samedi 14 avril 2012

LE SERPENT ROUGE DES ETOILES II

Au préalable, que le lecteur veuille bien prendre patience pour ce qui concerne l'explication du titre de ce chapitre, et ce sur quoi nous parviendrons au bout de l'analyse de l'opuscule hermétique " Le Serpent Rouge "


Considérant que rien, dans la production que nous évoquons ici, n'a été laissé au hasard, nous poursuivrons notre investigation en interrogeant les signes cachés - soulignés par des indices - émaillant cet écrit.

Débutons par une citation qui apparaît sur le dernier feuillet, en marge : " Si le ciel se couvre de nuages, tu seras seul ". Certains ont pu gloser sur le fait que cette citation, placée ici par Pierre Plantard, se devait de révéler l'état de solitude dans lequel celui-ci se trouvait, à cette période de son existence.
De manière plus prosaïque, nous ferons jouer de nouveau le principe du jeu des dates.
Cette citation a pour auteur Ovide, auquel est attachée la date du 20 mars ( date de naissance 20 mars -43 av JC), laquelle date va nous renvoyer vers la date de l'équinoxe, mais aussi faire écho à Isaac Newton - présenté comme nautonier du Prieuré de Sion - et serait à considérer ici pour celui-ci - puisque nous sommes dans un univers qui pourrait trouver son illustration dans la figure du Cercle - la date du 04 janvier -et nous pourrions encore poursuivre, mais craignant d'égarer le lecteur, nous nous arrêterons là.
Indice.


La page de garde du Serpent Rouge s'ouvre, ainsi que le lecteur peut l'observer, sur une illustration surmontée d'un extrait de l'Alchimie Moderne de l'abbé Théophile Moreux.
Celle-ci a pu se prêter à diverses déclinaisons sur le mode hermétique, sur lesquelles je ne porterais pas de jugement, me contentant de souligner, là encore, une correspondance en terme de date significative.*
Théophile Moreux - décédé le 13 juillet 1954 - sur cette date du 13 juillet, outre que celle-ci renvoie à la date anniversaire de l'assassinat de Marat ( renvoyant sur Charlotte Corday dont nous avions déjà croisé la route )
nous obtenons la date anniversaire du décès de Victor-Adolphe Malte-Brun, à Marcoussis...en 1889.
Victor-Adolphe Malte-Brun, géographe, fils de Conrad Malte-Brun dont nous avons déjà croisé également la route - entre autre par la référence bibliographique de l'abbé Boudet dans la Vraie Langue Celtique, avait en effet décidé de s'établir à Marcoussis :


http://vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr/Chroniques/maltebrun.htm

La question à se poser ici sera : pourquoi ce renvoi ?
Nous répondrons comme nous l'avons déjà fait pour le renvoi à partir du Couvent des Célestins de Marcoussis, par la géographie.
Ici, il conviendra de se diriger vers Google Earth - et à partir de la rue Malte-Brun ( ancien chemin de Montlhéry ) de quérir la longitude 2° 11' 17" Est - le lecteur pourra observer, que, de nouveau, il aboutit juste en-dessous de l'ancienne commanderie Hospitalière dite du Déluge !
Le procédé est identique à celui opéré par Maurice Leblanc ainsi que nous l'avons souligné :


"Le couvent des Célestins était situé rue Gambetta à Marcoussis.
Or, si nous regardons sur Google Earth, nous pourrons observer que la latitude de cette rue  va correspondre en nous dirigeant vers la longitude 2° 11 ' 17 ( soit 02 novembre 1917 - 1917 étant réduit à 17 ) à un point qui se trouve à quelques dizaines de mètres d'une ferme - celle du Déluge !
Ici, que le chercheur infatigable, et obsédé par l'idée d'aller creuser des trous ne se méprenne pas :
nous évoquons une transposition géographique.
Et donc s'il faut creuser quelque chose, c'est la question...

Ici, je me tais. " 


Le chercheur curieux, pourrait s'il le souhaite, comprendre ce que j'entends ici.
Pour cela, il conviendrait de remonter en arrière dans le temps.
Et puisque nous sommes, je me plais à le croire, en bonne compagnie, j'indiquerais que sur le plan de la localisation d'une cache à Rennes-les-Bains, j'ai bel et bien donné les éléments - latitude et longitude - qui permettent de circonscrire un périmètre très restreint de recherches.
Il est possible,mais pas certain, au demeurant, que très clairement, j'indique prochainement à quel endroit doivent s'opérer celles-ci - ceci pour une raison très simple, pour qui connaît le terrain, à savoir que le point d'entrée ne pourra être détecté qu'avec du matériel lourd - sans doute obturé qu'il est par une épaisse couche d'humus.


Si je fais ce choix de révéler, j'indiquerais également les éléments cachés- fruit de mes recherches et découvertes - que je détiens.
Il sera extrêmement difficile de les contester.


Cet aparté clos, nous achèverons notre exposé du jour, ou de la semaine, par cette note d'humour à laquelle nous ont habitué nos joyeux drilles de crypteurs.


Souvenons-nous que le Serpent Rouge, opuscule déposé à la Bibliothèque Nationale de France - BNF -  porte la date du 17 janvier 1967 - clin d'oeil obligé à la date mythique du 17 janvier -or, nous sommes ici en présence d'une mécanique à " double détente " et si l'on est un peu curieux, sur cette date du 17 janvier 1967 nous trouverons ceci :


http://www.cinemovies.fr/calendrier_fr-1-19670117.html

Nous laissons le lecteur s'imprégner des correspondances thématiques de ce film avec notre Enigme - Bibliothèque Nationale , Société secrète , faux et usages de faux - et  apprendre qu'un autre des acteurs de ce long métrage de la belle époque de Francis Blanche, se nomme Roland Dubillard, lequel fut à ses débuts le complice et partenaire artistique* d'un dénommé Philippe de Cherisey, complice notoire d'un dénommé Pierre Plantard, à l'origine du dépôt du Serpent Rouge à la BNF...


Cette année-là ( 1953 )  Roland Dubillard devait rencontrer Philippe de Chérisey, Marquis Philippe de Cherisey, devrait-on écrire, qui , dans un pied de nez, avait quitté sa noble famille pour devenir Amédée, un comédien blagueur et un auteur de canulars. Engagé par la station France-Inter pour animer chaque jour une émission bouffonne de quelques minutes, il fait appel à Roland Dubillard. Ainsi naîtra le célèbre duo Grégoire et Amédée. Tous les soirs de 18h cinquante-cinq à dix neuf heures les postes de radio diffusent cinq minutes d’exubérantes absurdités, pour la joie du plus grand nombre d’auditeurs. 

Ici, je m'incline devant le brio dont ont fait preuve nos comparses, et je donne rendez-vous prochainement au lecteur pour la suite de nos aventures...

En ce 14 avril 2012 , l'auteur alain C O . . . . h



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