samedi 20 octobre 2012

AU REVOIR BIS

IL semblerait, lecteur, que j'éprouve quelque difficulté à te quitter.
Aussi, pour ton agrément,  je le souhaite, poursuivrons-nous notre voyage en terre désormais connue, celle du Razès, et des mystères qui l'habitent.

C'est encore une fois vers Maurice Leblanc, dans une des aventures d'Arsène Lupin, que nous tournerons nos regards.

813 - puisque c'est de ce roman et du message qui y est caché que nous allons vous entretenir est une oeuvre plutôt noire - 1910

Le lecteur qui me suit avec quelque insistance sait quelle importanve j'attache à la mécanique de concordance de dates du ou des  calendriers.
Pour celui qui me découvre ou pour lequel ladite mécanique se révèlerait hermétique, voici en quelques mots comment cela fonctionne :

- choix d'une date du calendrier par un auteur - laquelle date devra être antérieure, au niveau des résulats qu'elle produit, à l'oeuvre de l'auteur.
Exemple : pour un roman paru en 1910 - il ne sera pas admis d'occurences postérieures - un évènement datant de 1914, ou un personnage décédé en 1914.

Le principe : une date choisie ne l'est jamais par hasard - celle-ci conduit à une entrée signifiante,
porteuse de sens, un indice ; il appert que ce système puisse se révéler d'une grande richesse
d'informations, mais aussi, que celui-ci puisse fonctionner à la manière des poupées russes, la plus grande ou la première entrée contenant d'autres poupées. Ce n'est jamais qu'une application du fil d'Ariane.

Maintenant que ce préalable est exposé, passons à l'aspect pratique.

Chapitre V de 813 - Charlemagne :

" Sa propre puissance le grisa un moment. Il eut des larmes aux yeux, en songeant à son triomphe.
L’étranger s’arrêta.
Et tout de suite, dès la première phrase, on fut au cœur de la position.
— C’est demain le 22 août. Les lettres doivent être publiées demain, n’est-ce pas ? "

Il convient maintenant de travailler sur cette date du 22 aout.

En 1862 , nous trouverons le 22 aout, naissance de Claude Debussy, dont certains avancent la présence auprès de Béranger Saunière à Rennes-le-Château.
Mais peut-être cette " information " là en cachait -elle une voire deux autres :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_de_Boisgelin

Ici deux éléments qui ne peuvent que faire signe - la nomination au titre de Cardinal un 17 janvier et le fait que ce prélat fut évêque de Lavaur.
Lavaur étant un des deux composants du message désignant le site de la cache par son étymologie - ruisseau caché.

Seconde information :

Le 22 AOUT 1601 date du baptème - et non de la naissance ainsi qu'improprement spécifié sur certains sites internet de Georges Scudéry - écrivain de son état - auteur entre autres oeuvres de :

 - ALARIC ou Rome vaincue ( poème épique ).
Vis à vis d'une énigme trésoraire dont une des pistes mène au trésor des wisigoths du Roi Alaric, il serait difficile d'être plus clair.

C'est au chapitre suivant - Les lettres de l'empereur - que Maurice Leblanc va déployer tout son talent.
Ainsi que nous allons le démontrer cinq dates apportent une somme d'informations considérables.

"Il lut, tout au début :
« Journal du chevalier Gilles de Mairèche, domestique français de son Altesse Royale le prince de Deux-Ponts-Veldenz, commencé en l’an de grâce 1794. »
— Comment, il y a cela ? dit le comte…
— Qu’est-ce qui vous étonne ?
— Le grand-père d’Isilda, le vieux qui est mort il y a deux ans, s’appelait Malreich, c’est-à-dire le même nom germanisé.
— À merveille ! Le grand-père d’Isilda devait être le fils ou le petit-fils du domestique français qui écrivait son journal sur un tome dépareillé de Montesquieu. Et c’est ainsi que ce journal est passé aux mains d’Isilda.
Il feuilleta au hasard :
« 15 septembre 1796. – Son Altesse a chassé.
« 20 septembre 1796. – Son Altesse est sortie à cheval. Elle montait Cupidon. »
— Bigre, murmura Lupin, jusqu’ici, ce n’est pas palpitant. Il alla plus avant :
« 12 mars 1803. – J’ai fait passer dix écus à Hermann. Il est cuisinier à Londres. »
Lupin se mit à rire.
— Oh ! oh ! Hermann est détrôné. Le respect dégringole.
— Le grand-duc régnant, observa Waldemar, fut en effet chassé de ses états par les troupes françaises.
Lupin continua :
« 1809. – Aujourd’hui, mardi, Napoléon a couché à Veldenz. C’est moi qui ai fait le lit de Sa Majesté, et qui, le lendemain, ai vidé ses eaux de toilette. »
— Ah ! dit Lupin, Napoléon s’est arrêté à Veldenz ?
— Oui, oui, en rejoignant son armée, lors de la campagne d’Autriche, qui devait aboutir à Wagram. C’est un honneur dont la famille ducale, par la suite, était très fière.
Lupin reprit :
« 28 octobre 1814. – Son Altesse Royale est revenue dans ses états.
« 29 octobre. – Cette nuit, j’ai conduit Son Altesse jusqu’à la cachette, et j’ai été heureux de lui montrer que personne n’en avait deviné l’existence. D’ailleurs, comment se douter qu’une cachette pouvait être pratiquée dans… »"

Procédons par ordre d'entrée.

15 septembre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Biruni

Occurence intéressante à plus d'un titre - il convient ici de mettre en perspective deux titres des oeuvres du savant - Chronologie et Cartographie - pour avoir sous les yeux la raison de cette mécanique des dates du ou des calendriers.

Par ailleurs, nous ne pourrons ici passer sous silence le fait que ce savant soit décédé un 13 décembre...ce qui renvoie à la date de destitution du pape Célestin V.

20 septembre :

En 1608 naissance de Jean-Jacques Olier ce qui renvoie sur un  élément fondateur de l'énigme : l'église Saint-Sulpice de Paris, mais aussi sur l'opuscule le Serpent Rouge.

En 1804 - décès de Pierre Méchain - astronome français lié au Méridien de Paris.

Le jeu, puisque quelque part il y a une forme de jeu dans ce subtil agencement des dates se complique avec la date du 12 mars 1803 - ici, j'avoue avoir piétiné quelques jours pour comprendre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Dupr%C3%A9

Ici, il convient de s'interroger.
Pourquoi ce lien vers ce personnage ?

La réponse est contenue dans la marque ou le différent ( terme numismatique ) propre au corps de métier des Graveurs de Monnaie - à savoir pour le sieur Augustin Dupré :

http://multicollec.net/1-mo-h1/1h105

Retenons donc ce point : ARTEMIS  - donc Diane.
Artémis ('Aρτεμις) était une des grandes divinités du panthéon grec, qui sera identifiée plus tard à Diane des Romains.
Ceci trouvera son explication plus loin, sur une autre date.

28 octobre :

En 1883 - décès de Monseigneur Henri de Bonnechose - éminente
 personnalité de l'église catholique rattachée directement à l'énigme de Rennes-le-Château.

En 312 Victoire de Constantin 1er au Pont de Vilnius - IN HOC SIGNO VINCES ...
PAR CE SIGNE TU LE VAINCRAS.

Mais encore, en 1819 naissance du général Hans Herzog - personnage qui n'a aucun rapport avec notre énigme si ce n'est sa date de décès : un 02 février 1894;
LE 02 février étant le vrai message des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin
 ( voir notre étude ci-après )

LA CLEF DE POUSSIN


Il est temps maintenant d'analyser une des pièces maîtresses de l'écheveau lié à l'énigme de Rennes-le-Château, nous ne le faisons pas parce qu'il est de bon ton, pour tout chercheur ou et auteur, faisant état de ses découvertes, de réserver un espace particulier à Nicolas Poussin et à son tableau " Les bergers d'Arcadie" , nous ne le faisons pas pour rajouter aux circonvolutions des uns ou des autres, géométriques pour la plupart, et qui ont certainement leur intérêt propre, nous le faisons parce que cela nous parle, parce que cela fait signe, parce que, sans nul doute, si le principe de La lettre volée devait s'appliquer sur un matériel accolé au mystère de tout ceci, c'est bien sur ce célèbre tableau, dans sa seconde version, que nous le situerions.



Nous conseillons ici au lecteur d'avoir sous les yeux une reproduction du tableau en question ( pour des raisons de contraintes techniques nous ne pouvons en joindre ).

Rares sont ceux qui n'ont pas glosé, vis à vis de ce tableau mythique, sur l'inscription Et in arcadia ego, son sens , son signifiant vis à vis de l'énigme etc...Mais, de mon point de vue, s'il est un message qu'a voulu laisser pour la postérité Nicolas Poussin, c'est de manière aussi visible que le nez au milieu de la figure, et c'est bien pour cela que cet élément est demeuré jusqu'alors ignoré , et invisible, la position des deux mains des deux bergers désignant l'inscription et surtout, LE FAIT QUE CES DEUX MAINS FORMENT DEUX CHIFFRES : 2 et 2 .



Le lecteur, habitué à la méthode que j'estime avoir découverte de correspondances de dates aura deviné ou je veux en venir : 2 et 2 produit le 2 février.


Voyons donc si nous trouvons à cette date matière à satisfaction :


Première entrée et de quelle importance !
  • Corneille (Ier siècle), centurion romain baptisé par saint Pierre.

    A CELUI QUI PASSE DE FAIRE LE BIEN ! ( voir Convergences début )
    Et là, il nous faut raisonner une fois encore pour obtenir le bon sens de la lecture, si nos auteurs modernes , en l'occurence l'auteur du Serpent Rouge, les inventeurs de la tombe d'Urbain de Fleury, ont dirigé nos regards vers cette correspondance - ci, c'est bien parce qu'ils avaient en main les cartes, et décrypté ce que les Bergers d'Arcadie dissimulaient, à savoir cette date du 2 février.
    La question complémentaire, ici, est pourquoi ?

    Nous allons nous placer ici du point de vue de nos initiés modernes ( 18 ème - 19 ème siècle ), postérieurs à Nicolas Poussin, donc en ne préjugeant pas de l'intentionnalité du peintre vis à vis de notre énigme, quand bien même certaines présomptions tendraient à étayer le contraire.
    Un message doit être passé, celui-ci serait de nature géographique, divers chemins intellectuels y conduisent, mais il serait bon de parachever ce qui existe, nous avons un tableau d'excellente facture, le jeu de correspondances de dates fonctionne admirablement, ajoutons-le donc au puzzle.
    Voici comment cela pourrait s'être, dans les grandes lignes déroulé.


    LE MESSAGE


    Celui-ci va fonctionner par association.
    Nous poursuivons sur la date du 2 février , en 1506 naissance de René de Birrague, entre autres fonctions, reçoit en 1582 l'évéché de Lavaur, dont il sera nécessaire de quérir l'origine du nom pour saisir le sens : Lavaur vient du gaulois Vobero signifiant le ruisseau caché...


    Je sens, lecteur, que je commence à t'intéresser.


    L'entrée complémentaire, pour la suite du message, se fera sur Dame Jeanne de Lestonnac, personnalité qui eut une existence un peu disons bouleversée, avant d'entrer dans les ordres , elle épousa en 1572 le baron Gaston de Montferrand-Landiras (fils de Jean de Montferrand et Jacquette du Rayet ), et décéda un 2 février 1640.


    Le mot-clef ici est bien évidemment Montferrand, parce que ce nom fut, en son temps, le nom du village Rennes-les-Bains, ainsi que le mentionne le site internet pays de Couiza :


    Ecclesia Sancti Nazarii de Arquis calidis - 1162
    Valnei - Balnei 1307
    Rector de balneis montisferrandis 1347
    Regnes les Bains - 1406
    Les Bains - 1594
    Bains de Montferrand - 1632
    Les Bans - 1642
    Les Bains de Monferrand -1781
    Les bains - 1807
    Rennos, les Bans de Rennos



    Voici donc quel est le message à destination du chercheur, depuis que le tableau Les Bergers d'Arcadie est associé à l'énigme : trouver le ruisseau caché de Rennes-les-Bains !

  • Etude publiée le 15 septembre 2011


    Nous aborderons maintenant la date du 29 octobre.

    Dans le lectionnaire de Jérusalem, station à Bethléem, mémoire des apôtres Cléophas, Corneille et Luc (et du martyr Pantaléon), lectures de II Cor. 8, 16-24 (pour Luc) et Lc 24, 13-35 (pour Cléophas)

    Element de tout premier plan, l'apôtre Corneille n'étant autre que le centurion Corneille, premier gentil converti par Pierre, ainsi que le relate ce passage des Ecritures :

    «Marqué par la puissance de l’Esprit Saint, Jésus de Nazareth
    est passé en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés
     au pouvoir du diable ; car Dieu était avec lui. » (Actes, 10, 38).
     Ces propos de l’apôtre Simon Pierre résument toute la vie de Jésus.
     Ils sont prononcés dans un contexte bien particulier, celui
    du baptême du premier païen. Appelé à se rendre chez le
    centurion Corneille, Pierre commence par franchir un
     interdit : lui, un Juif respectueux de la Loi, il ne peut
    normalement pas entrer dans la demeure d’un étranger :
    ce serait une souillure légale. Mais, dans une vision, le Seigneur
     lui a fait comprendre que Dieu ne fait pas de différence entre
     les personnes : « Il ne faut appeler aucun homme souillé ou impur ».

    Présence du centurion Corneille qui va nous renvoyer à la date
     de sa fête, à savoir le 02 février, date-clef s'il en est...

    Le lecteur pourra observer avec intérêt dans le texte du roman 813
     l'à propos de la mention d'une cachette.

    Nous dirigerons maintenant nos regards vers un autre auteur, illustre
     lumière des lettres françaises :
    Victor Hugo.
    Outre son immense oeuvre, celui-ci est présenté vis à vis
    de l'énigme de Rennes-le-Château comme un des nautoniers du Prieuré de Sion.

    C'est dans un de ses romans " Les travailleurs de la mer "que nous
    allons retrouver cette date du 29 octobre.
    Que le lecteur se rassure, je suis parvenu sur cette date et ce roman par
    le fait que je cherchais autre chose en rapport avec notre énigme...

    "La salle basse du rez-de-chaussée, halle à cheminée entourée de bancs
    et de tables, avait, au siècle dernier, servi de lieu d’assemblée
     à un conventicule de réfugiés français protestants. Le mur de pierre
     nue avait pour tout luxe un cadre de bois noir où s’étalait une pancarte
    de parchemin ornée des prouesses de Bénigne Bossuet, évêque de Meaux
     Quelques pauvres diocésains de cet aigle, persécutés par
     lui lors de la révocation de l’édit de Nantes, et abrités à
     Guernesey, avaient accroché ce cadre à ce mur pour
     porter témoignage. On y lisait, si l’on parvenait à déchiffrer
     une écriture lourde et une encre jaunie, les faits
     peu connus que voici : — Le 29 octobre 1685, démolition
    des temples de Morcerf et de Nanteuil, demandée au Roy par..."

    Certes, certes, il y a ici une vérité historique, mais celle-ci ne
    serait-elle pas prétexte à voiler une autre vérité ?
     Complétant la réponse sur la date du 29 octobre.

    Mortcerf est une commune qui a la particularité d'héberger
     un monument des plus singuliers :





  • L'Obélisque (dit L'Obélisque de Villeneuve le Comte)
  • L'obélisque dit de Villeneuve-le-Comte est également situé
    sur les communes de Dammartin-sur-Tigeaux et de Mortcerf. Il a
    été construit au XVIIIe siècle. Il est classé monument historique depuis
    le premier octobre 1921. Aujourd'hui, il est surtout célèbre chez
     les ésotéristes, et ceci grâce à l'alchimiste Fulcanelli qui en parle
    dans Les Demeures philosophales, parues en 1930.
    L'auteur voit dans ce monument " la figuration saisissante
     de l'incendie et de l'inondation immenses" qui se produiront
     lors du Jugement Dernier.
    Cet obélisque est situé à côté d'un rendez-vous de chasse
    où Louis XV rencontre le duc de Brandebourg.
     Pour commémorer l'événement, il décide de construire
     un monument remplaçant le calvaire de François Ier appelé
     Belle Croix. Un bas-relief court sur chacune de ses quatre faces
    . L'une représente un sceptre symbolisant la royauté, la deuxième
    une main de justice, la troisième un carquois et la dernière un chêne.
     Au-dessous de ce bas-relief quelques phrases en latin
    évoquent la déesse Diane. Au sommet se trouve
     une boule avec des flèches symbolisant la foudre
    qui tombe sur le globe terrestre livré aux forces de l'eau et du feu.


    De façon plus détaillée :
    http://www.archerjulienchampagne.com/article-2152476.html

    Nous aurions pu légitimement émettre quelque doute
     sur la pertinence de ce résultat, si nous ne rejoignions
     pas, du fait de la thématique de ce monument, une idée maîtresse
     qui nous accompagne depuis des années lors des recherches
     effectuées en votre compagnie, lecteur , à savoir cette récurrence
     autour du Déluge, qu'il soit d'eau ou de feu.

     D'autant plus, quand la date du 12 mars 1803 nous a guidé vers
     notre graveur de monnaie, dont la signature était Diane.
    Diane que nous retrouvons sur ce monument sis à Mortcerf.

     Mais encore lorsque l'on sait que Maurice Leblanc signa une
     pièce de théâtre méconnue :

    http://www.pastichesdumas.com/php/fiche.php?id=248

    Dans notre étude sur Le Comte de Monte-Cristo de Alexandre
     Dumas Père, nous avancions avec force argument que certaines dates
    du roman en calendrier grégorien  converties en calendrier juif
     pointaient vers la fête de Pourim, et conséquemment vers le Déluge, ce
     qui se retrouvait textuellement dans le roman.
    Nous soulignerons, s'il en fallait une preuve supplémentaire, qu'un

     des personnages du roman est le Vicomte de Mortcerf.

    Voici donc trois auteurs, qui semblent vouloir nous guider

     vers ce monument et son signifiant: le Déluge.

    C'est aussi vers ce monument que Maurice Leblanc nous

    dirigeait, dans un autre de ses romans
    " La femme aux deux sourires " datant de 1932, que nous avions

     déjà mentionné dans nos travaux précédents, mais dont nous
     n'avions exploré que partiellement toutes les potentialités.

    Extrait :" Il entendit qu’on sonnait à l’entrée. Il écouta. Ayant frappé, le
    valet de chambre vint lui dire qu’une jeune personne demandait à être reçue.
    « Je regrette, dit-il, je n’ai pas le temps. »
    Le domestique sortit, puis revint.
    « Cette personne insiste, monsieur le marquis. Elle dit qu’elle
     est la fille de Mme Thérèse, de Lisieux, et qu’elle apporte
     une lettre de sa mère. »

    Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre ici le jeu
     auquel se livre Maurice Leblanc : n'était la virgule entre
    Thèrèse et Lisieux, nous est donné l'indice d'aller quérir
     l'information sur la sainte homonyme.
    Et lorsque nous évoquons l'économie de moyens c'est
     bien parce qu'à cette sainte sont associées pas moins
     de cinq dates différentes : naissance, décès, fête, canonisation
     béatification - toutes antérieures à la rédaction du
     roman ( 193é ) - les correspondances de dates et les
    réponses fournies par celles-ci ont conditionné ce choix du romancier.

    Naissance : 02 janvier 1873.
    Décès : 30 septembre 1897.
    Béatification : 29 avril 1923.
    Canonisation : 17 mai 1925.
    Fête : 1er octobre.

    Fin de l'extrait

    Ici, Maurice Leblanc fait coup double, une occurence
    sur Pierre Corneille ( comprendre le centurion Corneille
    converti par Pierre ) - décédé dans la nuit du 30 septembre
     au 1er octobre,et le monument de Mortcerf, qui fut déclaré
     Monument Historique le 1er octobre 1921.


    A suivre ( la mécanique de Maurice Leblanc est encore plus
    complexe qu'exposé ci-dessus.
    Nous sommes ici sur une surdétermination
    des dates que nous nous efforcerons d'éclaircir bientôt - en clair
    la date du 20 septembre 1796 apporte d'autres réponses
    complémentaires - pour le 15 septembre nous cherchons encore.. )

    Posté à 01h14

    Element trouvé dix minutes après :

    Domaine manuscrit ; imprimé ; vie militaire
    Dénomination lettre (autographe) ; papier à en-tête
    Auteur/exécutant DAVY DE LA PAILLETERIE Thomas Alexandre, Général DUMAS (dit)
    Titre Lettre du Général Dumas à sa femme, Saint-Jean-de-Maurienne le 29 fructidor an 4 (15 septembre 1796)
    Période création/exécution 4e quart 18e siècle
    Lieu de conservation Villers-Cotterêts ; musée Alexandre Dumas
    Numéro d'inventaire 91.1.176
    N° 11


    Dumas, vous avez dit Dumas ?
    Ceci n'a rien d'extraordinaire. Il suffit comme bien souvent
    de suivre le guide, en l'occurence Maurice Leblanc.
    Au lieu d'extrapoler ...

     
    O1 h 40 ( il dort jamais celui-là ? Pas quand je commence à bien comprendre
    Le 20 SEPTEMBRE 1796 VA NOUS MENER A LA PREUVE QUE
    MAURICE LEBLANC AVAIT CONNAISSANCE DU CODEX
    BEZAE ( bien évidemment à replacer dans le contexte du présent article )
    Pour le lecteur qui veut essayer de tester cette mécanique quasi céleste :
    dans Google taper : 20 septembre 1796 - un évènement à saisir en rapport avec
    le domaine militaire ( que je suis gentil ) si tu trouves la bonne réponse suis le fil
    date de naissance - second évènement plus lointain - domaine de l'édition -
    on replace dans le contexte du roman de Maurice Leblanc on associe Cupidon-
    on parvient sur une page d'un livre de 1820 - associant le personnage mystère
    et Théodore de Bèze !

    C'est du Grand Art !
    Chapeau bas Arsène !


    Le 21 octobre 2012 - l'auteur alain COCOUCH










     



     




    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire