Si nous pensions avoir sufisamment investigué quelque matériel qui s'y rattachât, la réalité est là pour nous rappeler qu'il convient de parfaire notre oeuvre de décryptage.
Aussi avons-nous choisi d'interroger de nouveau cet opuscule étrange, l'un des apocryphes liés à l'énigme des deux Rennes, sans doute le plus mystérieux qui soit : Le Serpent Rouge.
L'étude qui suit va nous mener loin, la tête dans les étoiles.
Mais les pieds sur terre.
Un lien vers les pièces du dossier sera un préalable :
http://jhaldezos.free.fr/elements_insolites/Serpent%20Rouge.pdf
Ainsi que le colporte l'histoire ou la légende, il apparaît que les trois "auteurs" dudit opuscule se seraient suicidés par pendaison le 06 mars et 07 mars 1967.
Franck Marie, un des chercheurs ayant enquêté sur ce thème, a par ailleurs relevé que le texte aurait été dactylographié sur la machine à écrire de Pierre Plantard.
Pour autant il est par ailleurs admis de la communauté des chercheurs dans son ensemble que, si Pierre Plantard se serait accaparé ce matériel, il n'en demeure pas moins que celui-ci, à savoir les treize strophes - chacune en regard d'un signe astrologique- serait authentique et antérieure dans sa rédaction au dépôt par Pierre Plantard à la BNF.
Une idée couramment admise serait que Pierre Plantard, pour les besoins de la cause, aurait choisi de faire figurer le nom des trois " auteurs " ainsi que leur adresse en page de couverture , le suicide par pendaison étant là pour de nouveau ajouter de l'opacité et un zeste de sulfure accréditant l'idée d'une société secrète.
Ayant lu le rapport de Franck Marie, s'il est avéré que ces trois personnes sont décédées aux dates pré citées, il n'en demeure pas moins que nulle part ne figure une cause de leur décès, encore moins une notion de suicide par pendaison.
Il est donc égitime d'envisager que Pierre Plantard se soit emparé de trois décès, à des dates qui correspondaient à un dessein, et vis à vis d'adresses qui pouvaient servir de messagers.
Celui-ci relevant toujours de la même nature : transmettre la connaissance.
Laquelle ?
C'est ce que nous allons observer maintenant.
Débutons par le plus accessible : Gaston DE KOKER - 118 rue de Sannois à Ermont -
Il conviendra ici de se rapporter à l'histoire de la mesure du Méridien de Paris.
Extrait site valmorency.fr :
"L’origine de cette famille d’astronomes et de géodésiens français est italienne. À la demande de Louis XIV, Colbert fait venir Jean-Dominique, dit Cassini Ier (Perinaldo, comté de Nice 1625-Paris 1712), déjà célèbre astronome, qui professe tout d’abord en Italie, puis vient en France, où il se fait naturaliser. Louis XIV lui confie la direction de l’Observatoire de Paris, qu’il vient de fonder en 1672.
Cassini est un excellent observateur, dont les travaux n’ont pas toujours été appréciés à leur juste valeur. On lui doit de nombreux mémoires et études sur les planètes Vénus, Mars et Jupiter, la découverte de deux satellites de Saturne, etc. (Académie des Sciences, 1669).
La nature même de ses recherches l’amène à parcourir la France et le Bassin Parisien en particulier. Il est à l’origine des travaux sur la mesure du méridien, autrement plus précise que celle de Willebrord Snell van Royen, dit Willebrordus Snellius (Leyde 1580 ou 1591-id. 1626)3.
Dans ce but, il se rend à Sannois et à Franconville.
Pendant ses séjours dans notre région, il réside à l’hôtel appelé Maison Rouge situé au carrefour de la Croix Rouge. Son point d’observation est le moulin de Sannois, au Mont-Rouillet et la « montagne » de Franconville-la-Garenne qui n’est autre que la butte de Cormeilles-en-Parisis.
« Le Montrouillet est aussi à moitié sur la Paroisse de Ceannoy (sic), et [pour] l’autre moitié de celle d’Argentueil (sic). Le moulin est de Ceannoy. Il est fort renommé dans les observations faites par M. Cassini pour la formation de sa Carte par triangles. On a de-là une des plus belles vues qui soient aux environs de Paris..."Cette approche sera justifiée par la date du 06 mars qui marque le décès en 1619 de Cyrano de Bergerac
à ... Sannois.
Poursuivons sur la seconde adresse Bd Jean Allemanne correspondant à Louis de Saint-Maxent.
Jean Allemane ( un seul n )
Extrait du " Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français ", publié sous la direction de Jean Maitron. | Bernard NOËL Dictionnaire de la Commune Ed. Flammarion Coll. Champs 1978 P.28.29 |
Jean Allemane naquit dans le petit peuple d'un village pyrénéen. Il était le fils d'une ménagère et d'un " marchand de vins " prénommé Pierre. Sa grand-mère paternelle, ménagère illettrée qui avait fait office de sage-femme, déclara, en l'absence du père, la naissance de Jean, en compagnie de deux voisins, illettrés comme elle, un " laboureur " et un " cultivateur ". Jean Allemane fréquenta jusqu'à l'âge de dix ans l'école de Sauveterre, puis quitta son village en compagnie de ses parents. Tout jeune, il gagna Paris, y devint ouvrier typographe et se lia pour toujours au prolétariat parisien. A dix-huit ans, en 1861, il était déjà syndiqué comme il le déclara lui-même à Jaurès au congrès de Londres en 1896. Dès 1862, il subit une peine d'emprisonnement pour participation à une grève des typographes parisiens.
De nouveau, la date du 06 juin, dont nous avons à maintes reprises fait état dans nos précédents travaux et qu'il s'agit de mettre en perspective avec Pierre Corneille ( pour ceux qui découvrent le site voir nos études en cherchant dans google : 06 juin pierre corneille rennes le chateau palimpsesta ) !
Nous voici donc en terrain connu !
J'oserais dire en terrain conquis, n'en déplaise à certains.
Le troisième larron de cette tragique aventure, Pierre Feugère, 9 rue des Cordelliers ( avec une faute grossière comme auparavant - deux l au lieu d'un - grossière si l'on fait fi du fait que la lettre n en surplus sur Allemane n'est là que pour nous servir d'indice pour Cordeliers ( avec un seul l )...comme quoi Pierre Plantard respecte la règle du jeu en tout point...ce troisième larron et l'adresse qui lui est liée sera d'un abord plus aride, mais aussi plus riche.
Il conviendra ici, comme ailleurs, d'opérer une transposition et d'aller quérir la rue homonyme, rue des Cordeliers à Paris.
Une page d'Histoire est nécessaire :
(Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875)
Notice écrite en 1859. Monuments classés. Au n° 5 : ancienne académie royale de chirurgie : classement limité à certaine partie, dont les façades. Au n° 15 : réfectoire de l'ancien couvent des Cordeliers, actuellement musée Dupuytren.
Historique : dès 1300, d'après Guillot, c'était la rue des Cordèles (Cordeliers). En 1304, elle est désignée sous les noms de Saint-Côme et Saint-Damien. Avant 1672, c'était la rue Saint-Germain ; de 1672 à 1690, la rue des Cordeliers. En 1790, elle reçut le nom de rue de l'Ecole de Médecine. En 1793, on l'appela rue Marat et en l'an IV, rue de l'Ecole de Santé. Peu de temps après, elle reprit le nom de rue de l'Ecole de Médecine. Une partie de la rue de l'Ecole de Médecine, située entre la rue Dupuytren et la rue du Four, a été absorbée par le boulevard Saint-germain. Origine du nom : voisinage de l'Ecole de Médecine.
Historique : dès 1300, d'après Guillot, c'était la rue des Cordèles (Cordeliers). En 1304, elle est désignée sous les noms de Saint-Côme et Saint-Damien. Avant 1672, c'était la rue Saint-Germain ; de 1672 à 1690, la rue des Cordeliers. En 1790, elle reçut le nom de rue de l'Ecole de Médecine. En 1793, on l'appela rue Marat et en l'an IV, rue de l'Ecole de Santé. Peu de temps après, elle reprit le nom de rue de l'Ecole de Médecine. Une partie de la rue de l'Ecole de Médecine, située entre la rue Dupuytren et la rue du Four, a été absorbée par le boulevard Saint-germain. Origine du nom : voisinage de l'Ecole de Médecine.
Saint Côme et saint Damien vont nous mener à une date - à savoir le 26 septembre.
Or, cette date du 26 septembre est loin d'être anodine et va nous conduire très naturellement à cet évènement au plus près des acteurs castelrennais d'origine :
Extrait site de l'APARC (désolé le lien vers votre site ne fonctionne pas ) :
Extrait site de l'APARC (désolé le lien vers votre site ne fonctionne pas ) :
" L'an mil sep cent cinquante deux et le vingt sixième jour du mois de septembre, après avoir fait la publication d'un ban le vingt quatrième dud. mois, quatrième dimanche du courant, du futur mariage entre messire Joseph Marie d'Hautpoul, fils légitime et naturel de messire Jean Antoine d'Hautpoul, chevalier, marquis d'Hautpoul, et de feu dame noble Catherine de Bermond de Puyserguier, de la paroisse dud. Hautpoul-Félines, diocèze de St-Pons, d'une part, et demoiselle noble Marie d'Hautpoul, fille légitime et naturelle de messire François d'Hautpoul, chevalier, marquis de Blanchefort, et de dame noble Marie de Negri d'Ablès, d'autre part, au prone de la messe paroissielle, réverendissime père en Dieu Monseigneur l'évêque et comte d'Allet ayant donné dispense du second et troisième ban, comm'il paroit par ses lettres en forme du vingt deuxième du courant, insinuées et conterollées le même jour au bureau des insinuations du présent diocèze; et semblable publication ayant été faite en l'église paroissielle du lieu d'Hautpoul-Félines, avec même dispense du second et troisième ban accordé par Monseigneur l'évêque de St-Pons, comme il conste par ses lettres en forme du dix neuvième du présent mois duement insinuées et conterollées au greffe des actes eclésiastiques du diocèze dud. St-Pons et visées par mond. seigneur évêque et comte d'Allet,ayanrt gardé le tout devers moy, ensemble le certificat de kla publication d'un ban faite audf. lieu d'Hautpoul par Mr Cresme, prêtre curé, lequel certificat a été visé par mesd. seigneurs évêques, et ne s'y étant trouvé aucun empêchement de part ni d'autre, mod. réverendissime père......"
Et voici donc un démenti de plus à une idée surfaite- consistant à réduire Pierre Plantard à son rôle d'apparence - et replaçant la réalité des connaissances dont celui-ci disposait en perspective.
Indéniablement, nous voici en présence du message demeuré jusqu'alors obscur de cet opuscule du Serpent Rouge.
Tout le message ?
Un autre élément dont nous disposons désormais est le fait que cet apocryphe ne fut pas déposé le 17 janvier ( comme indiqué ). La date réelle de dépôt étant le 15 février, enregistré le 20 mars 1967. Il est tout à fait admis que la date de dépôt du 15 février ait été antidatée.
Or, le 15 février va nous mener à la date de la Chandeleur ( orthodoxe ) - et donc faire écho ou miroir à la date du 02 février - qui est pour nous le Vrai message des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin - date de la fête de la Chandeleur catholique.
Et ici, encore une fois tout est dit...
Tout ? Non pas.
Nous revenons très bientôt pour la suite...l'étrange est au rendez-vous.
En ce 7 avril 2012 - l'auteur alain C . . . . .h
http://www.light-of-truth.com/gunnartomasson/Le_Serpent_Rouge_and_Boudets_Treasure.pdf
RépondreSupprimerhttp://mysteresdelaude.com/?page_id=51
lisez mon site et ce lien ..le secret de POUSSIN est dans les étoiles!celui de rlc aussi
http://www.lesecretdepoussin.com/arcadie.php