dimanche 26 février 2012

PAX 681 II

Nous avons pu observer, lors de notre intervention précédente sur ce sujet, comment PAX 681, extrait du décryptage du Grand Parchemin, menait au bout du compte, aux larmes de saint Laurent ou Perséides, et pourquoi.


Si le lecteur pouvait sans trop de difficulté, admettre que le mot PAX menait à sainte Irène, fêtée le 05  avril, date anniversaire liée à Blaise de Vigenère, il était légitime qu'il put douter du second volet de notre étude ( la page 681 menant à PERSEUS ) et ce qui s'en déduisait.


Aussi avons-nous poursuivi notre investigation.
Cellle-ci nous fut profitable ainsi que nous l'allons démontrer.


C'est en compagnie de Maurice Leblanc, dans une des aventures d'Arsène Lupin, que nous proposons au lecteur de nous suivre.


La femme aux deux sourires :
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_aux_deux_sourires

L'intrigue policière est ainsi le prétexte pour Maurice Leblanc de nous entretenir de la même thématique, étant entendu que dans la trame du roman, celui-ci, par l'intermédiaire d'Arsène Lupin, accomplit le chemin inverse, c'est à dire cite les Perséides, qui est la clef de résolution de l'énigme contenue dans le roman.

C'est en effet au dernier chapitre " Le crime de Persée " que se révèle tout le génie de l'écrivain.
En l'occurence par cet extrait : 

Après une pause, Raoul précisa :
« Or, les averses de projectiles, qui se produisent d’un bout de l’année à l’autre, sont plus fréquentes et plus denses à certaines périodes fixes, et la plus connue est celle qui se produit au mois d’août, exactement du 9 au 14, et qui paraît avoir son point d’origine dans la constellation de Persée. D’où le nom de perséides sous lequel on désigne cette poussière d’étoiles filantes. Et d’où la plaisanterie que je me suis permise en accusant Persée. » 

Suivant notre logique, et les indications de Maurice Leblanc, nous avons exploré ces dates, en voici le résultat, sans appel :

- 9 aout :  Cette date nous mène à la naissance de l'Etat de Bulgarie.
L'histoire de ce pays  commença un jour précis, le 9 août 681, quand, au VIe concile œcuménique de Constantinople, un prêtre syrien dénonça dans un sermon une défaite subie par l'Empire byzantin dans la Mésie du sud du Danube, qu'il qualifia de « guerre en Bulgarie ». C'est la première mention du nouvel État créé par le chef Asparuh sur le territoire de l'empire.

Cette entrée en terme de résultat se trouve justifiée dans le roman :

"Quelques mois après, exactement à la fin du sixième mois qui suivit l’époque où la reine Olga avait quitté Paris en compagnie du roi, les cloches du royaume danubien de Borostyrie sonnèrent à toute volée pour annoncer un événement considérable " 


Bien évidemment, c'est ici 681 qu'il nous faut retenir - premier signe -


Plus loin Arsène Lupin - Maurice Leblanc se fait plus précis :


« Ce projectile, je ne doute pas que les policiers de l’enquête initiale ne l’aient vu, mais nul ne l’a remarqué, car ils cherchaient quelque balle de fusil ou quelque projectile de fabrication humaine. Pour moi, sa présence ici est la preuve indiscutable de la réalité. J’ai d’autres preuves. D’abord, la date même du drame : le 13 août, qui est un des jours où la Terre passe sous l’averse des perséides. Et je vous dirai que cette date du 13 août est un des premiers points de lumière qui aient jailli dans mon esprit."

On ne saurait mieux dire... Par l'expression premier points de lumière, Maurice Leblanc veut sans doute nous indiquer que c'est l'entrée correspondant à cette date du 13 août qu'il nous faudra prendre en compte...en premier.

Le 13 aout est fêtée une sainte homonyme à celle du 05 avril - sainte Irène de Hongrie :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_de_Hongrie


Nous rappellerons ici le jeu sur le mot PAX - eiréné - Irène comme établi sur le premier volet de notre intervention.
Le résultat ci-dessus est donc là pour nous mener à PAX.
Ainsi donc, Maurice Leblanc nous livre, par ce jeu de correspondance des dates du calendrier, les deux éléments formant PAX 681 !


Nous verrons par la suite d'autres correspondances en lien avec notre énigme et sa résolution sont contenues dans cet espace temps du 09 au 14 août, et non des moindres...Mais, par souci de clarté, nous préférons demeurer sur ces deux dates formant le couple PAX 681.


Pour autant, nous ne pouvons éviter de citer ceci, extrait d'une de nos interventions précédentes :


http://rlcpalimpsesta.blogspot.com/2011/11/nous-entrerons-dans-la-carriere-ii.html


En précisant que nous ne retirons rien de ce que nous avancions alors...

Pour demeurer dans la sphère juive au sein de laquelle nous semblons évoluer vis à vis de PAX 681
- quand bien même cet indice prendrait les atours de la chrétienté par les références à nos deux  sainte Irène , nous ne pourrons manquer de souligner que le 13 aout, dans le calendrier républicain est le jour de la myrte :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Myrte

L'opportunité de saisir cette correspondance-ci, avec la fête de soukkot en arrière-plan, tenant de manière très pertinente au fait qu'au 13 aout 1863 correspond la date de décès d'un peintre qui ne nous est pas inconnu : Eugène Delacroix...
Et que si soukkot est une fête dans la sphère du judaïsme, c'est aussi un nom attaché à certains lieux dans le registre de l'archéologie biblique :


http://books.google.fr/books?id=BlVbdjwXRXkC&pg=PA123&lpg=PA123&dq=soukkot+et+gu%C3%A9+de+yabboq&source=bl&ots=f7p8LEjiiE&sig=BgcQIXGeVVDIPCeM4HJkdY6SvRk&hl=fr&sa=X&ei=jWZKT9qWHIbG8QPY6bGRDg&ved=0CCMQ6AEwAA#v=onepage&q=soukkot%20et%20gu%C3%A9%20de%20yabboq&f=false
 Ainsi, lorsque nous évoquions précédemment la motion de l'Ars Memoriae ( Art de la Mémoire ) 
se déclinant par ce jeu de correspondance des dates du calendrier, nous ne pouvions trouver meilleure illustration.

Le combat de Jacob avec l'Ange de l'église saint-Sulpice, peint par Eugène Delacroix, se déroulant en ces lieux bibliques.

Lecteur, si tu es subjugué, crois bien que je le suis de même.
D'autant plus quand nous approfondirons un lien avec une date, en retournant à la source.

Ceci étant établi, nous ne pourrons de même passer sous silence, une conclusion qui s'impose vis à vis de la strate dite moderne de l'énigme de Rennes-le-Château.
Si Maurice Leblanc, ainsi que nous l'avons démontré, était informé du message PAX 681, c'est d'une part :
1 ) Qu'il avait en main le Grand Parchemin.
2 ) Qu'il l'avait décrypté.
3 ) Que Philippe de Cherisey, prétendant être l'auteur dudit parchemin, s'est bien moqué des crédules - même après sa mort...

Pour clore notre exposé du jour, un dernier extrait du roman de Maurice Leblanc( il est question de cinq colliers de pierres précieuses disparus )

 " Pourquoi… si elle les a mis dans un endroit où l’on ne pouvait pas les voir ? — Où ?
— Dans ce vieux vase, par exemple, qui était à portée de sa main, et où il devait y avoir, ainsi que dans les autres, des plantes grasses, ou des plantes prospérant à l’ombre. Elle n’eut qu’à se hausser sur la pointe des pieds, à tendre le bras et à déposer les bijoux sur la terre du vase. Geste tout naturel, dépôt provisoire, et que le hasard et la bêtise des hommes ont rendu définitif.
— Comment… définitif ?
— Dame ! Les plantes se sont flétries, des feuilles sont tombées qui ont pourri également, et une sorte d’humus s’est formé qui recouvre le dépôt comme la plus inaccessible des cachettes. » 

N'est-ce pas ? 

A suivre - l'auteur alain C . . . . . h

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