jeudi 19 mai 2011

SECONDE PARTIE - LA LETTRE VOLEE

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             SECONDE PARTIE – LA LETTRE VOLEE

             PREAMBULE

              Le choix de ce titre, pour aborder la suite de notre enquête et  développer notre raisonnement, ne doit rien au hasard . Sans doute serait-il utile ici de  rappeler l’intrigue de cette nouvelle d’Edgar Allan Poe.

Comme dans Double assassinat dans la rue Morgue, La Lettre volée met en scène Dupin et ses célèbres facultés d'analyse. La réflexion logique est au centre de la nouvelle, et toute une part de l'intrigue s'appuie sur les difficultés à trouver une solution rationnelle à la disparition de la lettre. Lors de sa visite à Dupin, G... explique les raisonnements qui lui ont permis de découvrir l'identité du voleur, et ceux qui lui ont permis de déduire que la lettre était toujours en sa possession, cachée quelque part dans son domicile. En dépit de ses certitudes, G... ne parvient pourtant pas à récupérer l'objet : le mystère se partage donc entre d'une part la possession certaine d'éléments, et de l'autre l'incapacité à obtenir des résultats.
Si Dupin réussit, lui, à résoudre cette apparente contradiction, c'est parce qu'il a su raisonner autrement que le policier, dont les déductions, pour justes qu'elles fussent, n'ont pas suffi à résoudre l'affaire. G... a en vain cherché la lettre en la supposant cachée : il a sondé tous les espaces pouvant abriter une lettre qu'on aurait voulu dissimuler. Dupin comprend lui que si G.. a échoué, c'est que la lettre volée a volontairement été mise en évidence par le criminel.
Loin d'être rangé dans un endroit secret, le billet est en évidence dans le bureau du coupable : la lettre a été froissée, maquillée d'un autre sceau et d'une autre écriture après avoir été pliée à l'envers. Si elle n'attire pas l'attention c'est qu'elle semble sans valeur, ordinaire.
( extrait de wikipedia )


Le concept premier à retenir ici, relativement à  notre Enigme et aux acteurs successifs, est contenu dans le dernier paragraphe.
‘ Si elle n’attire pas l’attention c’est qu’elle semble sans valeur, ordinaire ‘
Un autre principe, complémentaire du premier, sera, nous l’avons déjà mentionné, l’économie de moyens : comment en dire beaucoup en peu de temps, avec un minimum d’éléments mis à disposition.
Car, pour bien saisir ce qui va suivre, la nécessité d’épouser quelque peu l’état d’esprit des ‘ initiés ‘ au Secret s’impose-t-elle.
1 ) Je suis au fait d’une connaissance cachée au plus grand nombre, et réservée à un certain Cercle ; par quel moyen puis-je communiquer des informations sans que celles-ci ne soient décelées ?
( Bien évidemment, je ne prétends pas que le mécanisme que je vais exposer soit l’unique moyen, il en est d’autres, et ce serait pure fatuité de ma part de prétendre l’inverse, et ne pas reconnaître les découvertes effectuées par des chercheurs qui m’ont précédé.
Parmi ceux-ci, je citerais Patrick Ferté pour son travail concernant l’œuvre de Maurice Leblanc, son passionnant décryptage des aventures d’Arsène Lupin, également Michel Lamy, cette fois sur l’œuvre de Jules Verne, dans un autre registre, épousant le point de vue historique, les deux essais de Franck Daffos, mais je pourrais encore citer Octonovo, pour son analyse des carnets de Berenger Saunière, Geneviève Beduneau pour son travail de démystification et sa rigueur intellectuelle,et aussi tant d’autres sur internet, animés par la même envie de comprendre. )

2 ) Ce mécanisme doit être commun à tous, être pérenne, en clair, il ne peut fonctionner qu’au travers d’une ‘grille de lecture ‘ unique, celle-ci pouvant contenir plusieurs ‘ tiroirs ‘ .
3 ) L’information doit être rapidement appréhendable, à partir du moment ou l’on possède cette grille de lecture.
4 ) Il est bon, afin de conserver cette connaissance cachée, de créer ou d’exploiter des leurres. En clair, mettre en évidence des éléments, ceux-ci étant hermétiques au possible, et donc sujets à nombre d’interprétations, en dissimulant une information beaucoup plus signifiante et porteuse de sens, celle-ci étant exposée aux yeux de tous.
Bien évidemment, cette dernière proposition est-elle plus nuancée, par exemple la dalle de Marie de Nègre d’Ables et son codage si particulier – qui est un des indices fondateurs de l’énigme – sont à prendre en considération. Le phénomène parallèle du 17 janvier dit ‘des pommes bleues’ en l’Eglise de Rennes-le-Château de même, car il met l’accent sur cette date mythique, et les liens qui ont pu être opérés ( Sainte Roseline pour Rose Ligne – Lien avec Saint Sulpice etc… )
Néammoins, et c’est là, tout l’Art de la dissimulation chez nos  ‘initiés ‘ , l’information essentielle est comme brouillée par le reste.
Objectif atteint !
Toutes ces précautions sont ici justifiées par le fait que ce mécanisme que je vais exposer, pourrait , s’il se trouve maladroitement émis et perçu, passer pour de simples coïncidences, le fait du hasard ou la loi du nombre. Or, pour avoir sollicité ce mécanisme durant deux années, investiguer un matériel considérable, vérifier, revérifier, je ne peux me rendre qu’à l’évidence, et j’espère bien qu’il en sera de même pour toi, lecteur : CELA   FONCTIONNE !

Au demeurant, ce n’est que depuis peu, un trimestre environ, que l’ensemble de la grille de lecture est en ma possession, parce que là encore, des sortes de paliers successifs , d’initiation ,semblent nécessaires avant d’en appréhender la totalité.
L’ensemble de la grille de lecture, sur un plan, disons , opératif , ce qui est déjà beaucoup, ce qui va ouvrir nombre de portes, même si je pressens une Création encore plus logique en arrière-plan, et ici, tout chercheur pourrait s’y impliquer, enrichir de ses propres investigations le résultat de mes propres recherches.
Mais je te sens impatient, lecteur, de savoir ce que je peux bien dissimuler dans ma besace...
Un peu de patience…

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