vendredi 25 novembre 2011

NOUS ENTRERONS DANS LA CARRIERE II

Avant que d'entreprendre notre exposé sur le thème des 7 dormants d'Ephese et le rapport que cette légende pourrait entretenir avec notre énigme, ce rapport pouvant s'illustrer sous l'angle du symbolisme, il nous semble opportun de poursuivre notre analyse de la Circulaire interne du Prieuré de Sion, sous la plume experte de Pierre Plantard, en date du 04 avril 1989.

Comme nous pensons l'avoir démontré au lecteur cette circulaire comporte, comme de coutume, un arrière-plan invisible pour celui ou celle ne possédant pas la bonne clef de lecture.

Ainsi, après avoir exposé vers quel résultat nous dirigeait la date du 19 juillet 1870, nous examinerons ce qui suit :
" l'autre partie ( des archives ) le 13 aout 1870 dans une malle à Guernesey "
Il nous paraît essentiel de bien relever que les archives dont il est question, celles du Prieuré de Sion, sont, à un moment donné dans cette circulaire, dites séparées en deux parties distinctes, en deux endroits différents.
Et si, par archives, nous comprenons un autre matériel,d'une importance considérable puisque ce matériel ne serait rien d'autre que l'objet - peut-être partiel mais O combien précieux - de notre recherche, le lecteur voudra bien suivre ce qui suit avec le plus grand intérêt.

Le 13 aout 1870, Victor Hugo, en effet, déposa dans une malle quelque chose qui n'a rien à voir avec quelque archive du Prieuré de Sion, mais possiblement à voir avec l'énigme :
voir sur le lien page 229 :


http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1967_num_19_1_2345

Voici de quoi titiller notre légitime curiosité.
Pourquoi Pierre Plantard nous dirige-t-il vers cet indice, sans doute fondateur qu'est ce poème, dont le titre à lui seul : Dieu , appelle réflexion ?
Dieu est un vaste poème de Victor Hugo.
Commencé dès 1855 (Hugo en lut des passages à ses amis et à sa famille cette année-là), le poème a connu à peu près le même destin que La Fin de Satan. Cependant, à la différence de ce dernier, Hugo y puisera parfois des groupes entiers de vers pour les réutiliser dans d'autres projets (par exemple pour Religions et religion).
Dieu fait partie avec La Fin de Satan et La Légende des Siècles d'un immense ensemble destiné à décrire les trois faces de l'Être. Le poème se présente sous la forme d'une quête intérieure et mystique, mais ne possède pas la vigueur narrative des Petites Epopées ni le caractère épique et frappant de La Fin de Satan, ce qui en rend la lecture plus difficile. Le poème fut publié de manière posthume en 1891.

Ce poème est un monument, comme tel , sans doute, se doit-il d'être approché en plusieurs étapes, et votre serviteur n'aura pas la prétention d'écrire qu'il a lu dans son entièreté cette épopée habitée du souffle mystique du grand poète.
A contrario, nous aurons relevé cet extrait, dont le fond ne peut que raisonner immanquablement aux passionnés de l'affaire de Rennes-le-Château :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/6histoire/a_d/19_hugo_etchmiadzine.htm

Ainsi que relevé ci-dessus, Etchmiadzine en Arménie renvoie à un édifice pour le moins singulier, l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés, et sa représentation de l'Arche d'Alliance mosaïque...

http://architecture.relig.free.fr/germigny.htm

(sur le site  menu à gauche - visite )

S'il n'était qu'un message contenu dans ce poème Dieu de Victor Hugo ( mais sans doute celui-ci dévoilera-t-il si ce n'est tous ses secrets, du moins une part non négligeable de ceux-ci, que ce soit de notre fait ou d'un acteur extérieur ) celui-ci mérite que l'on s'y arrête.
Car, tout de même, cette Arche d'Alliance, nous la rencontrons trop souvent depuis le début de notre démarche de décryptage pour que cela ne soit que le fruit du hasard !
Nous pourrions écrire même qu'ici il s'agit d'une constante.

Sur Germigny-des-Prés,et son rapport avec Rennes-le-Château, il sera sans doute intéressant de souligner qu'une consoeur chercheuse, Geneviève Beduneau, sera parvenue, par sa propre démarche et partant de son propre matériel de recherches, sur ce même édifice.
Nous lui ouvrirons bien évidemment notre espace d'expression si celle-ci souhaite inclure une synthèse explicative.

Pour l'heure, poursuivons notre examen de la Circulaire interne du Prieuré de Sion du 04 avril 1989.

Nous reprendrons sur cet extrait " le 14 juillet 1870... Victor Hugo planta le chêne des Etats-Unis d'Europe "
Nous voici en présence d'une modalité nouvelle vis à vis de cette circulaire, ou chaque mot , chaque information semblent pesés.
Date réelle et fait réel cette fois ! Mais ainsi que nous l'apprendra ce lien :

http://www.hautevillehouse.com/jardin.html

Renvoi vers une autre date ainsi que nous le souligne, non pas Pierre Plantard, mais Victor Hugo lui-même, en pleine conscience de ce vers quoi mène celle-ci :

"Aujourd'hui 14 juillet 1870, à une heure de l'après-midi, mon jardinier Tourtel m'assistant en présence de mon fils Charles, petit Georges et petite Jeanne étant là, j'ai planté dans mon jardin le gland d'où sortira le chêne que je baptise : "Chêne des Etats-Unis d'Europe". Dans une lettre à Paul Meurice, il écrivit : " Il ne peut sortir de cette guerre que la fin des guerres et que les Etats-Unis d'Europe. Vous les verrez. Je ne les verrai pas. Pourquoi ? C'est parce que je les ai prédits. J'ai le premier, le 17 juillet 1851, prononcé (au milieu des huées) ce mot : "les Etats-Unis d'Europe". Donc j'en serai exclu. Jamais les Moïses ne virent les Chanaans".

Moïse et Canaan ne pouvant que renvoyer à la longue pérégrination du peuple hébreu , guidé par son prophète Moïse, avant que d'atteindre sa destination finale.
Pérégrination sous la haute protection divine, incarnée ici par l'Arche d'Alliance...

*De la sortie d'Egypte jusqu'au pays de Canaan, l'arche est portée par les hébreux. Après leur installation dans le pays de Canaan, l'arche demeure à Guilgal, puis à Silo.

Et nous voici donc en présence de cette date cachée du 17 juillet, ce vers quoi nous nous dirigeons en pleine conscience, d'ici , courtiser le secret :

17 juillet :
Dans le calendrier républicain le jour du blé.
17 juillet 1793 - exécution de Charlotte Corday que nous avions évoqué précédemment, en soulignant sa parenté avec Pierre Corneille, née le 27 juillet 1768.
Suivant la logique de renvoi systémique sur lequel nous nous appuyons, nous explorerons
le 27 juillet :

1759 - décès de Pierre Moreau de Maupertuis
l’astronome et mathématicien français Pierre Moreau de Maupertuis (1698-1759), membre de l’Académie Française et de l’Académie des Sciences de Berlin, possède encore deux monuments : celui de Saint-Roch et celui de l’église de Dornach, en suisse, dans laquelle il avait été primitivement inhumé.

Mais aussi encore cette constante :

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7718/Les-Sept-Dormants-d-Ephese.html

Nous nous autoriserons une pause, afin de laisser au lecteur la disponibilité d'esprit nécessaire à une bonne appréhension de ces informations.
Nous n'avons pour autant pas achevé notre lecture en profondeur de la Circulaire du Prieuré de Sion, et c'est bien par ce complément que nous débuterons notre prochaine intervention.

En ce 25 novembre 2011 - jour de la Sainte Catherine -
l'auteur alain C . . . . . h

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