lundi 19 décembre 2011

CODE BOUDET SUITE

Ainsi que nous l'avions précédemment remarqué, la référence bibliographique renvoyant sur Conrad Malte-Brun, géographe de son état, renvoyait par la date de son décès,14 décembre 1826, sur Nostradamus, cette fois sur la date de naissance du Maître, 14 décembre 1503.


Notons qu'en terme de calendrier républicain, le 14 décembre est nommé le jour de l'oseille...Tout un programme concocté par les bons soins de notre abbé Boudet, ne boudant  pas ici  son plaisir d'ajouter une pincée d'humour à son menu.

Nostradamus va nous mener par la date de son décès en 1566 au 02 juillet.
02 juillet, date se distinguant par cette occurence :

Calendrier de Jérusalem : Station à  Qiriat Yearim,  fête de l'Arche de l'Alliance.
Une présentation du site s'impose ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiryat-Y%C3%A9arim

Qiryat-Yéarim (Abu-Ghosh, Qiryat el-`Enab) est situé à l'emplacement de la localité de l'ancien testament Qiryat Ye'arim. Abu Ghosh est à mi-chemin entre Jérusalem et `Imwâs. C'est une famille d'origine circassienne au XIXe siècle qui lui a donné leur nom : Abû Ghosh. Le nom biblique de Qiryat Ye'arim signifie « village de la forêt » alors que le nom moderne de Qiryat el-`Enab signifie « village des vignes ». Il y a un monastère de Bénédictins avec une église de style roman. Des fouilles effectuées en 1944 ont permis de retrouver les traces d'une église datant des croisades. Ce site qui avait abrité un temps l'arche d'alliance fut choisi par les Croisés comme lieu de pèlerinage pour commémorer le repas d'Emmaüs. Si sa situation à 11 km de Jérusalem était un argument, rien cependant au niveau historique ne venait étayer ce choix. Lorsque la situation les y contraignit les Croisés déplacèrent leur pèlerinage sur un second site.


Comme souligné ci-dessus, Qiriat Yearim se trouve à proximité d'un autre site digne d'intérêt :

http://www.abbaye-abugosh.info/spip.php?article43


Après avoir pris connaissance de cet aspect historique, nous retiendrons que ce site spirituel fut un moment donné baptisé sous la protection de saint Jérémie  "  du XVIème siècle à nos jours, tous les Occidentaux (…) donnèrent le nom de Saint-Jérémie au village du raisin. Ainsi en usaient encore, en 1957, le Consulat français de Jérusalem et le quai d’Orsay quand ils citaient Abu-Gosh"

Et puisque fil d'Ariane nous est tendu, suivons-le afin d'observer si, d'aventure,celui-ci se poursuit :

Saint Jérémie - Prophète est fêté le 1er mai.
Or, depuis 1561, par la grâce du roi Charles IX, il est de coutume de fêter une plante porte-bonheur : le muguet.
Et puisque nous sommes désormais coutumiers du système de renvois auquel l'on nous convie, nous ne pourrons manquer d'observer, dans  le calendrier républicain, le jour du muguet : le 26 avril.
Le 26 avril 1798 naît une figure artistique dont nous avons déjà amplement fait état, associé à l'énigme de Rennes-le-Château : Eugène Delacroix.
Lequel Eugène Delacroix, vis à vis de notre sujet, officia en l'église Saint-Sulpice de Paris.


Il sera utile de s'arrêter sur l'extrait de la Vraie Langue Celtique assorti de la référence bibliographique : Malte - Brun (p.50 - 51 ) :

" La variété blanche, Caucasienne, Arabe-
Européenne se reconnaît principalement à la
forme ovale de la tête, à la couleur de la peau
plus ou moins blanche, aux lèvres petites, aux
traits réguliers. Son centre principal serait en
Europe et dans l'Asie Mineure, l'Arabie, la Perse
et l'Inde jusqu'au Gange, et l'Afrique jusques et
y compris le Sahara. "
  " La variété Jaune ou Mongolique se reconnaît
à la face carrée, aplatie, au nez plus enfoncé,
aux yeux placés obliquement, à la peau olivâtre
et basanée. Elle aurait en quelque sorte son foyer
sur le plateau de la Grande Tartarie et du Thi-
bet.

  " La variété Nègre ou Ethiopique a le teintnoir ou noirâtre,
 le crâne déprimé, le nez épaté
et les lèvres grosses. Elle couvre la plus grandepartie 
de l'Afrique et quelques îles de l'Océa-nie. " (1)

(1) Géographie par Maltebrun

De manière on ne peut plus transparente dans cet extrait , l'abbé  Boudet nous entretient par le biais d'une métaphore, des Rois Mages.
La question à soulever ici est : est-il possible d'associer un fil d'Ariane menant à Saint-Sulpice ( par l'intermédiaire d'Eugène Delacroix ) aux Rois Mages ?

La réponse est contenue dans l'énoncé de la question, pour peu que nous prenions la peine d'aller quérir la solution sur la cathédrale Saint-Etienne de Bourges , à laquelle est associée Saint-Sulpice le Pieux.Celle-ci offre aux visiteurs que nous sommes un magnifique vitrail représentant les Rois mages :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Bourges_-_Cath%C3%A9drale_-_Vitraux_-72.jpg

Ceci en la chapelle De Breuil du nom de l'archidiacre Jean du Breuil.

Nous ne présenterons pas aux initiés à l'énigme de Rennes-le-Château cette magnifique cathédrale, nous soulignerons juste un élément complémentaire, ainsi que, par exemple,  le présente le site internet  les confins.com  :
" Il existe deux méridiennes très célèbres en France: il s’agit de celle de la Cathédrale de Bourges et de celle de l’église Saint-Sulpice à Paris. Toutes deux sont matérialisées par des lignes de cuivre. Toutes deux sont placées si proches sur l’axe du Méridien de Paris qu’on les confond généralement avec ce même Méridien de Paris ( nota : en fait le Méridien de Paris passe un peu en dehors de la cité de Bourges, en un village baptisé Saint Sulpice ... )la ville de Bourges,dont on dit qu'elle est le Centre de la France, et qui est connue aussi pour son célèbre alchimiste Jacques Coeur, au nom prédestiné pour cette ville centrale. Une autre particularité est que Bourges fut la ville où… saint Sulpice officia comme évêque. "
 
Nous voici donc en terrain maintes fois défriché, Saint-Sulpice étant fêté le 17 janvier, ainsi que sainte Roseline, tous éléments incorporés depuis longtemps dans l'écheveau complexe de l'énigme de Rennes-le-Château.

Le chemin, ou circuit, que nous avons parcouru ensemble pour parvenir à ce résultat O combien
signifiant, est, comme d'habitude, marqué du sceau de la logique.
Le lecteur, nous l'espérons, aura bien saisi que ce chemin ou circuit, importe autant que le point de chute final...


Voici donc une présentation succinte, qui ne prétend pas être exhaustive , des messages inclus de l'abbé Boudet dans la VLC.
Il nous semblait essentiel d'en extraire la quintessence et d'en partager le fruit avec le lecteur.


Nous exposerons bientôt nos conclusions à partir d'un autre matériel directement relié à l'abbé Saunière.
Nous démontrerons, là encore, la cohérence de ce que nous trouvons avec les éléments déjà en notre possession...


En ce 19 décembre 2011 - l'auteur alain C . . . . . h

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