Nous demeurerons donc avec le père Joseph Chiron, et nous appuierons pour cela sur les travaux du chercheur que nous avons déjà mentionné : Franck Daffos.
Comprenons-nous bien, nous écrivons que nous allons prendre cette découverte qui lui appartient en tant qu'appui, c'est à dire en nous efforçant de lui conférer une coloration inédite s'inscrivant dans notre propre démarche.
Il ne s'agit donc pas ici de plagier, d'autant plus que nous aurons une interprétation différente de celle que cet auteur défend, sans doute avec justesse.
Le lecteur pourrait ici légitimement s'étonner.
Mais, de notre point de vue, il ne serait pas inenvisageable que, pour un même indice donné, plusieurs pistes, l'une aussi valide que l'autre, ne se cotoient.
Mais rendons à César ce qui lui revient.
Extrait d'un forum ( Nota le Père Marie est le surnom donné à Joseph Chiron à son époque )
Franck Daffos :
" Car le St-Antoine-Ermite de l'église de RLC fut bien ermite à St-Antoine de Galamus (à une trentaine de kms au sud-ouest de RLC) de 1843 à 1852 !!
Fabuleux non ??
Il avait pour nom Joseph Chiron. Né le 19 novembre 1789, curé de ST-Martin-Inférieur dans l'Ardèche en 1823, il fonde la Congrégation Sainte Marie, chargée de l'assistance aux aliènés, à l'époque simplement emprisonnés. Mais en 1843, à la tête d'une organisation structurée et florissante, il décide de tout quitter pour, sous le simple nom de Père Marie, se retirer à l'ermitage de Galamus. il y restera jusqu'à fin 1852, ou, épuisé de privation et sentant la vie l'abandonner, il demande à être conduit.......à N-D du CROS (tiens! tiens!) à Caunes-Minervois où il rend l'âme en odeur de sainteté le 28 décembre 1852. le portrait du Père Marie qui nous est parvenu ne laisse planer aucun doute...
Prenez donc la page 280 du livre de Boudet, où il "chaine" les deux sanctuaires de Marceille et du Cros, et tentez d'en retrouver l'illustration dans l'église de Saunière...Je vous aide (un peu): c'est à la quatorzième station du Chemin de Croix; vous allez y retrouver le Pére Marie avec un autre personnage qui rentre le Christ au tombeau. Regardez bien cet autre personnage, car VOUS LE CONNAISSEZ ! "
Nous nous permettons de rectifier une erreur, due sans doute au support, un forum internet, ou l'attention est moins grande.
Joseph Chiron est décédé le 27 et non le 28 décembre 1852.
Nous stationnerons tout d'abord face à la station XIV du chemin de croix - qui est celle de la mise au sépulcre.
Référons-nous aux écritures :
L’Évangile selon saint Matthieu (Mt 27, 57-61):
Le soir venu, il vint un homme riche d'Arimathie, du nom de Joseph, qui s'était fait, lui aussi, disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate et réclama le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna qu'on le lui remît. Joseph prit donc le corps, le roula dans un linceul propre et le mit dans le tombeau neuf qu'il s'était fait tailler dans le roc puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla. Or il y avait là Marie de Magdala et l'autre Marie, assises en face du sépulcre. (Mt 27, 57-61)
Des quatre évangélistes relatant cet épisode, nous avons choisi Mathieu.
Bien évidemment, les esprits chagrins pourraient nous reprocher d'opérer un choix en fonction du résultat opéré.
Quant bien même, et même si au départ nous n'avons pas une idée précise du résultat que ce choix va produire, nous paraît remarquable et digne d'intérêt ce qui suit.
La fête de la saint Mathieu est fixée au 21 septembre.
En écho, nous revient une note de Bérenger Saunière dans son carnet, en date du 21 septembre 1891 :
"
Nous ne ferons pas insulte au lecteur en explicitant ce lien.
Etablissons un bref retour en arrière, nous avons dans notre première partie ( Joseph Chiron I ) démontré le lien entre la statue de Saint Antoine de l'église et Nicolas Poussin - et les Bergers d'Arcadie - par la présence de Joseph Chiron sous les traits de saint Antoine.
Quand Franck Daffos nous entretient d'un " autre personnage " que " NOUS CONNAISSONS " en la station XIV, il s'agit d'un des deux bergers du célèbre tableau, vêtu comme à l'identique et sous ses traits ( le berger accroupi vêtu de noir)
Alors même que nous pressentions, il y a de cela bien des mois,que cette date du 21 septembre 1891, ainsi que la notification d'un tombeau, dissimulait sans doute l'une des facettes de l'énigme, nous étions alors loin d'imaginer comment les pièces de ce puzzle pouvaient à ce point s'assembler de manière aussi parfaite.
Souvenons-nous en effet que selon l'une des modalités du jeu de correspondance des calendriers, le 21 septembre 1891, en date convertie selon le calendrier juif, produisait le 18 du mois de eloul.
Eloul, selon le rabbinat, étant un mois consacré à la pénitence...
Que ce 18 eloul nous menait à deux figures historiques du hassidisme( anniversaire de la naissance )
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/722453/jewish/Le-18-Eloul.htm
Le message qui nous est donc proposé, au bout de ce jeu des plus subtils, concerne donc bien la présence, en terre de Razès, d'une sépulture d'un saint homme, sans doute d'un Rabbi...
Nous nous permettrons, pour clore notre intervention, de nous référer de nouveau aux travaux de Franck Daffos, vis à vis de la station X cette fois, sur le nombre 345 formé par les trois dés qui y figurent.
Si Franck Daffos nous entretient d'un axe dirigé exactement sur Notre-Dame de Marceille - sans aucun doute avec quelque raison - car il y a ici une association à faire avec un autre élément qui va produire du sens...Mais nous en reparlerons.
Nous choisirons pour notre part la numérologie - ou 345 en valeur numérique = Moïse.
Indice majeur.
Et, ce me semble, nous avons déjà entretenu le lecteur d'un certain Moïse...
A suivre - le 17 mai 2012 - l'auteur alain C O C . . . h
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