jeudi 16 février 2012

SAUT QUALITATIF

Que le lecteur veuille bien excuser notre absence temporaire due à un surcroit d'activité annexe.
Etant seul maître à bord, nous ne poursuivrons pas, comme annoncé précédemment, sur la rue Visconti de Paris,dont la lecture mérite quelque réflexion.
Cette destination fera sans doute l'objet d'un rajout dans le futur essai à venir.


Poursuivant nos recherches en temps réel, et focalisant sur la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, dont la lecture que nous pouvons en faire s'enrichit de manière perceptible, ainsi que le lecteur en prendra connaissance bientôt, il nous a semblé utile de faire part d'une découverte qui, sur le plan qualitatif, jouera sans doute dans les temps futurs un rôle prépondérant.


Nous allons pour cela nous diriger page 179 de la Vraie Langue Celtique, ou il sera question de l'étymologie de la ville de Lyon :


" Ces mots dérivent du celtique
" dun, qui signifiait une
" éminence, une colline, ainsi que nous l'apprend
" Clitophon dans un traité attribué à Plutarque "



Il y a ici une de ses subtilités dont l'abbé Boudet est coutumier, jouant sur l'homonymie pour mieux dissimuler le message réel destiné au chercheur, en effet Clitophon peut renvoyer dans le contexte de la Vraie Langue Celtique sur :


" Clitophon né à Rhodes, décrivit aussi la Géographie de plusieurs pays; entre autres celle d'Italie & des Gaules; ouvrages qui se sont perdus, & qui seroient pour nous fort intéressans. Il avoit aussi mis au jour la description des Indes, dont Plutarque & Stobée ont fait mention. " Auteur de traité sur l'étymologie des noms de lieux ainsi qu'indiqué. "


Mais aussi sur le fait que :

Clitophon est un dialogue d'authenticité douteuse attribué à Planton, l'intérêt de ce dialogue réside vis à vis de l'énigme qui nous occupe dans un lien intrinsèque à ce dialogue.
A savoir :

(410a-b) : Lorsque Socrate définit la justice, il cite Simonide de Céos, que Clitophon combat.
Simonide de Céos était un poète lyrique grec dont l'Histoire retient le nom pour être à l'origine d'une discipline d'une richesse incomparable dont le lecteur voudra bien prendre connaissance avant de poursuivre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_de_m%C3%A9moire


Naviguant en des eaux hermétiques, voire occultes, le lecteur pourra également s'imprégner de cet exposé érudit et illustratif :


http://jacky.lorette.pagesperso-orange.fr/chasse/22-%20L%27Art%20de%20la%20m%E9moire.htm

Maintenant, j'invite le lecteur à méditer quelque peu sur la méthode principale dont nous avons fait part depuis des mois, méthode ou procédé reposant essentiellement sur les correspondances de dates, ceci au travers de diverses modalités, provenant de diverses sources, et qui, au fur et à mesure de l'avancée de mes travaux, se recoupaient, et finissaient par former des signifiants, dans des registres différents - nature du ou des dépots,
longitude et il suffira ici au lecteur d'appréhender les nombreuses correspondances relatives au Méridien de Paris dans mes écrits , jeu de transposition géographique, etc...


En clair, le procédé mis en lumière par les soins de votre serviteur relèvent de l'Art de Mémoire, nonobstant le fait qu'ici le jeu est inversé...
L'Art de Mémoire associe en effet des lieux ( locis )  à des idées fortes ou concepts. Ici, vis à vis de l'énigme de Rennes-le-Château, nous pourrions dire que l'exercice de cet Art va associer des dates du ou des calendriers utilisés, en effet miroir ou en correspondances ou en écho -  dans l'objectif de mener à un lieu bien précis.
Cela, pour le registre dans lequel nous nous plaçons et dans lequel nous nous situons de manière temporelle :
la découverte du dépôt de Rennes-les-Bains.
Les exemples pourraient être multipliés dans la thèse que nous avons avancé précédemment, nous choisirons celui-ci, qui nous semble d'une clarté absolue :


Il est passé en faisant le bien - A celui qui passe de faire le bien - deux citations dans deux sources différentes renvoient, nous l'avons signalé en son temps, à la conversion du centurion Corneille par l'apôtre Pierre, et donc, en matière de calendrier à une date qui est celle du 02 février.
Date étroitement liée au message des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin...et à un lieu.
Le procédé mnémotechnique mis en oeuvre ici était donc, à partir de cette citation, d'englober, de manière invisible pour le profane, mais claire pour l'initié, ce message.
Ainsi, nous affirmerons que la référence aux douze palais dans la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, référence reprise par Pierre Plantard dans sa préface, signifie douze palais de mémoire.
Chacun d'entre eux composé d'autant de correspondances de dates que nécessaires...
Pour ce qui concerne l'Art de mémoire, le lecteur ou chercheur curieux pourra trouver des lien entre l'exercice de cet art et le tarot ou l'astrologie...A charge pour lui de décrypter, par exemple dans les peintures du Tarot de Pierre Plantard, le message qui y est dissimulé.


Pour autant, et ici, nous nous situerons dans la spéculation : le lecteur averti qui m'aura accompagné jusqu'ici et suivi depuis quelques mois, pourra observer que nous avons également mis en avant un certain nombre de points géographiquement disposés, la plupart étant sous la forme de Croix ou calvaires, mais pas que , sur un territoire plus large dépassant la seule réalité des deux Rennes.
La Croix Rouby de Couiza, comportant des dates, et sur laquelle nous avons pu travaillé et rendre compte, participe de cette singularité.
Il est probable que, concernant cette architecture invisible disséminée sur le territoire, nous soyions là en présence d'un mystère qui dépasse le seul cadre du trésor monétaire et ou historique, cadre dans lequel je m'inscris, et sur lequel je n'ai plus guère de doutes quant à son existence réelle, mais face à un projet et une intentionnalité sans doute fantastique, sur lequel je ne me prononcerais pas, mais qui ouvre des perspectives prometteuses...


D'aucuns ont émis l'idée d'une géographie sacrée, qui serait un des registres de l'énigme de Rennes-le-Château.
Il est possible que cette thèse puisse trouver son illustration et son explication en raisonnant selon cet Arcane qu'est l'Art de mémoire.


A suivre - l'abbé Boudet nous entretient-il de l'Art de mémoire ?


En ce 16 février 2012 - l'auteur alain C . . . . . h

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire