1 ) Les sept dormants d'Ephese.
2 ) Carrières et catacombes de Paris - Le lien avec l'énigme de Rennes-le-Château
Nous ouvrons aujourd'hui un nouveau chapitre consacré à l'examen de La Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, selon la méthode de concordance des dates, et l'usage des calendriers.
Comme le lecteur pourra le juger, les résultats ne souffrent ici d'aucune contestation, quoique certains puissent juger du contraire...
Libres à eux de nier des évidences.
Il nous a semblé opportun de débuter sur un constat dressé par d'autres chercheurs, qui ont relevé l'usage fréquent par notre abbé d'un mot, dans la VLC, mot que nous pourrions qualifier de mot-clef : le mot blé.
Ainsi ce n'est pas moins de 32 fois que ce mot apparaît dans l'essai de l'abbé Boudet.
Notamment aux pages 166-167 et 294-295, ce qui ne doit sans doute rien au hasard...
Cohérent avec notre démarche, nous sommes allés quérir le jour du blé dans la calendrier républicain.
Qui nous amène à la date du 17 juillet :
1793 : exécution de Charlotte Corday ( descendante de Pierre Corneille ) née le 27 juillet 1768.
que nous avons précédemment croisé - habitués que nous sommes aux renvois systémiques nous relevons à la date du 27 juillet - en 1759 - la date de décès de Pierre Louis Moreau de Maupertuis - que nous avons précédemment croisé, en l'église Saint-Roch de Paris.
Voir nos interventions précédentes.
Si système de concordance de dates ou de calendriers il y a dans la VLC, celui-ci pourrait trouver son illustration dans le choix de dates concernant des personnages cités par l'abbé Boudet . Sans prétendre être exhaustive, notre étude va donc s'attacher à un certain nombre de personnages illustres, cités par Boudet, dans sa bibliographie, ainsi que relevé par une chercheuse sur le lien suivant :
http://www.renneslechateau.com/francais/mclignon.htm
Nous débuterons par Louis Figuier, cité notamment page 255 à 257 de la VLC , dans cet extrait ou l'abbé Boudet nous entretient de la pierre de trou ou hache celtique..
Louis Figuier né le 15 février 1819 - à cette date du 15 février correspond dans la modalité du calendrier républicain le jour du noisetier :
Le noisetier serait une des rares espèces de l'ère secondaire(- 70 millions d'années) à avoir survécu jusqu'à nos jours.
De tout temps le coudrier apparaît dans la littérature si l'on s'en réfère notamment à Virgile : il est dit dans les Bucoliques que les coudriers et les fleuves ont été témoins de la douleur des nymphes occasionnée par la mort de Daphnis. Par ailleurs, dans Tristan et Iseult , l'amour existe à la seule condition que le coudrier puisse s'enlacer au chèvrefeuille. Dans le cas contraire, les deux dépérissent. Le coudrier a toujours été source d'histoires magiques. Il était utilisé pour des incantations par les druides. Il a aussi été utilisé par les sourciers et les chercheurs d'or.
A la date du 15 février 1288 élection du Pape Nicolas IV ( voir notre étude sur la pierre de Coume Sourde)
Le 15 février est aussi la date choisie dans l'église orthodoxe pour la fête de la Chandeleur, date ou était fêtée, dans l'antique Rome, le dieu de la fertilité : Lupercus.
Sur la Chandeleur voir notre étude sur Nicolas Poussin et le 02 février...
Date également attribuée au culte de l'ours.
Le lecteur aura bien l'obligeance de reconnaître que jusqu'ici nous recoupons des éléments essentiels dont nous avions déjà fait part, à partir d'autres sources...
Le culte de l'ours du 02 février pourrait ici se prêter à un montage des plus subtils de notre abbé, qui semble avoir plus d'un tour dans sa besace.
En effet l'extrait dont il est question dans la VLC cite la ville de Pressigny le Grand - ville à laquelle est associée Saint Martin de Tours - apôtre de la Gaule, dont la fête se situe le 8 novembre - Saint Martin de Tours décède le 08 novembre 397 et est enterré le 11 novembre.
La période du 08 au 11 novembre est d'ailleurs nommée l'été de la Saint-Martin.
Martin, évêque de Tours depuis le 4 juillet 371, visitait fréquemment les nombreuses paroisses qu'il avait fondées en Touraine. C'est à Candes-Saint-Martin, au confluent de la Vienne et de la Loire, que Martin de Tours mourut le 8 novembre 397, à l'âge de 81 ans. Martin s'y rendit afin d'apaiser un désaccord entre les clercs. Une fois la querelle règlée, il voulut repartir, mais il sentit que ses forces l'abandonnaient, et mourut au milieu de ses frères. Au moment de sa mort, des moines de Ligugé et de Candes étaient présents. Les deux congrégations revendiquaient la dépouille de Martin. Dans la nuit, défiant la vigilance des Poitevins, les Tourangeaux firent passer le corps par une fenêtre de l'oratoire dans l'intention de lui faire remonter le cours de la Loire jusqu'à Tours. Selon la légende, les Tourangeaux embarquèrent la dépouille du saint évêque dans la lumière et les chants ; tout au long de la remontée de la Loire du bateau funéraire, et plus particulièrement au lieu dit "le Port d'Ablevois" (Alba via - la voie blanche) à la Chapelle Blanche (Capella alba), aujourd'hui appelée La Chapelle-sur-Loire, les buissons des rives se couvrirent de fleurs blanches. C'est de là que vient l'expression "l'Été de la Saint Martin". Parvenus à Tours, le 11 novembre, ils furent accueillis par des milliers de Tourangeaux. Le saint évêque fut alors enterré dans le cimetière chrétien.
L'expression "l'Été de la Saint Martin", employée au 17e siècle par Madame de Sévigné, s'appuie sur la légende du refleurissement des bords de Loire, un renouveau du printemps à l'entrée de l'hiver. À cette période de l'année, touchée par des vents de sud-ouest, la France bénéficie souvent d'un redoux dans les jours qui suivent la Saint Martin. On parle à cette occasion de "l'Été de la Saint-Martin".
Or, le 11 novembre au moyen-âge est la fête de l'ours.
Le lecteur pourrait penser que cette extension-ci force un peu le trait.
Ainsi que nous allons le démontrer, elle se justifie, et de quelle manière !
Saint Martin est également fêté le 04 juillet, jour anniversaire de sa consécration épiscopale.
Le 04 juillet est le jour ou la Terre est à son aphélie, c'est à dire la plus éloignée de son étoile centrale : le soleil. Date fluctuante du fait du phénomène de la précession des équinoxes.
Mai aussi, surtout devrions-nous écrire ! Le 04 juillet 1187 se déroule un évènement majeur dans l'Histoire des croisades, qui marquera la défaite du camp occidental de manière durable : la bataille de Hattin.
Durant cette bataille,qui se déroula près de Tibériade, aux cornes de Hattin, l'armée croisée perdit une relique de la plus grande importance : la Vraie Croix ...
Mais par-dessus tout, et à ma connaissance aucun chercheur n'a encore établi le lien suivant, une tradition assez tardive remontant au moyen-âge, fait correspondre les cornes de Hattin au lieu ou se déroula le sermon sur la montagne de Jésus !
http://books.google.fr/books?id=-bqbBLHw0ocC&pg=PA55&lpg=PA55&dq=cornes+de+hattin+et+sermon+sur+la+montagne&source=bl&ots=z9TVlbDe9f&sig=DYNvhBc17YCZ7_0VUT33OHw9x-4&hl=fr&ei=x_TlTqZ2g5U6qa7UxAQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CB4Q6AEwAA#v=onepage&q=cornes%20de%20hattin%20et%20sermon%20sur%20la%20montagne&f=false
Ici, le lecteur voudra bien prêter toute son attention.
L'église de Rennes-le-Château s'orne d'une fresque des plus connue de la part des chercheurs : la fresque de la montagne fleurie illustrant ce passage des évangiles du sermon sur la montagne !
Et voici comment nous renouons avec un élément majeur de l'énigme, en lui apportant l'éclairage nécessaire.
Entre autres,et donc de manière non exclusive, ce lien à effectuer avec la date de la Chandeleur du 02 février ( voir notre étude Nicolas Poussin ).
J'indiquais plus haut que l'extension du principe trouverait sa justification.
Voici comment : notice bibliographique de la VLC - Vicomte De Chateaubriand.
Né à Saint-Malo le 4 septembre 1768 -
le 4 septembre 1784 décès de César-François Cassini, comme l'ensemble des membres de la famille Cassini résida à l'Observatoire de Paris, et travailla sur le Méridien.
le 4 septembre est aussi la saint Moïse - prophète de l'ancien testament.
Chateaubriand décède le 04 juillet 1848 ...
extrait de la VLC ou est cité Chateaubriand ( itinéraire de Paris à Jérusalem ) :
<< Plusieurs voyageurs, entre autres Troïlo et d'Arvieux, disent avoir remarqué des débris de murailles et de palais dans les eaux de la mer Morte. Ce rapport semble confirmé par Maundrell et le père Nau. Les anciens sont plus positifs à ce sujet ; Josèphe, qui se sert d'une expression poétique, dit qu'on aperçoit au bord du lac les ombres des cités détruites. Strabon donne soixante stades de tour aux ruines de Sodome, Tacite parle de ces débris : comme le lac s'élève ou se retire selon les saisons, il peut cacher ou découvrir tour à tour les squelette des villes réprouvées. »
Considérant que, sans doute, chaque extrait de la VLC renvoyant à une source bibliographique serait codé selon la même méthode de correspondance de dates, il sera utile de s'arrêter ici sur Strabon, auteur antique et géographe, dont l'ensemble de l'oeuvre sera traduite pour la première fois par l'érudit italien Guarino Véronèse au XV ème siècle et vis à vis duquel nous retiendrons la date de décès : un 14 décembre.
Date, au demeurant, en rapport avec un autre auteur cité en source bibliographique dans la VLC : Conrad Malte Brun - Géographe de son état - décédé également un 14 décembre.
14 décembre qui est aussi la date de naissance de Nostradamus ( présenté, on le sait, comme un des Nautoniers du Prieuré de Sion ).
Ceci ouvre un nouveau circuit à effectuer que nous observerons plus tard.
Henry de Maundrell :
Henry Maundrell (1665-1701) était universitaire à l'Université d'Oxford et par la suite un ecclésiastique qui a servi à partir de 20 Décembre 1695 comme aumônier de la Compagnie du Levant en Syrie . Son Voyage d'Alep à Jérusalem, à Pâques 1697 AD (Oxford, 1703), qui avait ses origines dans le journal qu'il emportait avec lui lors de son pélerinage de Pâques en 1697, est devenu une référence. Il a été inclus dans des compilations de récits de voyage du milieu du 18ème siècle, et a été traduit en trois langues supplémentaires:. françaises (1705), néerlandais (1717) et allemand (1792).
La date de référence ici, est celle du 20 décembre sur laquelle nous trouverons :
- en 1582 adoption du calendrier grégorien en France ou l'on passe directement du 9 au 20 décembre.
- fête de Abraham - Jacob - Isaac - Esther
- fête de saint Ursan disciple de Saint Columban ( étymologie Ours )
Tacite dont nous retiendrons le rapport historique suivant :
Livre V : Titus devant Jérusalem
Événements de l'année 70. Siège de Jérusalem par Titus.
En clair, dans cet extrait, et ceci est un procédé utilisé par l'abbé Boudet, nous assistons à une dissimulation, sous un propos historique, d'un autre évènement historique, celui-ci en lien direct avec notre énigme de Rennes-le-Château : l'objet de notre quête.
"comme le lac s'élève ou se retire selon les saisons, il peut cacher ou découvrir tour à tour les squelette des villes réprouvées " ceci est à lire avec prudence, et là également, Boudet nous livre une clef, celle-ci étant à appliquer sur le terrain.
Mais ceci est chose connue des chercheurs...
Nous clôturerons notre intervention par une facétie à laquelle se livre l'abbé Boudet :
source bibliographique citée - Daubenton
" Les Numides étaient possesseurs de magnifi-ques chevaux, et on sait avec quels soins minu-tieux les Africains les élèvent afin de leur com-muniquer toutes l'énergie nerveuse et l'ardeurqu'ils désirent voir en eux. Néanmoins, malgréla vigueur de ces excellentes bêtes, les Numidesétaient impuissants à traverser les immenses
déserts de l'Afrique; le chameau seul était propre à parcourir ces vastes solitudes, à cause de-son extrême sobriété et de la disposition singu-lière de son estomac qui renferme une pocheremplie d'eau, (1) constituant une admirable ré-serve qui lui permet de passer plusieurs jours sansboire. "
1 ) Daubenton- Cuvier
Daubenton dont la sépulture se trouve au Jardin des Plantes de Paris, précisément au sein du Labyrinthe -Lieu prédestiné - Et c'est précisément en ce lieu que l'on trouve ceci :
http://www2.saf-lastronomie.com/csmp/arr5n/centrea58.html
Est-ce assez clair ?
Quant à Cuvier, s'il était question ici de contraindre l'opacité d'un essai comme la VLC de Boudet en lui conférant un éclairage nouveau, il ne tient qu'à nous de découvrir ce qui suit :
Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier, dit Georges Cuvier (il porta aussi les surnoms de Dagobert et de Chrétien), né à Montbéliard le 23 aout 1769 et mort à Paris le 13 mai 1832, est un anatomiste français, promoteur de l'anatomie comparée et de la paléontologie.
Sur la date du 23 aout nous trouverons François de Joyeuse, décès en 1615.
13 mai - jour de la Valériane et en 1239 - Bûcher cathare au Mont-Aimé .
Toutes choses relativement en rapport avec les arcanes de notre énigme, que cela soit sur le plan de l'Histoire, ou du mythe, ou encore de l'indice géographique.
De manière plus claire, nous présenterons une synthèse de l'ensemble des indices sur ce chapitre, après en avoir exposé le matériau un peu brut, nous nous en excusons auprès du lecteur.
A suivre - d'autres surprises - en ce 12 décembre 2011 , l'auteur alain C . . . . . h
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