mardi 13 novembre 2012

AU REVOIR TER


Le lecteur impatient que tu es a sans doute estimé que le temps était long; et long le délai que je mettais à poursuivre et peut - être achever cet aspect-là de mes recherches, sur ce blog toujours heureux de t'accueillir.

Nous allons dans la mesure du possible répondre aux quelques questions que tu pourrais te poser suite à notre précédente intervention.

Nous ne nous perdrons pas en conjonctures, mais irons à l'essentiel, c'est à dire offrirons au lecteur matière à réflexion, en demeurant fidèle à la mécanique de concordance ou de correspondance des dates du ou des calendriers, sur laquelle nous ne reviendrons pas.

Nous invitons le lecteur néophyte dans le domaine que nous explorons, mais surtout dans la méthode que nous utilisons, à lire nos interventions précédentes.

Nous avions achevé notre précédente intervention sur une petite énigme qui nous était posée par Maurice Leblanc, dans les aventures d'Arsène Lupin, en son roman 813;

Reprenons l'extrait dont il est question :

« 20 septembre 1796. – Son Altesse est sortie à cheval. Elle montait Cupidon. »

Précision nécessaire : peu importe ici un quelconque lien existant entre un matériel utilisé, en l'occurence des dates, qui ne sont qu'autant de liens à suivre , et l'énigme de Rennes-le-Château.
Le résultat et le sens produit seuls importent.

Le 20 septembre 1796 /
Décès du Général Marceau :

http://books.google.fr/books?id=nr1OAQAAIAAJ&pg=PA59&lpg=PA59&dq=20+septembre+1796+g%C3%A9n%C3%A9ral+marceau&source=bl&ots=vkgTSt45m6&sig=ISbp4jMqtjVNaWvG3ApBB7dwwXo&hl=fr&sa=X&ei=gJ-iUPXyN4i_0QWqkIHwCA&ved=0CE0Q6AEwBzgK#v=onepage&q&f=false


François-Séverin Desgraviers-Marceau, né le 1er mars 1769

C'est sur cette personnalité et sur sa date de naissance que réside le premier lien.

Le 1er mars 1555 est celle répertoriée comme la date de première publication des écrits de Michel de Nostre Dame - Nostradamus.

Ce premier recueil de prophéties s'ouvre par une épître - en guise de préface - de Nostradamus à son fils César, datée de Salon le 1er mars 1555.

Nostradamus que nous avons déjà rencontré lors de nos précédents travaux.

Suivons donc Maurice Leblanc dans le texte :
associée à la date le nom de Cupidon.

Si de notre côté nous associons Michel de Notre Dame-Nostradamus avec Cupidon, nous obtenons le résultat suivant :

http://books.google.fr/books?id=x-U8AQAAIAAJ&pg=PA332&lpg=PA332&dq=nostradamus+et+cupidon&source=bl&ots=yg6NLeHlWR&sig=8PwiR0ErC-QmHFCpN32uYLPflYs&hl=fr&sa=X&ei=uaGiUKC5JqLU0QW594GADw&ved=0CDYQ6AEwBTgK#v=onepage&q&f=false

Page 332, nous obtenons ces deux noms associés sur une même page , plus un troisième qui est loin d'être anodin dans le contexte de notre étude sur l'énigme de Rennes-Le-Château : Theodore de Beze.

Qui dit Theodore de Beze dit Codex Bezae- l'une des pièces maîtresses liées à notre énigme.

Nous laissons le lecteur méditer quelque peu sur les implications de ce montage subtil émanant de Maurice Leblanc.

Mes recherches me conduisent à butiner telle une abeille sur les divers matériels à notre disposition.
Ne serait-ce que pour valider les découvertes antérieures.
Aussi ai-je passé ces dernières semaines à investiguer divers éléments.
Je me permettrais ici de glisser quelques-une de ces trouvailles, gardant par devers moi les plus,
disons, sensibles...


- Clovis Dardentor. Jules Verne

D'entrée, comme le roman d'Alexandre Dumas - le Comte de Monte Cristo - Jules Verne va glisser un indice fondateur - celui-ci est lié à une date :

Extrait :

Lorsque tous les deux descendirent en gare de Cette, — train de Paris à la Méditerranée, — Marcel Lornans, s’adressant à Jean Taconnat, lui dit :
« Qu’allons-nous faire, s’il te plaît, en attendant le départ du paquebot ?…
— Rien, répondit Jean Taconnat.
— Cependant, à s’en rapporter au Guide du Voyageur, Cette est une ville curieuse, bien qu’elle ne soit pas de haute antiquité, puisqu’elle est postérieure à la création de son port, ce terminus du canal de Languedoc, dû à Louis XIV…
— Et c’est peut-être ce que Louis XIV a fait de plus utile pendant toute la durée de son règne ! répliqua Jean Taconnat. Sans doute, le Grand Roi prévoyait que nous viendrions nous y embarquer aujourd’hui, 27 avril 1885…

La date à travailler ici est celle du 27 avril - Contextualiser avec Louis XIV -

Sous l'Ancien Régime l'Hôpital Général de Paris n'était pas un établissement médical par destination mais un lieu de renfermement des pauvres. Voulu par des dévots laïcs (la Compagnie du Saint-Sacrement) sous le règne de Louis XIII, il entendait résoudre le problème récurrent de la mendicité et des cours des miracles.
La Fronde engendra une crise économique et un développement de la pauvreté lors du règne de Louis XIV. Le 27 avril 1656, le pouvoir royal créait l'Hôpital Général, qui avait pour objectif de mettre au travail les mendiants et de « sauver leurs âmes ». Il fut presque immédiatement considéré également comme une maison de correction et bientôt une « Force », c'est-à-dire une prison[1]. Mendiants, vagabonds et prostituées étaient internés dans des asiles publics placés sous le contrôle de l'Hôpital Général;

IL conviendra ici de se diriger vers la Compagnie du Saint-Sacrement ou nous pourrons observer la présence de nombreux personnages entretenant un rapport parfois étroit avec l'énigme de Rennes-le-Château.Les plus éminents étant Jean-Jacques Olier ( église saint-sulpice de Paris ) et Nicolas Pavillon ( évêque d'Alet ).

Par ailleurs, nous dirons qu'un élément majeur est confondu dans cette première page de Clovis Dardentor.
Cette date du 27  avril sera doublée plus loin dans le roman par celle du 28 avril - et jules Verne de nous conter qu'en ce jour serait fêtée une sainte Eulalie - là encore nous ne pourrons faire l'économie de rapprocher cette indication de la commune de Sainte Eulalie - dans le département de l'Aude.

Commune qui aurait beaucoup à nous apprendre....
Il y a là une clef - si ce n'est la clef sur le plan géographique...

Au chercheur de passage de chercher.

Demeurons avec Jules Verne - cette fois dans Face au drapeau - roman contemporain du précédent.
En matière de dates, le lecteur curieux pourra le vérifier - Jules Verne s'est livré à un véritable tour de force - la subtilité résidant dans le fait que le héros du roman tient une sorte de journal ou sont consignés les principaux évènements.
Ces dates sont bavardes...

Attachons nous à deux noms des protagonistes du roman :
Le capitaine Artigas -

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Gervasio_Artigas

Dans ce texte de présentation, le lecteur pourra s'arrêter sur la date du 11 avril.
Béranger Saunière est né un 11 avril.

Second nom - Hélim maître coq du Capitaine Artigas dans le roman.
Et dans la Bible :

Il serait trop long de citer toutes les références au nombre douze dans la Bible et le Nouveau Testament, mais l'exemple d'Helim nous semble important. Partis de Ramsès, nous dit le livre des Nombres (33-9), et après toute une série d'étapes, les Israélites arrivèrent à Helim: "A Helim il y a douze sources d'eau et soixante-douze palmiers".

Ce nombre n'est certainement pas indiqué au hasard... Il correspond au nombre des Apôtres (Luc 6-12) puis au choix des disciples envoyés deux par deux (Luc 10-1).

Ceci serait à connecter avec une certaine préface.

Certains pensent que Pierre Plantard ne maîtrisait point son sujet - et n'aurait agi dans l'ombre de Gérard de Sède puis plus tard en pleine lumière dans le seul souci de satisfaire son égo.

Examinons son blason :



Deux ours - deux dates en années - 1681 - pour faire écho à la soi-disante création du Prieuré de Sion le 17 janvier 1681 - et 1861 -
Et in arcadia ego pour les Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin - autre pièce maîtresse dont nous avons affirmé que le message principal résidait dans la date du 02 février ( voir rappel de notre intervention de 2011 lors de la précédente intervention AU REVOIR BIS - d'ou la présence des deux ours )
Nous nous attacherons à la seconde indication 1861 ( la première demandant une acceptation du principe de concordance de dates sans récrimination aucune ).

Nonobstant cette date du 02 février, nous avons eu la curiosité d'examiner si nous pouvions rattacher à un élément.
Le voici le 02 février 1861 inauguration de la gare de Mortcerf par la mise en service d'une nouvelle ligne ferroviaire.

Mortcerf - là ou nous conduisait précédemment Maurice Leblanc ( voir précédente intervention ).
Plus exactement sur l'obélisque décidé par Louis le quinzième.

Petite apparté, ici ce n'est pas parce que Julien Champagne le notifie - dans l'ouvrage de Fulcanelli - que le résultat est lié à l'alchimie.
Ne t'en déplaise il faut se méfier des apparences.
Cherche donc plutôt pourquoi ceci pointe sur un obélisque....

J'aimerais ici achever ce bref compte-rendu d'une sélection de mes dernières découvertes par quelques observations :

- Sur le Serpent Rouge les soi-disants auteurs sont décédés un 6 et 7 mars - est-ce tout à fait un hasard si sur ces deux dates du 6 et 7  mars nous trouvions deux des frères de François Arago ?

- Sur le Serpent Rouge - la Dame Blanche de nos légendes ne serait-elle pas sainte Blanche fêtée le 18 octobre - et si oui pourquoi ce lien ?

- Pourquoi à un moment donné Pierre Plantard se présente sous le pseudonyme de Basile ?

Jean-Luc Chaumeil : Après Porthos, nous voici avec Aramis, le Marquis Philippe de Cherisey, gentleman-acteur, grand buveur devant l'éternel, Chevalier de la table ronde, membre des Cincinnati dont le testament figure dans le fameux "Pierre et Papier" que nous publierons dans notre prochain livre, vingt ans après sa mort, selon ses désirs… J'avoue que j'ai versé plus d'une larme en août 1985, lui qui avait trouvé le secret de la Mort grâce à son épée Excalibur. C'est d'ailleurs à lui que ce livre est dédié comme à Daniel Réju et Moreau de Valdan, le grand druide de la confrérie ligure. Philippe était un homme très élégant, soigneux de sa personne, grand érudit et une fine lame dans la polémique.

Mais il avait une tendance à trop en faire, emporté par sa passion et sa verve gargantuesque. C'est ainsi que j'appris dans une de ses lettres que j'avais découvert le secret dans la vallée des croix ou de Rennes-les Bains. Il appelait Plantard, Basile, le grec roi et il avait fouillé avec lui à Gisors, dans les caves de Madame Breton où ils avaient trouvé des tonnes de fiente en guise de trésor des Templiers, puis dans la région de Rennes, notamment à la source de la Madeleine. 
 
Extrait d'une interview publiée sur le site : la gazette de Rennes-Le-Château que nous vous conseillons vivement. 
Un basile en cache peut-être un autre...
Dans une prochaine livraison nous exposerons d'autres éléments qui ne peuvent qu'interpeller le chercheur ou le lecteur honnête.
L'histoire de Rennes-le-Château pourrait se résumer en quelques mots que nous répétons comme un leitmotiv depuis des mois : sous l'apparente vérité ( ce qui apparaît maintenant à bon nombre comme la création d'un mythe moderne - je veux parler ici de Marie-Madeleine et ses prolongements davinciconien - que d'autres auteurs se sont empressés de rejoindre - au diable la vérité la soupe est bonne ! ) réside la vérité.
 
Rien n'est au hasard - tout est à sa place.
Vous aurez deviné que si j'écris cela c'est bien parce que j'ai atteint cette strate dissimulée.
 
En ce 14 novembre 2012 l'auteur alain COCOUCH
 
Adresse mail / alain.clement19@yahoo.fr
 
 
 







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