
Ce lait symbolise, ainsi, la fin d'un hiver long .
On verse souvent du lait sur la terre pour encourager la vie nouvelle.
La tradition veut que cette fête soit associée aux chandelles, au retour du soleil.

C'est la raison pour laquelle on voit des chandelles allumées dans une roue, et qu'on allume des feux un peu partout. L'absorption de la lumière et de la chaleur est un moyen de transformation, de purification et de prospérité.

En Europe, les paysans faisaient des processions en portant des flambeaux et la signification de la fête est la même (purification de la terre). La célébration de la Grande Déesse visait à réveiller la terre et la préparer à donner de bonnes récoltes.



Nous voici donc en présence de la date inscrite sur le tableau des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin ( voir notre étude du 12 septembre 2011 - Convergences II ) : le 02 février.


Il est passé en faisant le bien...


Mais poursuivons toujours sur la même page 296 de la Vraie Langue Celtique -il y est question de Hercule et des Argonautes - et nous ne saurions non plus faire l'impasse sur le lien que nous avions relevé entre la date du 29 septembre ( 1891 ) du carnet de Saunière - 29 septembre étant dans le calendrier républicain ( autre modalité ) le jour de l'amarante.


Voici ce que nous en disions à l'époque ( mai 2011 ) :


Par homonymie,l'Amarante est le nom donné par les anciens Grecs aux forêts profondes du Pont et de Colchide. Si nous poursuivons le fil d'Ariane sur Colchide, nous parviendrons à ce résultat plus que signifiant vis à vis d'une Enigme ou il est question de trésor...
Selon plusieurs auteurs classiques, la Colchide était une région qui était entourée par le Pont, la mer Noire, la rivière Corax (probablement l'actuelle rivière Bzybi, en Abkhazie, Géorgie), la chaîne du Grand Caucase (comprise entre la Colchide et le royaume sarmate), l'Ibérie, les monts Moschici (aujourd'hui les montagnes du Petit Caucase) et l'Arménie. Toutefois, la frontière sud de la Colchide varie selon les auteurs classiques : ainsi, Strabon fait commencer la région à Trébizonde, tandis que Ptolémée, d'un autre côté, fait s'étendre le Pont jusqu'à la rivière Phase (actuelle Rioni). On sait aujourd'hui que Pitsounda était la dernière cité colche située au nord du pays. C'est dans cette région que naissent les légendes de Jason et des Argonautes, qui allèrent y chercher la Toison d'or de la magicienne Médée.
Nous avons trouvé ce lien datant de 1782, essai  de Mr Court de Gibelin:



http://books.google.fr/books?id=jr8GAAAAQAAJ&pg=PR154&lpg=PR154&dq=la+colchide+et+l%27arcadie&source=bl&ots=aHGCQ3nkaG&sig=D7YV9OJZht5bFFGqFOYFfHhUmmI&hl=fr&sa=X&ei=vwMTT--YG4W68gP26MTlAw&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=la%20colchide%20et%20l%27arcadie&f=false

Mais puisque tout, relativement à notre énigme est contenu dans tout, selon le principe des poupées russes, cette date du 29 septembre n'est pas non plus choisie sans entretenir quelque rapport avec la date de naissance de Pompée un 29 septembre*
*Vell. Pat., II 53.4, Plin., Nat. Hist. XXXVII 13.

La connexion avec l'Histoire humaine, celle-ci étroitement liée à la dimension divine , trouvant ci-après son illustration :

http://cathocatho.blogspot.com/2010/12/le-debir.html


Et, ultime correspondance pour le lecteur qui aura eu la patience de me lire depuis quelque temps, Pompée fut marié également à Cornelia Metella, sa cinquième épouse en 52 av. J.C.
L'étymologie du prénom Cornelia s'imposant d'elle-même. 


Nous laissons le lecteur méditer sur cette convergence avant de revenir vers lui avec de nouvelles surprises...


En ce 15 janvier 2012, l'auteur alain C . . . . . h

jeudi 12 janvier 2012

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD II

Après avoir étudié ces extraits de la préface de Pierre Plantard, et ce vers quoi ceux-ci renvoyaient, nous allons sur le plan de la méthode, reprendre celle-ci depuis le début, en déclinant au fur et à mesure les résultats de nos découvertes.
Pour autant, certains passages de cette préface demeurent hermétiques, mais l'éclairage que nous allons donner sur certains éléments de celle-ci contribuera, nous le pensons, à  nourrir la connaissance du dossier.


Comme nous allons nous en apercevoir, Plantard est habile, O combien, et dissimule dans des référents d'apparence anodine des informations précieuses, quand bien même nous recouperons ce que nous pouvons appeler des invariants. A charge pour le lecteur de bien vouloir effectuer un retour en arrière quand nous le soulignerons.


Débutons donc par l'introduction au propos de Pierre Plantard.


" Mon grand-père Charles, légitime successeur des comtes de Rhedae, cédant à l’invitation que lui adressait l’abbé Bérenger Saunière, curé de Rennes-le-Château (Aude), lui rendait visite le 6 juin 1892 "


Mais bien sûr !
En fait la date du 06 juin 1892 est choisie parce qu'elle va renvoyer sur un personnage du 19ème siècle, décédé le 06 juin 1892 : Anatole de la Forge.
Pourquoi ? Ce journaliste et homme politique va s'illustrer durant la guerre de 1870.
Le 4 septembre 1870, lors de la guerre franco-allemande, il devient préfet de la défense nationale. Il s'acquiert le nom de « défenseur de Saint-Quentin » pour avoir repoussé, avec l’aide de sa garde, une colonne de soldats prussiens venue envahir et occuper la ville, le 8 octobre 1870.


Il conviendra ici de se diriger vers la date de la fête de Saint-Quentin le 31 octobre.
Et puisque nous nous référons à la culture celtique dans l'essai de l'abbé Boudet, nous ne pourrons faire l'impasse sur le fait que dans cette sphère cultuelle, dans la nuit du  31 octobre au 1er novembre est fixé la fête de Samain :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Samain_%28mythologie%29


La seconde raison du choix opéré par Pierre Plantard sur Anatole de la Forge a trait à sa date de naissance, un 02 avril - date qui va nous renvoyer sur la saint jean-jacques  - jean-jacques Olier fondateur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice , mais aussi sur ce que nous en disions au mois de septembre 2011, dans le chapitre Convergences II, vis à vis du quai Montebello et de son environnement urbain...


" Cependant que l’un dissertait sur les mérites compares du vin des Corbres et des vins de Malvoisie"


Ceci est un renvoi effectué par Pierre Plantard sur un écrit de son comparse Philippe de Cherisey " Circuit " déposé en 1971 à la BNF dans sa version finalisée :


http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/malvoisie.htm


Le propos, concernant cet extrait de Circuit étant de pointer vers le Méridien zéro, l'île de Fer ayant été un moment donné le référent du Méridien.
La question à se poser, au-delà de cette proposition, serait : pourquoi Pierre Plantard se réfère-t- il à "Circuit"
dans sa préface à la Vraie Langue Celtique ?


" A en croire les écrits de mon grand-père, l’abbé Boudet donnait l’impression d’un homme assez riche pour s’offrir le luxe de vivre pauvrement et de faire beaucoup de bien cependant que l’abbé Saunière faisait figure d’opulence dans la mesure où il craignait de retomber dans la misère. On se serait cru dans un roman de Balzac ou de Fabre. "

"Faire beaucoup de bien " allusion bien évidemment à la phrase " Il est passé en faisant le bien " sur une des deux tombes de Paul-Urbain de Fleury dans le cimetière de Rennes-les-Bains ( voir notre chapitre Convergences du 06 septembre 2011 ).

Référence à Balzac - mène au 18 aout par la date de son décès ( voir dans notre chapitre Compléments d'enquête du 25 décembre 2011 ).


Référence à un écrivain du nom de Fabre, petit souci, ce patronyme peut convenir à plusieurs écrivains ici il faut choisir, non pas par défaut, mais par convergences des données déjà en notre possession, c'est à dire rencontrons-nous un écho quelconque chez l'un ou l'autre de ces écrivains.


Notre choix se portera sur Fabre d'Eglantines pour sa contribution au calendrier républicain, celui-ci étant une des modalités exploitée dans cette mécanique de concordnce de dates.
Mais aussi sur Victorin Fabre - 1785 - 1831 - né un 19 juillet, ceci en relation avec l'indication sur le calendrier républicain qui précède, le 19 juillet étant dans le calendrier républicain le jour de l'épeautre :




http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89peautre


Sans doute ici le message sous-jacent est-il en phase avec le blé, dont nous savons que l'abbé Boudet fait un usage immodéré dans son essai.
Nous devons sans doute prolonger cette explication en précisant que le mot hébreu pour épeautre est Cusemeth, en latin Far. Et que Far fut un pseudonyme employé par Guillaume Farel, réformateur protestant qui eut à fréquenter de près, ils effectuèrent plusieurs voyages ensembles, Theodore de Beze, autre théologien protestant, à qui l'on doit la préservation, en ces temps troublés de réforme et contre-réforme, du fameux Codex Bezae, ouvrage qui entretient un rapport étroit avec notre énigme de Rennes-le-Château.


Voici, aussi improbable que cela puisse être perçu au premier abord, le lien entre une céréale et un Codex !
Nous continuerons d'explorer cette piste prometteuse - car ici il y a sans doute tout un travail à effectuer dans la Vraie Langue Celtique concernant les pages ou ce mot blé apparaît.
Mais il est possible que nous y renoncions en partie, car, sans doute est-ce là un travail trop fastidieux.
Tout comme nous devons renoncer à certaines recherches vis à vis d'une des modalités de cryptage dans la Vraie Langue Celtique, dont nous allons , en guise de récréation, vous expliquer le mode d'emploi.
Chacun des lecteurs qui connaissent ou vont connaître cet ouvrage s'apercevront bien vite que notre abbé, pour expliciter un mot, un verbe le décompose en syllabes - donnant à chacune une définition - dont un certain nombre sont manifestement fausses - en clair cela se présente ainsi : 


p.210

- claw (clâu), griffe,serre, - to tear (tér), déchirer, mettre en piè-ces -.


Ces mots sont séparés par des tirets - , et le lecteur attentif pourra remarquer que certains espaces entre des mots ou des syllabes, ou certains tirets sont disposés de telle manière que comme l'exemple ci-dessus, on soit obligé de couper un mot ( ici le mot pièces ) faute de place sur la ligne.
Le cryptage est là - en clair certains mots sont à lire en prenant en compte ces mots coupés, ici ce serait piè ,
qui, mais ce n'est ici qu'un exemple, pourrait être une syllabe d'un autre mot caché et éclaté dans le livre.
Pour, sans doute, que ce travail soit efficient, faut-il choisir un mot ou une syllabe qui n'apparaisse qu'une seule fois.



Exemple concret :


Nous savons que l'abbé Boudet nous entretient à un moment donné de Phaleg et  Tubalcaïn ( nous verrons pourquoi par la suite ) un nom manque pour compléter l'histoire : Joktan, frère de Phaleg.


Voici un lien fort bien fait et utile ( merci merci à son créateur ) :


http://jf.furlan.free.fr/
 

D'après nos vérifications sur un exemplaire papier de la VLC, la pagination est respectée, ainsi que les espaces et tirets - il faut ici aller dans "chercher un mot."


Bien évidemment il faut savoir quel mot chercher.
Décomposer le mot comme Boudet - Joktan = jok et tan -

Jok est en page 212 - to joke - avec un e - mais nous sommes ici en phonétique, langue des oiseaux oblige !
( cui cui ) et sur cette unique page.
tan en page 200 - le tan du mot tandis coupé par un tiret - 
L'utilité de ce système est sans doute de devoir placer ces deux pages en vis à vis l'une de l'autre pour déceler le message caché.
Ce que je viens d'effectuer sur une page word en copier coller.
La première page débute sur les wisigoths, nous entretient du démembrement de Rome, seconde page fondation de Rome - 753 av. J.C ( identité thématique commune ) - Ab urbe condita par déduction et parce que ce matériel est intégré à l'énigme - une date : le 21 avril - 753.


Et surprise !
21 avril date en rapport avec Jean Racine.
Mais aussi avec Pietro Della Valle - poète - explorateur - auteur d'un Oratorio (perdu) ayant pour titre Esther!
Esther pièce de Jean Racine - mais dont le thème  fut aussi abordé par Pierre Corneille, de manière moins étendu :


http://books.google.fr/books?id=vCcRKZh8bYIC&pg=PT6&lpg=PT6&dq=pierre+corneille+et+Esther&source=bl&ots=E7FK-2J9RN&sig=dIkAR0U4MVjmQ-tqe6U0u4-uezM&hl=fr&sa=X&ei=bAEPT9eeB42z8QOp8pGIBA&ved=0CEoQ6AEwBQ#v=onepage&q&f=false


Voici donc ou nous mène ce jeu que je viens de décrire : rue Racine et rue Corneille à Paris, aujourd'hui près du théâtre de l'Odéon, pour une part.
D'autre part là ou me conduit Corneille, et je me suis suffisamment expliqué sur ce renvoi géographique : en 
l'église Saint-Roch de Paris.


Longitude ! 


Que la première page de ce cryptage particulier débute par les wisigoths parle d'elle-même...


Voici lecteur- chercheur une méthode qui promet ! 
Elle promet tant que je l'ai utilisé sur un autre mot, sur une autre page, mystère, mystère, et que ce qui en ressort justifie dans sa totalité le lieu - indiqué par Boudet dans son essai mais par un autre moyen - sur lequel je focalise depuis des mois.Et même, sur cette page, le précise...sans aucune ambiguité.


Mais revenons sur le patronyme Fabre.
Nous ne saurions omettre Fabre d'Olivet, étant donné la convergence d'époque et de préoccupations liant cet auteur-ci et l'abbé Boudet : 


http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Fabre_d%27Olivet

Enfin, concernant Fabre d'Olivet, le lecteur serait bien inspiré d'y quérir une information...

en ce 12 janvier 2012 - l'auteur alain C . . . . . h 


A suivre...

Et parce que je suis très gentil, essayons la méthode que je viens de décrire avec un mot, somme toute, approprié : trésor...
tré - sor - 
page 288 en phonétique trai - Boudet nous entretient du gui -( en page 287  la date donnée est fausse ( mais pas absente de sens )  le nouvel an celte débutait le 1er novembre - la cueillette du gui s'effectuant , le sixième jour de l'année celtique  ) terminaison sor - page 56 sor - ( mot coupé sor- tez ) - un nom propre ressort : Heber -
bible - père de Phaleg 
" Heber qu'il eut pour fils est regardé , quoiqu'improprement pour le Pere des Hébreux ; il eut Phaleg Sc Joktan, Le premier n'a point fait de peuplade particulière; " 
Cette donnée renvoie à ce qui est indiqué pour Phaleg et Joktan ci-dessus.

Le 6 novembre 1692 naissance de Louis Racine ( un des enfants du tragédien Jean Racine )
qui décède le 29 janvier 1763.
le 29 janvier 1781 :
 Première à Munich de l'Opéra séria en trois actes, composé par Wolfgang Amadeus Mozart, « Idomeneo, re di Creta ».
( voir notre étude sur la Chasse au sanglier dans la VLC en date du 29 décembre 2011 )
















lundi 9 janvier 2012

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD

Heureux lecteur !
Voici qu'enfin, dans les lignes qui vont suivre, te sera expliqué un matériel qui a fait couler beaucoup d'encre, s'est prêté à nombre d'interprétations, dont certaines pour le moins fantaisistes.


Nous évoquons ici une préface à la Vraie Langue Celtique de notre abbé Boudet, écrite par l'un des protagonistes de l'énigme pour le moins controversé : Pierre Plantard - dont la question essentielle demeure, demeurait devrions-nous écrire : Plantard savait-il ? Et si oui, que savait-il ?


Au grand dam de certains, nous répondrons par l'affirmative, et nous préciserons qu'il en savait beaucoup.


Nous débuterons par un lien vers cette préface, en recommandant au lecteur de bien vouloir en prendre connaissance :


http://www.scribd.com/doc/18157591/eBook-FR-French-Francais-Occult-is-Me-Boudet-La-Vraie-Langue-Celtique


Notre travail de décryptage va consister à isoler certains éléments qui sont livrés dans cette préface, et qui ne le sont pas du tout gratuitement, et de comprendre les renvois vers certains extraits de la VLC de Boudet.
Ce que nous allons démontrer, c'est que Pierre Plantard donne des indices, afin que le chercheur trouve le sens qu'a voulu transmettre l'abbé Boudet dans ces extraits significatifs.


Commençons donc notre voyage dans les profondeurs du texte.
Nous avons choisi de débuter par le fil d'Ariane le plus remarquable, celui-ci justifiant l'ensemble de notre travail qui s'appuie sur la concordance de dates, en tant que mécanisme, laquelle concordance se doit d'être envisagée sous le prisme du message dissimulé, de l'invisible qui se rend  visible.
 Extrait de la Préface :


" Les exemplaires des bibliothèques publiques ont presque tous disparu de la circulation. Quant à celui de la Bibliothèque nationale, un malicieux lecteur l’a subtilisé et remplacé par un roman intitulé Le Cochon d’or."
Voici, comment de manière anodine, une information essentielle est diffusée...
Le roman " Le cochon d'or " est l'oeuvre d'un feuilletoniste et écrivain du 19 ème siècle qui a pour nom Fortuné du Boisgobey.
Que le lecteur veuille bien retenir ce nom.
Plus loin dans la préface, dans son analyse de la Vraie Langue Celtique, Pierre Plantard nousinvite à nous rendre sur deux pages de la VLC - pages 119 et 124 :

" Plusieurs phenomènes doivent s’associer dans l’esprit du lecteur. Ainsi, qu’il devient obsédé par la répétition à diverses reprises de "la foudre et l’éclair". Et en s’arrêtant aux pages 119 et 124 il trouve une invitation à rapprocher ces manifestations des totaux précédemment cités. Il remarque que le cortège ascendant des sommets ainsi calculés permet de tracer un éclair ou, plutôt, les fragments d’un éclair. "

Voyons donc ce dont nous entretient notre abbé Boudet page 119 :
 " Qu'on ne soit point surpris de ces affirmations de la langue basque, puisque dans notre siècle encore, en Espagne, les familles les plus pauvres vivent dans des cavernes ou grottes creusées de leurs mains. La correspondance suivante insérée dans le journal l'Eclair, numéro du 7 juin 1885,donne à ce sujet quelques détails qui ne sont pas sans importance. Le correspondant se rendant à Burjasot, à la suite de la commission officielle envoyée pour étudier les mesures à prendre contre le terrible fléau du choléra, écrit à la date du 6 juin :  " En arrivant, nous avons appris que dans" les dernières vingt-quatre heures, il y avait" eu dix cas et six décès. Vous savez que ce" village compte à peine 2,500 habitants.
 Nous" allâmes visiter quelques cholériques.  " Nous avons trouvé un vieillard dans une" de
 ces grottes qui servent de demeure à une" partie de la population pauvre. C'est là
une" particularité fâcheuse dans les circonstances" actuelles. On se sert
d'abord des excavations" qui se trouvent déjà faites au-dessus du sol;" puis
on les agrandit suivant les besoins et l'aug-" mentation de la famille.. etc. "
Le journal L'Eclair dont il s'agit est L'Eclair de Montpellier du 07 juin 1885.
Il conviendrait d'aller quérir cet exemplaire, et par chance et grâce au travail des Archives départementales de l'Hérault, que nous remercions ici chaleureusement, nous pouvons accéder à la lecture de ce journal.
Néammoins, ce site des Archives stipule :
" Le Département de l’Hérault vous autorise à réutiliser librement les informations contenues sur ce site, à condition que vous vous engagiez expressément à :
- Ne pas faire un usage commercial des images.
- Ne pas les diffuser publiquement ou à des tiers, sauf dans le cadre d’un usage privé ou interne. "


Donc je m'abstiens de mettre le lien en ligne.
Pour aboutir le lecteur doit indiquer dans google : " l'éclair de Montpellier du 07 juin 1885 " ensuite dans le menu descendre jusque :


Périodiques numérisés Nombre de notices : 468
  • L'Eclair. Journal quotidien du Midi
    1882-1944
    CONTENU ET STRUCTURE :
    Presentation du contenu : Quotidien régional, catholique, royaliste et ardent défenseur de la viticulture méridionale, il compta jusqu'à 14 éditions. Il cessa de paraître en août 1944, et fut remplacé par Midi Libre (cf notice du "Dictionnaire de biographie héraultaise : des origines à nos jours : anciens diocèses de Maguelone-Montpellier, Béziers, Agde, Lodeve et Saint-Pons". Tome 1 / sous la direction de Pierre Clerc. - Montpellier, 2006, p.765).


    Choisir la période  1885 ( avril - juin ) et avancer dans les diapos jusqu'à la bonne date :07 juin 1885.


    Le lecteur trouvera l'article auquel fait référence l'abbé Boudet dans cet exemplaire.
    Mais surtout, et c'est bien ce détail significatif qui doit ici retenir toute notre attention, et que l'on ne peut comprendre sans le mode d'emploi et de notre abbé dans son essai, et de Pierre Plantard par la suite, dans sa préface , en première page un feuilleton littéraire - titre : Le coup de pouce et...son
    auteur Fortuné du Boisgobey !
    La question est pourquoi ce choix de la part de l'abbé Boudet ? Car c'est bien lui, en premier lieu, qui va nous aiguiller vers cette piste, Pierre Plantard ne faisant que confirmer à postériori.
    La réponse est dans un premier temps contenues dans une date relative à Fortuné de Boisgobey, en terme de concordances, mais également, dans un second temps, parce que l'abbé Boudet avait la nécessité impérieuse d'associer des éléments disparates afin de parvenir à un résultat viable.
    Cela ne relève pas de la magie, mais disons, d'un travail de recherches et de préparation intensif.
    Mais examinons tout d'abord les dates :
    Fortuné du Boisgobey né le 11 septembre 1821 -
    le 11 septembre est une des trois journées dédiées à la mémoire de saint-jean Baptiste.
    Le 11 septembre est aussi le premier jour de l'année des calendriers copte et éthiopien, ceci pour demeurer dans la thématique du temps cyclique.
    Une seconde journée dédiée à la mémoire de saint-jean baptiste est le 24 juin.
    Date de la préface de Pierre Plantard au demeurant.
    Le 24 juin va donc nous produire :
            ° 1717 : Les membres de quatre loges londoniennes se réunissent et fondent la Grande Loge de Londres, première fédération de loges maçonnique.
       
    • 1562 : François de Joyeuse, cardinal français († 23 aout 1615 ).


    La première occurence serait là pour une possible connection avec la Franc-Maçonnerie.
    La seconde pour le lien entre la maison De Joyeuse et notre énigme.
    Cet élément d'information tendrait à prouver la connaissance par l'abbé Boudet de la connection existant entre le secret de Rennes-le-Château et la Maison de Joyeuse.


    Abordons maintenant la seconde dimension dissimulée : le choix de la date du 07 juin 1885 par l'abbé Boudet ne doit rien au hasard.
    Le même jour, un autre écrivain, plus illustre, Guy de Maupassant, va publier Bel Ami, le roman qui le rendra célèbre.
    C'est dans autre journal de l'époque dont le titre est  Gil Blas que Guy de Maupassant publie un article:
  •  " Réponse aux critiques de Bel-Ami », parue dans le journal Gil Blas, le 7 juin 1885. J'ai voulu simplement raconter la vie d'un aventurier pareil à tous ceux que ..."
  •  Et là, lecteur, je te sens dubitatif : pourquoi cette association ?
    Il sera intéressant de constater que Maupassant et Fortuné de Boisgobey se connaissaient,au travers d'un différent littéraire les opposant,et que ce lien était connu du grand public :
Ceci établi, tentons de raisonner comme notre abbé.
  • Nous avons un titre Gil Blas qui ressort par l'apport de Maupassant.

    Il sera utile ici de revenir sur l'extrait de la Vraie Langue Celtique de Boudet page 119, et sur l'extrait de l'article du journal  l'Eclair qui nous entretient d'une épidémie de choléra, et de souligner que  Maupassant utilisa cette thématique dans certains de ses écrits, notamment dans La chambre 11 , nouvelle  publiée  dans Gil Blas en 1884.
  La dimension cachée résiderait donc dans ce  titre de Gil Blas.
  Ceci nous renverrait à un roman picaresque de Alain-René Lesage 1668 - 1747 : Gil Blas de Santillane.
  Il sera important de noter cette citation de l'auteur :
  " Un choléra-morbus, vulgairement appelé un trousse-galant, emporta mon époux en moins de dix jours "
Estev. Gonz. 55,


   Auteur né à Sarzeau - il nous faut ici marquer un temps de réflexion car cette commune a été notifiée et donc soupçonnée de faire partie du puzzle de l'énigme de Rennes-le-Château, en relation avec certaines aventures d' Arsène Lupin - nous renverrons le lecteur vers ces études - mais aussi par la présence à Saint-Gildas de Rhuys, à quelques kilomètres,  d'une copie d'un tableau dit " La piéta " dont nous retrouvons la présence thématique en l'église de Rennes-les-Bains de notre abbé Boudet, et que les chercheurs connaissent mieux sous le titre de " Christ au lièvre ".
   Voici donc comment nous renouons avec des éléments du dossier.
   Nous soulignerons également que Saint Gildas de Rhuys tire son nom de saint gildas le Sage fêté le
   29 janvier.
   Nous nous permettrons de renvoyer le lecteur vers notre précédente intervention : La chasse au sanglier ou nous établissions un lien vers cette date...
  
Sommes-nous au bout du chemin ?
Certes non ! Il conviendra de revenir à l'origine de ce roman picaresque qui va nous mener en Espagne, à Santillana del Mar, célèbre pour sa collégiale Santa Juliana - de Santa Juliana de Nicomédia - Sainte Julienne de Nicomédie fêtée le 16 février, à l'instar d'un autre saint Flavien de Constantinople, dont l'avantage réside dans le fait que l'on put lui accoler trois jours dans l'année pour l'honorer, ainsi que le prouve cet extrait ( 1732 ), ce qui permet de multiplier les messages :


http://books.google.fr/books?id=ksY-AAAAcAAJ&pg=PA576&lpg=PA576&dq=saint+flavien+le+24+novembre&source=bl&ots=kFphLXzhFp&sig=KX-xyt9nFAW6ABsiDL0znJqWiN8&hl=fr&sa=X&ei=vxwLT9qhPMiKhQe9yYjBCQ&ved=0CDwQ6AEwBA#v=onepage&q=saint%20flavien%20le%2024%20novembre&f=false


Pour le 18 février nous obtenons une entrée sur Henri Cornelius Agrippa - que nous avons déjà croisé dans nos travaux ( voir Convergences IV septembre 2011 ) - à l'époque nous spécifions la saint Corneille à la date anniversaire du même 14 septembre - nous rajouterons également le 14 septembre en lien avec la date de décès de Jean Dominique Cassini - lien avec le Méridien de Paris ).
Nous ajouterons également qu'un certain nombre de renvois que nous avons pu découvrir jusqu'ici menant à une strate alchimique de notre énigme ne peut que nous inciter à ne pas négliger ce développement.


Quant au 24 novembre, nous sommes au bout du bout, et la boucle nous semble bouclée en renouant avec la date de décès de René de Birague - né un 02 février !
En clair : la localisation de la cache.
Voir notre étude sur Les bergers d'arcadie de Nicolas Poussin ...entre autres.


Voici selon nous le montage complexe, mais logique , ou nous mène l'abbé Boudet - au fil de son exposé dans le journal l'Eclair du 07 juin 1885.
Nous verrons par la suite ( à lire à la suite donc en descendant la lecture ) que la préface de Pierre Plantard recèle d'autres surprises !




en ce 9 janvier 2012, l'auteur alain C . . . . . h






Nous l'avouerons au lecteur, à certains moments, dans ce travail de décryptage qui est le mien, peut survenir un problème. Celui-ci est d'autant plus aigu lorsque les conséquences, à savoir la perte d'informations précieuses, paraissent irréversibles.


Petit exemple, dans ce qui précède, j'étais ma foi fort satisfait de cette découverte de l'auteur du Cochon d'or, Mr du Boisgobey ,d'autant plus quand la date de son décès, un 26 février, produisait quelques résultats significatifs en terme de concordance. Las ! Cet auteur est décédé en 1891 ! Donc, à moins que notre abbé Boudet n'ait été quelque peu clairvoyant, il ne pouvait en 1886, date d'édition de la Vraie Langue Celtique, exploiter également cette date de référence.


C'était sans compter sur je ne sais quelle loi qui m'échappe, quand notre abbé prend comme référence bibliographique, et ce dès le début de  son essai, Joseph de Maistre ( entretiens de Saint Pétersbourg ) qui est également décédé un 26 février en 1821 !
Voici qui rendait compatible avec nos recherches cette date du 26 février.
Certains esprits chagrins pourraient tirer de cet exemple une conclusion malheureuse, en misant sur une probabilité aléatoire qui fait que.
Ce serait sans compter sur des thématiques précises, rejoignant certains fondamentaux de l'énigme de Rennes-le-Château, et adossées sur du matériel provenant de diverses sources, dont la source originelle de l'époque Saunière - Boudet, ce serait faire fi du fait que, bien souvent, je ne fais que lire les chemins empruntés par ces concordances de dates,  ce serait désinvolte au regard du talent et du travail qu'il a fallu déployer pour mettre en place une telle mécanique, enfin ce serait mesquin de nier certaines évidences.
Ce, d'autant plus quand je puis t'affirmer, lecteur, que je ne dis pas tout, que certaines informations sont tues, parce que trop directement liées à la destination géographique ( latitude et longitude ) ou me mènent certaines dates.


Pour la longitude, tu l'auras sans doute deviné, nous sommes sur le Méridien à Rennes-les-Bains.


Pour le reste...
Sortons donc quelques instants de notre étude sur la préface de Pierre Plantard pour observer cette date du 26 février, tu comprendras pourquoi elle est si importante.


26 février :
1841 : L'eau jaillit au puits artésien de Grenelle à Paris creusé pendant six ans par Louis-Georges Mulot, sous la direction de François Arago.
En 1786 naissance de François Arago mathématicien, astronome, physicien et homme politique français.
En 1786 naissance de Madame Saqui, acrobate et danseuse de corde française.
En 1802, naissance de Victor Hugo.




Nous arrêterons là, cela suffit à notre bonheur.
Le fait d'aboutir sur une de nos entrées à un puits artésien ne peut que nous attirer lorsque nous évoquons la région de Rennes-les-Bains, ses nombreuses sources, et le réseau hydraulique qui parcourt son territoire.
Ce, d'autant plus, quand le nom de François Arago, associé au Méridien de Paris, y est joint.


Mme Saqui, danseuse de corde ! Ici, la correspondance avec notre énigme se fera via un des romans de Maurice Leblanc, "Dorothée danseuse de corde", que d'autres recherches ont déjà évoqué comme étant l'un de ceux, cryptés, en lien étroit avec Rennes-le-Château.


Victor Hugo, présenté comme l'un des nautoniers du Prieuré de Sion, que nous avons trop brièvement évoqué plus avant.
Le lecteur souhaitant approfondir cet aspect là serait sans doute bien inspiré de quérir certaines informations à Hauteville House, la maison que Victor Hugo occupa, lors de son exil à Guernesey.


Nous reprenons notre étude de la préface sur un matériel connu : le Livre de pierre de l'abbé Boudet.
Dieu sait si ce livre là, livre fermé, a contribué à échauffer les esprits, nourri les imaginations, désespéré par son hermétisme les chercheurs.
Nous esquisserons une explication :
Certains chercheurs ont avancé l'idée que cette inscription I.X.O.I.. se devait d'être lue comme dans un miroir, d'une part, et en inversant l'ordre de lecture, d'autre part. Ceci en référence avec l'essai de l'abbé Boudet, la Vraie Langue Celtique . Ces chercheurs nous indiquent donc que nous devons nous rendre à la page XI ( 11 ) correspondant donc au I.X - et à la page 310 ( nombre de pages de la Vraie Langue Celtique) correspondant à O.I.S...




 la page 11 recèle quelques surprises...


Etant de nature affable nous allons donc nous rendre sur ces deux pages de la Vraie Langue Celtique.

Erreur à corriger 
Débutons par la page 210 :

-- 210 --
Reconnu chef  des Franks à l'âge de quinze ans,toujours

accompagné de la victoire, il conquit presque toute la Gaule, fit

de Paris la capitale du royaume et devint un des plus puissants princes

de son temps, - load (lôd), charge, - to owe (ô)être

obligé de, - wig (ouigue), chevelure. -

Citons encore le nom de Clotaire Ier, dépeignant

en deux mots saisissants l'horrible assassinat

commis sur la personne de ses deux neveux, qu'il

a poignardés froidement pour s'emparer des états

de ces jeunes princes, - claw (clâu), griffe,serre, -

to tear (tér), déchirer,

mettre en piè-ces -



. Il était bien juste que les Franks stigmatisassent

cette action criminelle en comparant le meurtrier à

un oiseau de proie, déchirant de ses serres aiguës une victime

sans défense.  Ces interprétations persistantes des noms propres

d'hommes et de tribus sont bien propres à faire connaître la langue

parlée par tous ces enfants de Gomer, qui se taillaient

ainsi à l'envi des royaumes dans l'empire romain. Les Wisigoths

appartenaient aussi bien que les Franks à cette

immense famille, et les appellations qu'ils composaient

étaient prises dans le langage commun à

ces peuples. Cette uniformité dans le langage

nous autorise donc à penser, que les noms de

Landock et de Landoïl ont pu être donnés par

Les Wisigoths à leurs possessions du midi de la Gaule,"


Comme le lecteur peut l'observer, nous sommes ici en présence d'un de ses développements pseudo sémantiques dont l'abbé Boudet a le secret. Un nom propre ressort de cette page, celui de Clotaire 1er, dynastie mérovingienne.
C'est sur ce nom propre que nous allons travailler.
Clotaire 1er qui serait décédé soit un 29 novembre, soit un 31 décembre de l'an de grâce 561.

En 1799, un 31 décembre, décès de Louis Jean-Marie Daubenton, naturaliste français. ( voir notre étude sur sa sépulture au Jardin des Plantes de Paris, et la présence d'une méridien sonore...qui se déclenchait à midi).
Mais aussi, en 715, une certaine tradition note cette date du 31 décembre comme celle du dècès de Dagobert III, et l'avènement de Chilpéric II.


En rapport à une énigme dont une part mythique - de notre point de vue - se décline sur la branche mérovingienne et Dagobert II, nous ne saurions ignorer cette correspondance là, le sens de lecture, ici la date de décès d'un roi mérovingien, et là, celle de Daubenton, et surtout la présence de ce méridien sonore, métaphore physique du Méridien de Paris, étant à considérer...


 Voici donc pour la page 210 -


Concernant la page 11, nous voici embarrassé...
Afin de comprendre le message qui y est dissimulé, il convient de bien lire ce qu'expose notre abbé et la cause de ce renvoi sur un extrait de journal :


" Mais la partie la plus intéressante de
" son étude était celle qui constatait l'identité
" du Maori et de l'Anglais, en ne tenant pas
" compte des mots Anglo-Maori, mots fabriqués
" des deux langues, depuis la conquête du pays" par l'Angleterre. " (1).
(1) The advocate, 5 sept. 1885, journal de Melbourne, Aus-
tralie.


Le choix d'un organe de presse - le journal de Melbourne - ne doit, comme d'habitude, rien au hasard.
Ceci nous renvoie au début de la colonisation de l'Australie, et en particulier à la date d'un traité conclu entre un certain Mr John Batman ( pas la chauve souris  ! le réel John Batman ! ) et les autochtones du crû .
Dans son roman " Les enfants du capitaine Grant " Jules Verne s'y réfère d'ailleurs :


" Chacun, désireux de s’instruire sur les singularités du continent australien, interrogea avidement le géographe. Paganel ne se fit pas prier, et décrivit cette province victorienne, qui fut nommée l’Australie-Heureuse.
«Fausse qualification! dit-il. On eût mieux fait de l’appeler l’Australie riche, car il en est des pays comme des individus: la richesse ne fait pas le bonheur. L’Australie, grâce à ses mines d’or, a été livrée à la bande dévastatrice et féroce des aventuriers. Vous verrez cela quand nous traverserons les terrains aurifères.
– La colonie de Victoria n’a-t-elle pas une origine assez récente? demanda lady Glenarvan.
– Oui, madame, elle ne compte encore que trente ans d’existence. Ce fut le 6 juin 1835, un mardi…
– À sept heures un quart du soir, ajouta le major, qui aimait à chicaner Paganel sur la précision de ses dates.
– Non, à sept heures dix minutes, reprit sérieusement le géographe, que Batman et Falckner fondèrent un établissement à Port-Philippe, sur cette baie où s’étend aujourd’hui la grande ville de Melbourne. Pendant quinze ans, la colonie fit partie de la Nouvelle Galles du sud, et releva de Sydney, sa capitale. Mais, en 1851, elle fut déclarée indépendante et prit le nom de Victoria."

Or, nous avons déjà amplement évoqué la date du 06 juin précédemment, nous nous permettrons de renvoyer le lecteur vers nos écrits antérieurs. 

Voici donc un ensemble cohérent sur ce livre de pierre de l'abbé Boudet, et de ce que nous pouvons en dire au jour d'aujourd'hui...

10 janvier 2012 - le même






























mercredi 4 janvier 2012

LA CHASSE AU SANGLIER III

Etonnant abbé Boudet !
Tenter de restituer ce qu'il y a d'implicite et de dissimulé dans son essai relève quelque peu de la gageure, parfois.
Nous demeurons dans notre logique selon laquelle dans son chapitre sur la chasse au sanglier, certains éléments hors texte du " Magasin pittoresque " ont été exploités par notre auteur, afin de distiller certaines informations.
De  notre point de vue, cet exposé sur la chasse au sanglier n'existe que parce que dans ce numéro du  "Magasin pittoresque " ces éléments de cryptage préexistaient, et c'est bien dans ce sens là qu'il convient d'aborder la chose.


Page 300 ( voir le lien ci-dessous) :


http://www.societe-perillos.com/mysteria01.html


Il est question d'une exposition au musée du Louvre du peintre Lionello Spada - fidèle à notre méthode de correspondance de dates, nous observons que la date de son décès, un 17 mai, renvoie à la date de décès un autre 17 mai ,d'un autre peintre, plus connu du grand public : Sandro Boticelli, aussi présenté par le Prieuré de Sion comme un de ses grand Maîtres ou Nautoniers...Et que nous avons déjà croisé dans nos travaux.


Ce qui suit est donc un complément à ce que nous en disions alors :


- sur la date du 17 mai, nous croisons un égyptologue décédé en 1882, antérieurement à l'édition de 1886 de la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet -  François Chabas qui contribua grandement à une meilleure connaissance de l'égypte antique.
Il est important de signaler qu'il fut tout d'abord le premier à déchiffrer l'un des plus anciens manuscrits au monde, le papyrus Prisse, véritable traité de sagesse égyptienne.
Ce papyrus fut lui-même découvert par Emile Prisse d'Avesnes en 1843.
Faudrait-il s'étonner, dans cette mécanique de renvois fonctionnant à la manière des poupées russes, l'un contenant l'autre, que sur la date de naissance de ce dernier - un 27 janvier - nous trouvions la date de décès de deux personnages que nous avons déjà croisé : Louis IV de Bourbon-Condé - qui nous menait souvenons-nous à l'hôtel de Condé, donc plus tardivement au théâtre de l'Odéon ( rue corneille - rue racine ) et Charles Nodier présenté par le Prieuré de Sion comme Nautonier ?


Au-delà de ces correspondances incontestables, le choix de François Chabas pourrait se justifier par une thématique dont avons déjà fait part au lecteur, à savoir celle du Livre caché ( voir première partie ), ce qui, en rapport avec l'abbé Boudet, ne peut que provoquer un écho chez le lecteur au fait de l'existence sur la tombe de notre abbé d'un livre de pierre fermé.
Et que nous sommes peut-être en train de lire...
Enfin, sur la date du 27 janvier, sans doute sera-t-il nécessaire de marquer un temps de pause, ce jour-là étant fêtée sainte Angèle, fondatrice de la Compagnie de sainte Ursule ( ourse ) - ainsi que les dérivés du prénom angèla, angélina... Angèle du grec eggelos - messager...


Il sera amusant d'observer que le 27 janvier est le jour du bois joli dans le calendrier républicain, et qu'en inversant les termes bois joli ( inversion quand tu nous tiens ) nous parvenions à Jolibois, qui est le nom d'un autre abbé, né le 30 mai 1794, décédé en 1879, et dont la date anniversaire trouvera sa correspondance dans la date de naissance en 1800, un 30 mai d'un autre ecclésiastique que nous avons déjà croisé précédemment relativment à ce chapitre, et très fortement soupçonné d'être un des protagonistes de notre énigme : henri de Bonnechose...


Abbé Jolibois dont il sera important de souligner qu'il fut versé dans les langues anciennes, dont le celtique, et l'auteur d'une Dissertation sur l'Atlantide... Nous verrons pourquoi par la suite cet élément-ci nous intrigue et pourrait être porteur de sens.


Mais revenons à Sandro Boticelli né un 1er mars -
Sur cette date du 1er mars nous obtenons deux entrées n'ayant à priori aucun rapport :


- le 1er mars 1555 - Nostradamus - présenté par le Prieuré de Sion comme Nautonier - publie pour la première fois ses pronostications, sous forme d'un recueil.
Ce premier recueil de prophéties s'ouvre par une épître - en guise de préface - de Nostradamus à son fils César, datée du 1er mars 1555. Ensuite, le livre contient les trois premières centuries renfermant chacune 100 strophes de 4 vers de 10 syllabes (quatrains) et les 53 premiers quatrains de la IVe centurie.


- le 1er mars dans la Rome antique avait lieu un rituel :
Renouvellement du Feu sacré  de Rome par les vestales.


Dans un ouvrage déjà ancien : "les dieux de l'ancienne Rome", de L. Preller, édité chez Perrin en 1884 - on peut lire ceci, aux pages 367 et suivantes :


"Une grande simplicité, une grande propreté, une grande pureté, voilà les points dominants du culte de Vesta : de là viennent les nombreuses purifications qu'on y faisait; de là aussi les lois toutes particulières auxquelles étaient soumises les Vestales, chargées d'entretenir le feu sacré et de puiser l'eau nécessaire au service du temple.
C'est encore au roi Numa qu'on attribue généralement l'établissement de ces Vestales. Autrefois elles étaient quatre; on en prit six à partir de Tarquin l'ancien ou de Servius Tullius, et ce chiffre resta plus tard le chiffre normal.
Choisies par le Pontife Maxime, dans les meilleurs et les plus irréprochables familles de la ville, avec leurs deux parents en vie, elles restaient sous la surveillance immédiate du Pontife, qui présidait, en général, à tout le culte de Vesta. Elles étaient prises âgées de six à dix ans, et s'engageaient à un service de trente années.
Sur ces trente années, elles en passaient dix dans le noviciat, dix autres à s'occuper directement du culte et le dernier tiers à instruire les novices.


Leur existence s'écoulait ainsi, au milieu de grands honneurs, mais aussi sous des charges fort rigoureuses.
Il leur fallait jour et nuit garder le feu sacré, éviter toute souillure, rejeter toute idée de bonheur domestique, car elles ne se mariaient guère, une fois leur service expiré.
Il est vrai qu'elles jouissaient de mille distinctions flatteuses, que le peuple avait pour elles un respect sans bornes, que, dans la rue, les magistrats les plus importants leur cédaient le pas; que leur seule rencontre sauvait un condamné qu'on menait au supplice; que leurs prières étaient pour tous les accusés le plus solide appui.


Mais malheur à celle qui oubliait par hasard son devoir et ses serments !
Si le feu sacré venait à s'éteindre, la Vestale coupable était frappée jusqu'au sang par le grand Pontife.
Si par hasard on la surprenait dans un commerce illicite, si même elle éveillait les soupçons par une tenue trop négligée, une conduite trop libre, et si la faute était prouvée, alors la Vestale était enterrée vive et le séducteur fouetté à mort sur une place publique...
Une fois éteint, le feu de Vesta ne pouvait se rallumer qu'à une source naturelle, soit par une branche d'arbre purifiée qu'on frottait jusqu'à l'enflammer, soit par la concentration des rayons du soleil. On renouvelait même ce feu tous les ans, le 1er mars, comme à Lemnos on renouvelait annuellement le feu employé dans l'île par de nouvelles flammes plus pures, cherchées à Délos.
De même aussi l'eau employée au culte de Vesta devait être une eau courante, celle du Tibre ou des sources de la ville. L'eau des aqueducs était aussi formellement proscrite.
Il était, de plus, défendu aux Vestales de poser à terre l'eau qu'elles apportaient au temple; aussi se servaient-elles pour cela de vases spéciaux, pointus par le fond, qu'on ne pouvait poser à terre sans que le contenu s'en épanchât; un tel vas s'appelait futile; de là homo futilis.


On célébrait en juin une fête de Vesta, avec des usages particuliers fort caractéristiques.
Le 7, on ouvrait le magasin de Vesta pour nettoyer pendant quelques jours, avec le plus grand soin, tout le matériel du service. Le 9 venait la vraie fête, les Vestalia. Les matrones se rendaient, pieds nus, au temple de la déesse, pour y apporter, dans de simples plateaux, les mets qu'elles avaient coutume d'offrir, devant leur foyer domestique, aux Lares et aux Pénates.
Ce jour était aussi, en souvenir du vieux temps où chacun cuisait lui-même son pain chez lui, la fête des meuniers et même de leurs ânes; ces derniers étaient couronnés de guirlandes, comme nous le montre encore une peinture retrouvée à Pompéi.
Enfin, le 15 juin, on achevait le nettoyage du temple, et les fêtes finissaient."


Or, si nous associons ces deux résultats : Nostradamus et feu sacré, nous allons obtenir deux résultats, sous forme de quatrain, pour le moins surprenants-  le 1er a déjà rencontré un certain écho sur certains sites traitant de Rennes-le-Château - et cela nous nous en apercevons, que le lecteur veuille bien m'accorder cela, à postériori.
Pour référence voici ce qu'en dit le site de terre de Rhedae :


 Certains quatrains, très rares, font exception à la règle " prophétique ", car ils n’impliquent aucune action. C'est le cas du 17 de la deuxième centurie, qui ne comporte qu’un seul verbe de situation et est donc purement descriptif. Il est tiré de l’édition Macé Bonhomme de 1555 – donc considéré comme authentique,- et concerne manifestement l’existence d’un site archéologique.


Premier quatrain :



Le camp du temple de la vierge vestale,

Non esloigné d'Ethne & monts Pyrenées:

Le grand conduict est caché dans la male,
North getes fluues & vignes mastinées.

* Ethne = Elne ( de Hélène ...)  selon les diverses exégèses sur les quatrains des Centuries.
Nous ne porterons pas ici de jugement sur le sens donné par les auteurs de ce site à ce quatrain.
Nous tenterons ici une explication toute prosaïque, et qui serait bien dans l'esprit malicieux de notre abbé Boudet.
Bien évidemment le vers qui attire notre regard est celui-ci :

Le grand conduict est caché dans la male.
Grand conduict fait irrésistiblement penser à un souterrain, un conduit souterrain.
Et celui-ci serait caché dans la male ?
Ah bon ?

Notre explication va pouvoir trouver sa justification avec ce qui suit ( 1744 ) dont on peut légitimement en déduire que le mot malle ( pour coffre ) put s'écrire en son temps avec un seul l .

http://books.google.fr/books?id=PHcGAAAAQAAJ&pg=PT149&lpg=PT149&dq=ancien+orthographe+du+mot+malle&source=bl&ots=74omEw0wZW&sig=G_Lv67IUyqC4lcx8w705lQDeNQU&hl=fr&sa=X&ei=hmcET8W2FciD8gPclfi8AQ&ved=0CF4Q6AEwAw#v=onepage&q=ancien%20orthographe%20du%20mot%20malle&f=false

Imaginons maintenant notre farceur d'abbé utiliser à un tout autre usage que le premier venant à l'esprit le mot malle, et exploiter cette donnée comme mot-clef pouvant s'adapter à un nom propre.
Ceci encore et toujours dans le mécanisme de concordance des dates.

Jean-Baptiste Dureau de La Malle - décédé le 19 septembre 1807 - homme de lettres de son état

Ce 19 septembre ( date que nous avions déjà croisé par Pierre Plantard ) nous menant à :

1749 Jean-Baptiste Joseph Delambre, astronome et mathématicien français.
De 1804 à 1822 directeur de l'Observatoire de Paris.
Le message, dans cette acception, serait clair : le conduict souterrain se situe au Méridien de Paris.


Le second quatrain généré par cette association feu sacré et Nostradamus serait celui-ci :


Souvenons-nous tout d'abord de Deucalion ( voir la chasse au sanglier  ) 
En procédant par homonymie, tout en demeurant dans la sphère mythologique, nous pourrions observer un second Deucalion, celui-ci étant associé au Déluge.


Quatrain :
Sardon Nemaus si haut déborderont
Qu'on cuidera Deucalion renaître
Dans le colosse la plupart fuyront
Vesta sepulchre feu éteint apparaître


Nemaus ici est Nîmes (de Nemausus )


Nous ne prétendrons pas ici élucider le mystère de ce quatrain, tout juste relèverons-nous le fait que l'abbé Boudet, par ce lien-ci, nous entretient d'autre chose que d'un dépôt , le message est ici d'une autre nature, sur le fond , qui, sans doute, n'est pas absente des préoccupations de notre abbé.


Dans la Vraie Langue Celtique, chapitre la chasse au sanglier p. 298  nous trouvons ceci :
" On dit qu'Hercule devint si redoutable à Eurysthée "


Or, nous allons retrouver cette mention d'Eurysthée, ailleurs p. 90 , d'ou la pensée dont nous avons déjà fait part au lecteur que Boudet se livre, au sein de son essai, à une forme de renvoi.Et que ce qui se lit ici ne trouve son entière explication qu'en prenant en compte ce qui se lit là :


Hercule avait promis à Eurysthée, roi de Mycènes, de lui apporter les pommes d'or du jardin des Hes-pérides.
 Il se transporta dans la Mauritanie,au milieu des Atlantides, tua le dragon 
et,s'emparant des pommes d'or, il revint triomphant les 
offrit à Eurysthée.  En changeant le nom du héros de cette
 histoire,le récit de Salluste apparaît tout éclairé par la lumière de la fidèle vérité. La nation Gauloise est ici représentée 
par Hercule, et la mythologie elle-même nous livre le fil conducteur, en disant
que Galatès, guerrier renommé pour ses exploits et ses vertus, et aussi roi des Gaulois, était fils d'Hercule. Elle nous insinue donc qu'Hercule,c'est à-dire 
l'héroïque famille gauloise, semblable à une marée montante et envahissante, après avoir inondé l'Europe, a atteint le coeur de l'Espagne, et y a vu son flot démesuré expirer
par la longue et opiniâtre résistance des Ibères. "


Si ceci n'est pas une métaphore du déluge , ou d'une catastrophe ayant englouti, en des temps anciens, une civilisation disparue, d'ou  le terme Atlantides dans l'extrait ci-dessus ! que le grand cric me croque !

De quoi provoquer chez nous la légitime interrogation concernant cet aspect-là de l'énigme des deux Rennes.

Nous en resterons-là pour aujourd'hui.
Nos recherches se poursuivant en temps réel, il conviendra de revenir sur cette thématique au cas ou nous rencontrerions d'autres signes...non pas de la fin des temps à venir... au risque de déplaire aux apocalyptiques apoplexiques... mais d'une fin d'un temps ancien...

" désireux de faire revivre d'antiques souvenirs " abbé Boudet


En ce 04 janvier 2012 ( brrrrrrrrrr ! ) l'auteur alain C . . . . . h

Suite à une requête il est possible de me joindre à l'adresse suivante :

alain.clement19@yahoo.fr

merci à Johan de la Gazette de Rennes-le-Château pour son attention.































dimanche 1 janvier 2012

LA CHASSE AU SANGLIER II

Tradition et empathie pour le lecteur obligent : La rédaction, c'est à dire moi-même , vous souhaite une belle et chaleureuse année 2012.

Que celle-ci puisse contribuer à élever nos consciences.

Nous avions laissé le lecteur dans l'attente d'une résolution du texte présenté par l'abbé Boudet dans la VLC : la chasse au sanglier ( voir première partie ).

Nous allons maintenant entreprendre de vous mener là, sans doute, ou rien dans le texte apparent ne semblait devoir vous conduire.
Nous avons observé qu'un des éléments cachés dans ce texte était en rapport avec la mythologie grecque et produisait comme résultat Idoménée d'une part, Crébillon père comme auteur d'autre part, et le mercure philosophique pour cadre.

En regroupant ces trois données, voici ce à quoi nous aboutissons :

http://books.google.fr/books?id=zPcWAAAAYAAJ&pg=RA1-PA155&lpg=RA1-PA155&dq=idom%C3%A9n%C3%A9e+dans+le+mercure+de+france&source=bl&ots=QIXrQIO5lk&sig=Wm8RlCqx--Qr6dID7srPWCqZoO8&hl=fr&sa=X&ei=CoUAT_6pDpHPsgaXq-nvDw&ved=0CB4Q6AEwAA#v=onepage&q&f=false


Que le lecteur veuille bien prendre connaissance de la page de couverture, mais surtout de ces quelques lignes en page 3 sous le titre  Avertissement.

L'information à retenir ici est bien évidemment l'adresse de la revue Le Mercure de France, à savoir en la Butte Saint-Roch, rue Sainte Anne, c'est à dire pour celles et ceux qui m'ont lu avec attention depuis le début en lieu et place de l'actuelle Eglise Saint-Roch, qui est un des deux points de chute choisi par les initiés à l'énigme de Rennes-le-Château, le second étant la rue Corneille à Paris, points de chute  dont nous estimons que la longitude est à reproduire, à transposer sur le territoire du Razès.

L'église saint -Roch était en effet incluse dans le périmètre de ladite butte, une présentation de celle-ci s'impose :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Butte_Saint-Roch

Ici, il conviendra d'effectuer un retour vers le texte de l'abbé Boudet, et de mettre en parallèle certains extraits de "  La chasse au sanglier  " avec les faits historiques en rapport avec la butte saint-Roch :


 "Les Celtes, doués d'une nature généreuse,n'étaient | 
point enclins au vol et au brigandage,et ils étaient
 peu nombreux ceux qui se rendaient coupables de pareils méfaits. Du reste, la justice 
était prompte et sévère, et le Fangallots des
 Redones - to faint (fént) disparaître, Gallows(Galleuce)
, potence, gibet, - rappelait aux habi-tants de la région,
 que la pendaison était la justepunition des criminels. "


Or, la butte saint-Roch fut également répertoriée comme lieu patibulaire:


http://books.google.fr/books?id=omVZAAAAYAAJ&pg=PA589&lpg=PA589&dq=la+butte+saint+roch+lieu+patibulaire&source=bl&ots=suoJYpBCU4&sig=fGpokxDqSQr53le79V9G5DMdpdA&hl=fr&sa=X&ei=YYoAT_jiNcag8QOizvCbAQ&ved=0CB4Q6AEwAA#v=onepage&q=la%20butte%20saint%20roch%20lieu%20patibulaire&f=false

 Par ailleurs :

" La croyance inaltérée à la vérité de l'immortalité de l'âme,
 conduisait les Celtes à déployer une grande pompe religieuse
 dans les derniers devoirs rendus à leurs parents et à leurs amis. 
Ils ensevelissaient les morts dans des tom-beaux formés de terre et de pierres,
 élevés encône et connus sous le nom de barrow, 
- barrow(barrô), tombe, tertre - " 


L'abbé Boudet aurait pu rajouter le terme de tumulus, puisque c'est bien de ceci qu'il nous entretient.
Or, ainsi que mentionné ci-dessus ( lien wiki ) la butte saint-Roch fut l'objet d'un débat controversé en rapport avec une origine supposée de tumulus gaulois :


http://books.google.fr/books?id=jqc_AAAAcAAJ&pg=PA190&lpg=PA190&dq=la+butte+saint+roch+de+paris+tumulus+gaulois&source=bl&ots=i4ZFIMAJNQ&sig=K9s4uvH1FlJLQwEOcK9GgcXIVUI&hl=fr&sa=X&ei=Io0AT_nsLsiZ8gOd2LT_AQ&ved=0CC4Q6AEwAg#v=onepage&q=la%20butte%20saint%20roch%20de%20paris%20tumulus%20gaulois&f=false

Et puisque notre abbé Boudet est un grand farceur devant l'éternel, ne manquera-t-il pas de valider notre démarche en nous laissant un indice, mais ailleurs dans son essai ( il semble que notre abbé ait également procédé à des formes de renvois au sein même de La Vraie Langue Celtique)

Que le lecteur veuille bien retenir que sur le lien ci-dessus, le petit poème qui y est inclus s'achève sur ce vers :
" au lieu d'Ossa sur Peillon "


p.239 de la VLC de Boudet :


...un travail de géants, et on n'est guère surpris 
que les Grecs aient inventé, au sujet de ces
 énormes pierres, dont ils ignoraient
 la significa-tion et placées sur le sommet des
 collines, leurfable des géants aux longs cheveux,
 au regardfarouche, cherchant à escalader 
le ciel, et en-tassant Ossa sur Pélion et l'Olympe sur l'Ossa...

Le lecteur aura remarqué que sur cet extrait est opéré un retour à la sphère de référence mythologique grecque, ce qui est naturel vis à vis d'Idoménée, notre point de départ. 


Ces éléments recoupant le texte, s'ajoutant au fait que nombre d'indices nous conduisent en l'église Saint-Roch de Paris, ne peut que nous renforcer dans notre approche.
Ce mercure philosophique dissimulait donc un autre Mercure, plus prosaïque, dans le domaine de l'édition : Le Mercure de France.
D'autant plus, que , lorsque la donnée "Pierre Corneille", qui est l'invariant que nous avons croisé maintes fois dans notre recherche, produit ce qui suit :


http://books.google.fr/books?id=CzvrAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false


Voici qui a de quoi nous satisfaire, d'autant plus lorsque l'idée nous prend subitement de travailler la date de naissance de l'auteur ci-dessus : Edouard  Fournier - date de naissance le 15 juin -

Tout comme un illustre peintre qui n'est autre que Nicolas Poussin !
Au demeurant les chercheurs patentés sur notre énigme ont-ils bien établi que le 15 juin est fêtée sainte Germaine de Pibrac ?
Et qu'en effet miroir sa présence au sein de l'église de Rennes-le-Château répondait à ce besoin obsessionnel, pour nos initiés, de transmettre à la postérité ces indices comme testament de leur connaissance. 

Enfin, pour clore cet exposé du jour, de l'an, nous nous permettrons un dernier détour vers le journal " le magasin  pittoresque " dont l'abbé BOUDET s'est inspiré pour La chasse au sanglier.
Un indice y est incorporé, dans ce que nous appelons la partie hors texte, c'est à dire celle incluse dans le journal, mais qui ne servit pas directement à l'abbé Boudet, mais là encore, la nécessité de dissimuler certaine connaissance commandait.
Nous attirons l'attention du lecteur sur un dicton météorologique, de même nature que ceux dont nous avons déjà relevé la fonction signifiante par ailleurs.
Ce dicton est lié à la date du 13 décembre.
Et sur ce point le lecteur aura, nous l'espérons, compris pourquoi le hors texte était aussi important que le texte lui-même...


Nous rajouterons que dans ce qui précède un indice essentiel n'a pas été explicité.
L'évidence l'impose.


A suivre - en ce jour de l'an 2012 - l'auteur alain C . . . . . h


Très prochainement la suite - ou nous verrons que notre abbé, de manière on ne peut plus claire,
nous dirige vers le Méridien de Paris.