Néammoins, pour le lecteur fidèle qui me suit depuis des semaines, nous lui offrirons de quoi méditer.
Un des chercheurs émérites de l'énigme de Rennes-le-Château, Franck Daffos, sur lequel nous ne porterons aucun jugement personnel, est l'un des trois à l'origine de la " découverte " de l'été 2011 quant à la localisation d'une cache.
Nous avons écrit en son temps notre désaccord quant à la lecture qui était faite vis à vis du tableau de Celestin V et la fameuse date du 13 décembre.
Nous ne reviendrons pas sur notre opinion.
Pour autant, nous devons à Franck Daffos nombre de découvertes qui ont marqué la recherche autour de l'énigme.
L'une d'entre elles étant la ressemblance pour le moins frappante entre la statue de Saint Antoine l'ermite, en l'église de Rennes-le-Château, et celle d'une figure ecclésiastique régionale du 19ème siècle, le père Joseph Chiron.
Saint Antoine Le père Joseph Chiron
Le lecteur intéressé par la thèse de Franck Daffos pourra s'il le souhaite se diriger vers les écritures de l'auteur.
Quant à nous, respectant la démarche originale qui est la nôtre, pour peu orthodoxe que soit celle-ci, ,ous proposerons ici une lecture bien différente de la présence de Joseph Chiron, sous les traits de saint Antoine, en l'église de Rennes-le-Château.
Le mieux est de présenter le personnage :
http://psychiatrie.histoire.free.fr/pers/bio/chiron.htm
Le lecteur sera-t-il surpris, si la date de naissance de Joseph Chiron, un 19 novembre, fait écho à la date de décès, inversion quand tu nous tiens, d'un acteur de première importance dans l'énigme : Nicolas Poussin !
Et la surprise s'emparera-t-elle de lui si la date de décès de Joseph Chiron, un 27 décembre, fait écho à la date de naissance, inversion idéale , de Jeanne de Lestonnac.
Jeanne de Lestonnac étant l'une des deux figures dont nous présentions les traits, ce même été 2011, et qui, par ce subtil jeu de correspondance de dates, nous menait au VRAI MESSAGE des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin, celui-ci tenant à une date : celle du 02 février - date de décès de Jeanne de Lestonnac !
Ici, devant ce chef d'oeuvre de maîtrise de la part des auteurs de ce savant jeu de pistes, nous ne pouvons que prendre acte.
Mais revenons à ce que nous écrivions à l'époque, en ignorant totalement alors, que le lecteur veuille bien me faire crédit de ma bonne foi, ce lien que nous développons aujourd'hui.
Pour l'en convaincre, je n'aurais pas alors manqué de l'exploiter.
Extrait du site mois de septembre 2011 :
LA CLEF DE POUSSIN
Il est temps maintenant d'analyser une des pièces maîtresses de l'écheveau lié à l'énigme de Rennes-le-Château, nous ne le faisons pas parce qu'il est de bon ton, pour tout chercheur ou et auteur, faisant état de ses découvertes, de réserver un espace particulier à Nicolas Poussin et à son tableau " Les bergers d'Arcadie" , nous ne le faisons pas pour rajouter aux circonvolutions des uns ou des autres, géométriques pour la plupart, et qui ont certainement leur intérêt propre, nous le faisons parce que cela nous parle, parce que cela fait signe, parce que, sans nul doute, si le principe de La lettre volée devait s'appliquer sur un matériel accolé au mystère de tout ceci, c'est bien sur ce célèbre tableau, dans sa seconde version, que nous le situerions.
Nous
conseillons ici au lecteur d'avoir sous les yeux une reproduction du
tableau en question:
Rares
sont ceux qui n'ont pas glosé, vis à vis de ce tableau mythique, sur
l'inscription Et in arcadia ego, son sens , son signifiant vis à vis de
l'énigme etc...Mais, de mon point de vue, s'il est un message qu'a voulu
laisser pour la postérité Nicolas Poussin, c'est de manière aussi
visible que le nez au milieu de la figure, et c'est bien pour cela que
cet élément est demeuré jusqu'alors ignoré et invisible, la position
des deux mains des deux bergers désignant l'inscription et surtout, LE
FAIT QUE CES DEUX MAINS FORMENT DEUX CHIFFRES : 2 et 2 .
Le
lecteur, habitué à la méthode que j'estime avoir découverte de
correspondances de dates aura deviné ou je veux en venir : 2 et 2
produit le 2 février.
Voyons donc si nous trouvons à cette date matière à satisfaction :
Première entrée et de quelle importance !
A CELUI QUI PASSE DE FAIRE LE BIEN ! ( voir Convergences début )
Et là, il nous faut raisonner une fois encore pour obtenir le bon sens de la lecture, si nos auteurs modernes , en l'occurence l'auteur du Serpent Rouge, les inventeurs de la tombe d'Urbain de Fleury, ont dirigé nos regards vers cette correspondance - ci, c'est bien parce qu'ils avaient en main les cartes, et décrypté ce que les Bergers d'Arcadie dissimulaient, à savoir cette date du 2 février.
La question complémentaire, ici, est pourquoi ?
Nous allons nous placer ici du point de vue de nos initiés modernes ( 18 ème - 19 ème siècle ), postérieurs à Nicolas Poussin, donc en ne préjugeant pas de l'intentionnalité du peintre vis à vis de notre énigme, quand bien même certaines présomptions tendraient à étayer le contraire.
Un message doit être passé, celui-ci serait de nature géographique, divers chemins intellectuels y conduisent, mais il serait bon de parachever ce qui existe, nous avons un tableau d'excellente facture, le jeu de correspondances de dates fonctionne admirablement, ajoutons-le donc au puzzle.
Voici comment cela pourrait s'être, dans les grandes lignes déroulé.
LE MESSAGE
Celui-ci va fonctionner par association.
Nous poursuivons sur la date du 2 février , en 1506 naissance de René de Birrague, entre autres fonctions, reçoit en 1582 l'évéché de Lavaur, dont il sera nécessaire de quérir l'origine du nom pour saisir le sens : Lavaur vient du gaulois Vobero signifiant le ruisseau caché...
Je sens, lecteur, que je commence à t'intéresser.
L'entrée complémentaire, pour la suite du message, se fera sur Dame Jeanne de Lestonnac, personnalité qui eut une existence un peu disons bouleversée, avant d'entrer dans les ordres , elle épousa en 1572 le baron Gaston de Montferrand-Landiras (fils de Jean de Montferrand et Jacquette du Rayet ), et décéda un 2 février 1640.
Le mot-clef ici est bien évidemment Montferrand, parce que ce nom fut, en son temps, le nom du village Rennes-les-Bains, ainsi que le mentionne le site internet pays de Couiza :
Ecclesia Sancti Nazarii de Arquis calidis - 1162
Valnei - Balnei 1307
Rector de balneis montisferrandis 1347
Regnes les Bains - 1406
Les Bains - 1594
Bains de Montferrand - 1632
Les Bans - 1642
Les Bains de Monferrand -1781
Les bains - 1807
Rennos, les Bans de Rennos
Voici donc quel est le message à destination du chercheur, depuis que le tableau Les Bergers d'Arcadie est associé à l'énigme : trouver le ruisseau caché de Rennes-les-Bains !
Nul doute, ici, que cette information va en troubler et intéresser plus d'un.
En complément de ce qu'alors nous écrivions, et en lien avec la ressemblance de Joseph Chiron dans le statuaire de l'église sous les traits de saint Antoine, nous rappellerons la date du 17 janvier qui lui est attribuée.
Tout, ici, concorde et s'explique.
Considérant la date du 02 février comme une date-clef vis à vis de notre énigme, dont le tableau "Les bergers d'Arcadie " de Nicolas Poussin se voudrait le messager, il sera intéressant de noter ce que peut en dire un chercheur, via le site internet " Le coin de l'énigme " :
" Le phénomène dit les Pommes Bleues a lieu le 17 Janvier à Rennes-le-Château .
Ce jour est placé pile entre les 16 jours qui commencent l´année et les 16 qui nous séparent du 2 février, jour de la chandeleur, soit le retour de Perséphone qui rejoindra sa mère, Cérès qui à son tour, préparera le printemps, la renaissance de la Nature.
C´est bien à partir de ce jour là que les paysans observaient la météo des 12 journées suivantes, pour savoir quel temps il fera l´année prochaine. "
Bonne réflexion ...
En ce 12 mai 2012 - l'auteur alain C O C . . . h
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