mercredi 5 octobre 2011

PARENTHESE - N INVERSES EGLISE SAINT EUSTACHE

Avant de poursuivre notre exploration sur la base de documents entretenant un rapport étroit avec l'énigme de Rennes-le-Château et certains de ses acteurs, nous nous permettrons un détour sur un lieu jusqu'alors demeuré dans l'ombre et non encore étudié : l'église Saint-Eustache de Paris.

L'église Saint-Eustache est située au coeur des anciennes Halles, dans le quartier du même nom :

http://www.saint-eustache.org/edifice.php


Ce qui va nous intéresser plus particulièrement, en lien avec notre thématique, est un dispositif circonscrit sur le transept nord de l'église, ou nous allons retrouver, et ceci en soi-même est un désaveu pour les auteurs écrivant avec force certitude que la présence des N inversés ne serait dû qu'au hasard ou une erreur de transcription, la même signature qu'en l'église Saint-Sulpice sur deux des  fresques d' Emile Signol.


Par signature, nous entendons signe.

Deux N inversés se trouvent en effet sur deux oeuvres d'un céramiste du 19ème siècle : Giuseppe Devers.
Les écritures  se déploient sur des phylactères.
L'un illustrant la représentation de David Roy prophete :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:P1020665_Paris_Ier_Eglise_Saint-Eustache_Transept_nord_Haut-relief_David-roi_rwk.JPG




Le N inversé se trouve sur le mot CUND à gauche , le lecteur peut agrandir la photo pour un meilleur confort de vue.
Date d'exécution 1858.

Il sera loisible d'observer également que d'autres N sur le même haut-relief sont disposés en écriture normale.

Lui faisant face, toujours du même artiste, autre évocation, celle de sainte Cecile martyre.

Ne disposant pas de photo, voici la description :

Le N inversé se trouve inclus dans la phrase CUM ANGELIS ( N inversé ) ET ARCHANGELIS ( N éciture normale ).
Sainte-Cécile :
" Elle chantait dans son coeur les louanges de Dieu " .


http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9cile_de_Rome

Au-delà de l'évidente parenté des deux personnages illustrés par l'artiste en cette église, honorant tous deux l'art musical, il sera utile de se diriger vers le sens à lui donner ici :

http://books.google.fr/books?id=lQjZIOLZWoEC&pg=PA185&lpg=PA185&dq=art+musical+est+art+alchimique&source=bl&ots=LsCGT0Vpxi&sig=Z3QHnuIKcS0JYv2Yd8jZjt1grEQ&hl=fr&ei=IXGMTr-dCcaVOqL0xMkF&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDIQ6AEwAw#v=onepage&q=art%20musical%20est%20art%20alchimique&f=false




Et ce, d'autant plus qu'il semblerait que Giuseppe Devers ne fasse écho en l'église Saint-Eustache à une représentation antérieure de Sainte Cécile, ayant pour auteur un artiste qui ne nous est pas inconnu : Nicolas Poussin.

http://t3m.voila.net/tab_poussin_sainte_cecile.htm 

Précisons que, de même que Nicolas Poussin, Giuseppe Devers a placé deux angelots au sol , chacun portant phylactère ou est écrit :

Laudate dominum in sub bene sonanti.


Louez Dieu de bons sons.


Nous ne sommes pas au bout de nos surprises en ce transept nord de l'église Saint-Eustache : de part et d'autre du dispositif de Giuseppe Devers, des fresques datant  de 1856 d'un autre peintre que nous avons déjà rencontré à l'église Saint-Sulpice : Emile Signol.
Le fait que sur ce lieu soient réunis le signe des 2 N inversés et le peintre à l'origine des 2 N inversés dans sa signature en l'église Saint-Sulpice devrait en faire réfléchir plus d'un....

Nous nous limiterons pour l'heure à décrire brièvement deux créations d'Emile Signol de part et d'autre des deux haut-relief, l'un ( l'oeuvre peinte ) semblant répondre à l'autre ( l'oeuvre du céramiste -  celle-ci étant postérieure de deux ans à celle d'Emile Signol ):

Inspiration byzantine : 
1 ) une femme tenant une palme, un rameau assiste en tailleur - une colonne en arrière-plan.
Devise : VIS DIVINA ( la force divine ).

2 ) une femme scribe écrivant sur un parchemin, un serpent sur une colonne à sa gauche  (symbolisme à l'étude )
Devise : PRUDENTIA
PRUDENTIA signifie en latin la prévision, la prévoyance.
Il s’agit également du savoir, des compétences, mais aussi de l’expérience et de l’habileté nécessaires pour agir et faire des choix dans un monde où tout n’est pas écrit d’avance. Chez les grecs, la prudence était considérée comme une vertu, faite de pragmatisme et de sens de la mesure.


Enfin pour clore cette trop brève étude de l'église Saint-Eustache sur laquelle nous reviendrons, promis, juré,
et puisque que nous sommes aux prises dans cette énigme avec la loi du semblable, de l'analogue, ou du familier, nous ne saurions taire une dernière oeuvre artistique surprenante :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:P1020664_Paris_Ier_Eglise_Saint-Eustache_statue_platre_rwk.JPG

La notice de l'oeuvre stipule :

Le bénitier de Louis-Eugène Bion constitue à la fois un objet mobilier avec une fonction liturgique (il contient l’eau bénite offerte au fidèle) et une sculpture figurative. Fortement influencé par le Moyen Âge, ce groupe représente en effet le pape saint Alexandre (qui gouverna l’Eglise romaine de 107 à 116 après Jésus-Christ) instituant, sous l’inspiration divine, à la porte des églises, l’usage de l’eau bénite qui met en fuite les péchés véniels.
Entouré de deux anges ailés, le souverain pontife, coiffé de sa tiare, est assis sur un trône surmonté de la croix. Sa main gauche est posée sur la Bible ; de la main droite (qui tenait autrefois un goupillon), il distribue l’eau bénite. A ses pieds, la coquille est soutenue par un socle formé de diverses figures démoniaques, animales (singe, serpent) ou humaines (femme nue aux cheveux dénoués), symbolisant dans un décor fouillé de feuilles d’acanthes le monde des réprouvés.



En ce 05 octobre 2011 - l'auteur trop pressé alain C . . . . . h


P.S 1 : Merci à Geneviève  pour ses conseils souvent avisés.

P.S 2 : Il est possible de me contacter à l'adresse mail suivante :

alain.clement19@yahoo.fr


Merci à celles et ceux qui voudraient faire part de cette nouvelle pièce à verser au dossier de Rennes-le-Château de bien vouloir en préciser l'origine.
Par exemple en mettant un lien vers ce blog ... :o)









































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