mardi 13 mars 2012

BERGERE PAS DE TENTATION

Nous ouvrons un nouveau chapitre consacré à un second fragment de la phrase mythique (Bergère, pas de tentation, que Poussin Teniers gardent la clef   PAX, DCLXXXI ( 681) par la Croix et ce cheval de Dieu, j'achève ce daémon de gardien à midi pommes bleues ) .


Il n'aura pas échappé au lecteur, dans la mécanique de concordance de dates qui sert de support et de révélateur à mes recherches et découvertes , le fait que certains personnages historiques réapparaissent au détour d'un fil d'Ariane, et nous conduisent à bon port.
Pour oser un parallèle et faire oeuvre de pédagogie, nous pourrions comparer le système des calendriers à un plan de métro, ou certaines dates feront office de correspondances.


Ainsi en est-il, de la figure emblématique de Jeanne d'Arc, que nous avons vu se dessiner dernièrement en filigrane de notre enquête.


Il est vrai que sur sa date de naissance le 06 janvier nous avons croisé :
1°) Dans le calendrier républicain - le jour de la marne ou pierre de France.
2°)  Date anniversaire de naissance de Heinrich Schliemann - archéologue de son état -
3°) La date de l'épiphanie - les Rois mages.


Sur sa date de décès le 30 mai :
1°) Lien avec Henri de Bonnechose - bien connu des aficionados de l'Enigme.
2° ) Au quel nous rajoutons un nouveau venu : François Boucher - Peintre de son état 18ème siècle.
Nous verrons par la suite pourquoi.


Attachons-nous donc à notre héroïne nationale, qui n'appartint jamais qu'à un seul camp : la France.
Pour peu que le lecteur ait un tant soi peu étudié l'existence de Jeanne , ne lui auront pas échappé le fait que celle-ci était de condition modeste, puisque bergère, et, qu'après avoir été trahie par l'Eglise et abandonnée par ceux-là mêmes pour qui Jeanne s'était battue, adoptant sa posture de résistante jusqu'au bout, Jeanne refusa de se soumettre à la tentation d'abjurer ( en particulier sur l'existence des " voix " ) s'en remettant à celles-ci sur le bûcher.
Ainsi le 21 mai 1431, au terme de qui doit être sa dernière nuit, Jeanne prise d' un moment de faiblesse, se rétracte et signe un document par lequel elle accepte de se soumettre à l'Église et de reprendre ses habits de femme. La sentence de mort est commuée en un emprisonnement à vie.
Jeanne revient dans sa cellule au grand mécontentement des Anglais qui auraient voulu une exécution rapide. Mais, quelques jours plus tard, craignant à juste titre pour sa vertu, elle reprend ses habits d'homme et invoque à nouveau ses voix, ce qui lui vaut d'être cette fois condamnée au bûcher comme relapse.


L'existence de Jeanne est illustrée par un lieu qui est la chapelle de Bermont, à proximité de Domrémy.
Dans son enfance, elle y venait en pèlerinage presque tous les samedis et portait des cierges devant la statue de la Sainte Vierge.
La chapelle a été fondée au XIe siècle par l'abbaye de Bourgueil (abbaye bénédictine du diocèse d’Angers), sur les terres de l'évêque de Toul. Une bulle datée de 1004 du pape Sylvestre II cite la chapelle de Bermont comme appartenant à cette abbaye. Elle est à l’origine dédiée à Notre Dame. Le culte de saint Thibaut de Provins, mort en 1066 en Vénétie  et canonisé en 1073, s’y ajoute à la fin du XIe siècle, au retour de ses reliques, en Champagne, en 1075.

C'est ici que nous allons trouver l'une des correspondances dont nous entretenions le lecteur au début.
La modalité choisie est celle de la fête de saint Thibaut, ainsi que nous l'avons pu observer en d'autres circonstances sur d'autres dates liées à tel ou tel autre saint.
Saint Thibaut meurt le 30 juin 1066 à Salanique ( Italie ) ( fête locale le 30 juin ).

Sur cette date anniversaire du 30 juin nous obtenons deux entrées remarquables :

1° ) Jean-Dominique Cassini, dit Cassini IV ou le comte de Cassini, né à l'Observatoire de Paris le 30 juin 1748.
2° ) En 1649 date de décès de Simon Vouet - peintre que nous avons déjà rencontré en l'église San Lorenzo in Lucina - ( voir PAX 681 IV ) - auteur du tableau " La tentation de saint François " sis en cette église.


La tentation est grande pour nous d'aller derechef vers les  dates en lien avec  saint François :
1° ) Mémoire obligatoire le 04 octobre - date qui recoupe la date de décès de Gérard de Ridefort - 04 octobre 1189 - que nous avons déjà croisé ( voir )
2°) 17 septembre :
" Le pape Benoît XI voulut honorer par un anniversaire solennel et un office public, cette grâce qui n'avait jamais été accordée auparavant à la sainte Eglise. Le souverain pontife Sixte V ordonna d'insérer, dans le martyrologe romain, la mémoire des Stigmates de saint François, au 17 septembre. Le pape Paul V étendit cette fête à l'Eglise universelle dans le but d'éveiller l'amour de Jésus crucifié dans tous les coeurs."


Element nouveau et que nous incorporons à notre raisonnement : le 17 septembre 821 -
Une charte de Louis Ier le Pieux ou le Débonnaire accorde la protection royale à Castellanus et à sa communauté déjà importante de l'Abbaye Sainte Marie d'Arles sur Tech, dans le Roussillon reconquis sur les Sarrasins par son père Charlemagne.


Nous opérons ce choix qui n'a rien d'arbitraire, en rapport à la présence attestée de l'abbé Saunière en cette cité et des liens que celui-ci a pu entretenir avec certaines autorités ecclésiastiques du crû.
Le lecteur pourra trouver de lui-même d'autres interventions sur ce sujet par internet en associant " abbé saunière et Arles-sur-Tech ".


Ceci ouvre une perspective puisque nous avons débuté par " Bergère pas de tentation ", et que le chemin logique suivi jusqu'ici nous mène en un lieu que Saunière fréquenta avec un intérêt certain.
Le codage du Grand Parchemin - et son existence même - est tardif - puisque nous devons prendre en considération les dates en rapport avec Saunière et Henri de Bonnechose - donc au mieux fin 19 ème siècle.
Nous nous risquerons, ici, à émettre une hypothèse.


Auparavant, il conviendra de définir ce qui peut nous intéresser en la cité d'Arles sur Tech pour ce qui concerne notre présente enquête ( il n'est pas improbable que nous explorions plus tard d'autres éléments répertoriés par d'autres chercheurs - cette fois selon notre propre grille de lecture - nous gageons que les résultats que nous obtiendrons seront significatifs )
Mais ne perdons pas le fil.
Un vestige archéologique est situé sur cette commune :


http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Caixa_de_Rotllan


Celui-ci, tout naturellement, nous mène à la bataille de Roncevaux, qui eut lieu le 15 aout 778.
Le 15 aout, outre l'Assomption de Marie, est dans le calendrier républicain le jour du Lupin.
Ceci, bien évidemment, alors que nous connections auparavant avec l'oeuvre de Maurice Leblanc ( voir PAX 681 ) nous fait signe.
Le 15 aout est également le jour anniversaire de la naissance en 1717 de :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Carmontelle


Sur lequel nous nous attardons car sa date anniversaire de décès - un 26 décembre - rencontre en effet miroir la date de décès de Heinrich Schliemann -  


Fort de ces deux informations - Lupin et parc Monceau - nous investiguons l'oeuvre de Maurice Leblanc.
En 1908 est édité " Arsène Lupin contre Herlock Sholmès " qui regroupe deux nouvelles, dont une ayant pour titre : " La lampe juive " a pour cadre d'action le parc Monceau ainsi qu'un hôtel particulier sis au 18 rue Morillo.
L'intrigue principal de cette nouvelle repose sur le vol d'une Menorah - celle-ci contenant un bijou  d'une extrême richesse - une chimère en or sertie de pierres précieuses nous précise l'auteur- pour résoudre ce nouveau mystère Arsène Lupin ( Maurice Leblanc ) va avoir recours encore une fois à une énigme codée - la résolution de celle-ci étant exposée à la fin sous ces termes :


" Sholmès repassa au crayon les lettres et les chiffres.
CDEHNOPRZEO-237.
– Eh bien ? fit M. d’Imblevalle, c’est la formule que vous venez de nous montrer vous-même.
– Non. Si vous aviez tourné et retourné cette formule dans tous les sens, vous auriez vu du premier coup d’œil, comme je l’ai vu, qu’elle n’est pas semblable à la première.
– Et en quoi donc ?
– Elle comprend deux lettres de plus, un E et un O.
– En effet, je n’avais pas observé…
– Rapprochez ces deux lettres du C et du H qui nous restaient en dehors du mot « répondez » et vous constaterez que le seul mot possible est ECHO.
– Ce qui signifie ?
– Ce qui signifie l’Écho de France, le journal de Lupin, son organe officiel, celui auquel il réserve ses « communiqués ». Répondez à « l’Écho de France, rubrique de la petite correspondance, numéro 237 ». C’était là le mot de l’énigme que j’ai tant cherché, et que Lupin m’a fourni avec tant de bonne grâce. J’arrive des bureaux de l’Écho de France. "


Voici pour la petite histoire...La Grande Histoire, elle, se joue dans les coulisses de l'oeuvre littéraire, et si code il y a, la vraie résolution de celui-ci, en lien avec l'énigme de Rennes-le-Château, se dissimule en filigrane dans ces deux données : ECHO - 237 .


C'est dans la mythologie que nous allons découvrir la nymphe Echo - qui comme son nom l'indique est associée aux phénomènes acoustiques.
Dans le récit l'injonction " Répondez "- l'écho répond - " Répondez dez dez dez "  était bien mise en avant comme indice - ceci parce que nos initiés sont des gens sympathiques,dotés d'une bonne dose d'humour, mais aussi parce qu'ils sont beaucoup plus soucieux de dire que de taire....


Un peu comme votre serviteur.


La nymphe Echo :
Sa légende fait l'objet d'un chapitre dans l'immense oeuvre d'Ovide " Les métamorphoses " - ceci au Livre III
Suivant le plan dressé par Maurice Leblanc, qui, fort opportunément nous dirige vers cette oeuvre, en ce livre troisième, ceci  sous prétexte du titre d'un organe de presse, et obéissant à l'indice 237 - qui est en fait  la numérotation en nombre de vers des métamorphoses d'Ovide - ainsi que suit dans ce lien dont l'approche psychanalytique du mythe ne peut qu'enrichir notre appréhension de l'énigme - et dont les notes ( ici la 13 en bas d'exposé ) se révèlent utiles pour illustrer notre propos.


http://www.cartels-constituants.fr/contenus/documents/7244.pdf

Pour autant, si intentionnalité il y a de la part de Maurice Leblanc, que pourrait être la teneur du message ?
Sur le registre du pratique, le voici sur ce lien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Act%C3%A9on

Le lecteur aura bien évidemment fait le lien avec le tableau de François Boucher, en compagnie duquel nous avons débuté notre exposé...Je ne saurais trop lui recommander d'admirer quelques minutes cette splendide évocation...La gente masculine, j'en suis certain, en tirera quelque satisfaction...

Si françois Boucher semble bien être au coeur de ce montage singulier, et complexe, la question mérite d'être approfondie...
C'est dans sa production que la réponse réside.
Il est en effet une figure emblématique du siècle qui fit l'objet ou le sujet de plusieurs des tableaux de François Boucher, qui est plutôt connu pour des représentations mythologiques et pastorales : madame de Pompadour.
Celle-ci décède le 15 avril 1764.


En correspondance nous obtenons deux entrées remarquables :
1°) Le 15 avril 1452 naissance de Leonard de Vinci - présenté comme nautonier du Prieuré de Sion.
2°) le 15 avril 1707 naissance de Leonard Euler, mathématicien et physicien.

Ainsi donc, par le jeu subtil que nous venons de démontrer, parvenons-nous sur l'auteur du  second dispositif ( le saut du cavalier d'Euler )  - le premier étant le chiffre de Vigenère - qui fut utilisé pour crypter ( et décrypter ) le Grand Parchemin à l'origine de la phrase :
(Bergère, pas de tentation, que Poussin Teniers gardent la clef   PAX, DCLXXXI ( 681) par la Croix et ce cheval de Dieu, j'achève ce daémon de gardien à midi pommes bleues ) .

Nous avions fait état précédemment - dans PAX 681 - de la connaissance par Maurice Leblanc du sens à donner à ces deux éléments, et ou cela nous menait, force nous est de reconnaître qu'un second signe, et des plus pertinents, nous est adressé ici.

Nous questionnions l'énigme sur le rôle exact joué par le père d'Arsène Lupin, et, sans encore tirer de conclusions définitives, nous paraît envisageable que Maurice Leblanc, ce grand amateur de cryptogrammes, de message caché, de numérologie, ne soit l'auteur du Grand Parchemin de Rennes le Château.

Dans une seconde partie nous explorerons sur cette même thématique, en reprenant les mêmes élements, sur le principe " ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ".
N'étant pas du tout versé dans cette science, nous ne pourrons qu'effleurer le sujet.

En ce 13 mars 2012, l'auteur alain C . . . . . h

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