mercredi 28 septembre 2011

CONVERGENCES IV

CACHEZ CE SAINT QUE JE NE SAURAIS VOIR...

IL  apparaît que plus nous explorons le sujet qui nous occupe, sans que  pour autant  celui-ci nous préoccupe, certains éléments que nous considérions comme définitivement clos semblent encore receler nombre d'informations précieuses.

Ainsi de l'église Saint Sulpice, par laquelle nous avons débuté notre restitution, plus précisément l'oeuvre d'Eugène Delacroix, le choix des thématiques que notre artiste choisit en son temps, pour ce qui devait être son testament spirituel.
Nous avons ainsi eu l'idée de " tester " ces oeuvres, respectivement Héliodore , Jacob , et Saint Michel, afin d'observer si, dans le système de concordances de dates ou nous nous trouvons, là aussi, nous pouvions en retirer quelque profit.
Il ressort de notre examen qu'Eugène Delacroix jouant sur les jours de  fêtes de saints nous a légué un message dont les composantes ne font que confirmer ce que nous savions déjà.
En soi-même, qu'une source complémentaire, en un lieu rattaché à notre énigme, communique sur de semblables données, ne peut que nous conforter dans notre conclusion sur un lieu géographique sis sur le territoire de Rennes-les-Bains, et un thème qui s'y rattache.
Nous débuterons par Héliodore.

Héliodore est un ministre du roi séleucide Séleucos IV vers - 175. Au-delà du personnage tentant de piller le trésor du Temple de Jérusalem, il sera ici opportun de nous diriger vers un saint homonyme :

 Héliodore d'Altino  († vers 410 ), originaire de Dalmatie, évêque d'Altino près d' Aquilée  en Vénitie, fêté le 3 juillet.


Le fil d'Ariane à suivre ici est directement inscrit en correspondance du 3 juillet, que nous verrons par la suite, mais aussi de manière indirecte, inscrit dans l'Histoire du saint :

http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9liodore_d%27Altino


Ainsi, très logiquement, irons-nous examiner les correspondances avec la date du 30 septembre, fête de Saint Jérôme.
1124 : Consécration de l'abbatiale de l'abbaye d'Orval , qui, nous l'avons vu précédemment est rattachée à notre énigme.Mais aussi, l'essentiel de l'information réside dans ce nouveau renvoi, fête de :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ours_de_Soleure


La saint Ours, thème que nous avions déjà rencontré dans notre cheminement, sur la date du 2 février, date qui est, de notre point de vue, une des modalités à retenir vis à vis du tableau Les bergers d'Arcadie, de Nicolas Poussin,  oeuvre qui a tant fait couler d'encre ( voir plus avant notre explication ), et la référence au culte de l'Ours attachée à cette date du 2 février.


Poursuivons avec Jacob, dont nous apprendrons que notre héros antique est fêté le 20 décembre.
A cette date, nous obtenons plusieurs occurences confirmant nos travaux.
Date possible, mais rare pour le solstice d'hiver.
1582: Adoption du calendrier grégorien en France où l'on passe directement du 9 au 20 décembre.
Concernant la culture juive, fête de Abraham, Isaac, Esther...
Mais aussi :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ursan


Nous voici donc en présence de deux oeuvres d'Eugène Delacroix comportant chacune, par ces chemins de traverses, une identique proposition.
Examinons maintenant la date du 3 juillet, attachée à saint Héliodore.

Sur cette date le décès d'un personnage lié à l'ordre des Hospitaliers :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_d%27Aubusson


Le chemin qui nous intéresse ici est sur la commune de Bourganeuf, plus précisément en son église ou nous allons trouver un tableau signé de Etienne de Lavallée Poussin : l'annonciation.

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palsri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98= Bourganeuf&DOM= 


(Descendre le lien vers le tableau )


Il sera utile de préciser le même choix thématique de la part de Nicolas Poussin.
Bien évidemment, nous ne pouvons que remarquer le nom de l'artiste qui suscite notre curiosité.
Se pourrait-il que ... ?


http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_de_La_Vall%C3%A9e-Poussin

Nous laissons le lecteur, outre la parenté de sang avec Nicolas Poussin, méditer sur les éléments qui ont jalonné l'existence de ce peintre...
Pour autant, il serait O combien appréciable de quérir sur cette oeuvre les correspondances que nous trouvons ailleurs. Nous ne serons pas déçus.


L'annonciation à la Vierge Marie est en rapport avec l'un des trois anges reconnus par l'église catholique: Gabriel.
Considérant le jour de fête des saints comme une des modalités de communication choisie par nos initiés, et considérant qu'au delà du lien de parenté, il est possible qu'ait été légué au descendant de Nicolas Poussin un message en lien avec notre énigme, nous nous dirigerons d'un pas alerte vers la fête de l'Annonciation , le 25 mars, date sur laquelle nous trouvons :


1581 : La fête du Nouvel An est célébrée pour la dernière fois en ce jour, désormais, avec l'entrée en vigueur du calendrier grégorien, l'année débutera le premier janvier.
Il sera utile également de nous rapporter à ce que nous disions sur Ab Urbe Condita, en lien cette fois-là avec la date du 21 avril - 753, qui nous menait rue Racine, par le jeu de correspondance sur le 21 avril. Ab Urbe Condita sur cette entrée-ci  étant comprise comme date de la fondation de Rome.
Et Ab Urbe Condita sur cette acception du 25 mars :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anno_Domini


Nous procéderons ensuite à l'examen de la fête de saint Gabriel, fêté le 29 septembre...
Et ici, nous nous permettons de renvoyer nos lecteurs sur une des deux dates clefs de l'année 1891, apparaissant sur le carnet de Bérenger Saunière...


Il y a ici un sens de lecture à respecter, essentiel si l'on veut bien comprendre.
Notre point de départ provient d'Eugène Delacroix ne l'oublions pas.C'est bien lui qui nous guide dans les méandres du labyrinthe.Et c'est lui que nous allons suivre dans un premier temps :

Eugène Delacroix nous dirige donc vers ce tableau et ses correspondances , en premier lieu, une oeuvre artistique d'un descendant de Nicolas Poussin, en second lieu , des correspondances liées à la date du 29 septembre , et voici lesquelles : le 29 septembre est également la fête de Saint Michel ( thème de la troisième oeuvre d'Eugène Delacroix en l'église Saint Sulpice ), mais aussi le jour ou l'on fête Alaric.
Vis à vis d'une énigme ou il est fortement question du trésor d'Alaric, nous voici en terrain plus que connu...
Outre celles dont nous avons déjà fait part sur la date du 29 septembre du point de vue de l'abbé Saunière, nous pouvons admettre comme correspondances de la part d'un homme d'église ayant une connaissance des choses religieuses et en rapport avec un jeu sur les homonymes de Gabriel , ce qui suit :


- Gabriel († 1676), crieur pour l'église du Patriarcat des Iles aux Princes fêté localement le 2 février.

- Gabriel et Kermidolis - 1522 
Jeunes chrétiens d'Egypte, qui furent accusés injustement de jeter des ordures sur les murs de la mosquée voisine. Après de vains essais pour leur faire abandonner la foi en Jésus-Christ, ils furent arrêtés. Kermidolis eut la tête fracassée par une grosse pierre et Gabriel succomba à son tour, décapité. Fêtés localement le 18 octobre.

Ainsi, et ceci sans procéder d'aucune autre manière que l'utilisation de la grille de lecture des concordances de dates, dans une cohérence que nous pouvons qualifier de parfaite, nous rejoignons deux " chemins "- le 2 février et le 18 octobre -  que nous avions déjà investigué auparavant (voir dans Convergences I - II -III.)


Lesdits chemins nous menant toujours au même point longitudinal.

A suivre - en ce 28 septembre 2011 l'auteur alain C . . . . . h 

QUAND UN CORNEILLE CONDUIT A UN AUTRE CORNEILLE...En passant par Corneille...

O lecteur ébahi, j'admets ta surprise, je la partage même, au vu de ces cheminements divers menant tous à un identique résultat, dont le maître nom serait Corneille.

Nous avons déjà expliqué pourquoi nous sommes aussi attachés à cette correspondance.
D'autant plus que, depuis notre découverte , et au fil de lecture de divers intervenants sur les forums d'expression dédiés à notre énigme , j'ai pu lire certaine chose dont il m'est interdit de faire mention pour l'heure, mais qui sera révélée en temps en en heure voulus.

Avant que de tenter une explication, et non une justification, voici un chemin complémentaire, surprenant mais en tout point conforme à la logique qui sous-tend ce bel ensemble.


Nous débuterons notre circuit en prenant comme point de départ de nouveau le 02 février, qui est, nous l'avons dit, la fête de la chandeleur, ou de la chandelours antérieurement, car lié au culte de l'ours, fête païenne sur laquelle nous reviendrons. Egalement la fête de Corneille centurion, premier gentil converti par l'apôtre Pierre.
Mais aussi la date commémorant la présentation de Jésus au Temple, dans l'ère chrétienne :


http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_de_la_Pr%C3%A9sentation_de_J%C3%A9sus_au_Temple




Ainsi que nous pouvons l'observer, un acteur de cette présentation au Temple fut Syméon.
Syméon fêté le 18 février.
Sur cette date du 18 février, accoutumés que nous sommes à cette mécanique de renvoi systémique, laquelle produit les résultats dont nous avons déjà fait part, notre esprit en éveil, nous ne pourrons qu'agréer le résultat suivant. Il y a là de l'analogie, de l'association de concepts, de l'homonymie édictée en règle du jeu.


  • décès de en 1535 : Henri Cornelis astrologue et alchimiste (° 14 septembre 1486).
Sans doute sera-t-il opportun de marquer une pause sur la personnalité du personnage :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri-Corneille_Agrippa_de_Nettesheim


A n'en pas douter,nous sommes ici en présence d'une existence marquée du sceau des disciplines occultes, ou la magie cérémonielle croise la Kabbale chrétienne, et qui fait écho, dans sa production littéraire, à un certain imaginaire , ou réalité ? , qui s'est développé autour de l'énigme de Rennes-le-Château.
Ainsi nous trouverons Roze Croix, Table d'émeraude, Kabbale chrétienne, un Habsbourg, et même des convois d'or...



C'est sur sa date de naissance, le 14 septembre, que nous croiserons de nouveau le mystère :
Corneille († 253), 21 eme Pape de 251 à 253 et martyr :

 http://www.introibo.fr/16-09-Sts-Corneille-pape-et

Voici pour le chemin.

Nous nous permettrons d'orienter le lecteur vers de nouveau cette date du 02 février, date fondatrice s'il en est.
Et de retourner aux origines d'avant la christianisation à marche forcée des peuples.
Le lecteur aura tout loisir d'enrichir ses connaissances ( tout comme moi ) sur ce lien très complet et universel restituant le signifiant et le sens du temps d'avant, quand encore l'homme sacralisait son territoire en harmonie avec la mère terre et ses habitants à fourrure ou à plume.
Une mienne consoeur que je salue au passage, y retrouvera  un matériel que celle-ci a utilisé pour ses propres recherches concernant l'énigme de Rennes Le Château : le conte de Jean de l'Ours.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ours_dans_la_culture


Il est très probable qu'au-delà du code géographique dont nous avons déjà fait état sur la date du 02 février ( voir notre étude sur Nicolas Poussin et les Bergers d'Arcadie ) , nous ne soyons ici en présence d'une strate complémentaire, en lien et relation avec l'aspect sacré et primitif, au sens noble du terme , c'est à dire non corrompu par les mécaniques de Pouvoir, lequel sacré s'exprima dans la nuit des temps, et imprima dans le paysage sa signature.


En ce 30 septembre 2011, fête de Saint Ours de Soleure 
l'auteur alain C . . . . . h








































 














































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