lundi 16 mai 2011

Eglise Saint-Sulpice SUITE 2- INTRO ET SUITE 1 RUBRIQUE ARCHIVES -

Hugo fait allusion à l'épisode biblique dans Cromwell :

Olivier, capitaine et juge dans Sion!
Les saints, siégeant à Londre en congrégation,
Sachant que ta science est un vase à répandre,
Te demandent par nous s'il faut brûler ou pendre
Ceux qui ne parlent pas comme saint Jean parlait,
Et disent Siboleth au lieu de Schiboleth.



Bien évidemment, le choix de ce mot Shiboleth dans une partie du jeu de signes présent en l'Eglise Saint-Sulpice ne pourra manquer d'interpeller le lecteur bien au fait d'un certain imaginaire ou d'une certaine réalité liée à l'Enigme de Rennes-Le-Château.
La thèse d'une connection possible entre la franc-maçonnerie et ceux, initiés, qui ont posé des jalons en terre de Razès est défendue depuis longtemps. Nous ne prendrons pas partie ici, afin de  ne pas alimenter une controverse stérile. Nous paraît-il plus intéressant de poser de manière objective ce que nous observons.


Le lecteur intéressé pourra se rendre sur ce lien s'il souhaite approfondir le sens que revêt le mot Shiboleth au sein de la Franc Maçonnerie :
http://technospirit.fr/zeblogs/laparolecircule/2010/12/27/shibbolet/




Demeurons sur la lettre Shin.


Lettre Shin
Shin (également écrit Šin) est la vingt-et-unième lettre de nombreux abjad sémitiques, dont le phénicien, l'araméen, le syriaque ܫ, l'hébreu ש


Shin vient d'un souffle entre les dents.
Cette lettre a la forme d'un trident ou d'un tricorne, forme d'origine.
D'après la Qabalah, le signe Shin est constitué de trois Yod et de trois Waw, c'est-à-dire de trois points d'où sont issus trois rayons de lumière, points assimilés aux trois séphirot Sagesse-Discernement-Connaissance. En fait, le signe Shin comprendrait une quatrième branche ou un quatrième rayon caché, qui se révélerait dans les temps futurs. I1 s'agirait du dédoublement de la Connaissance à un niveau différent, du côté "féminin" de l'Arbre de Vie. Ce deuxième niveau de la connaissance dépasserait le niveau de compréhension de l'homme, mais lui permettrait de se dépasser.
Le sens du signe Shin est la dent, la molaire, l'ivoire Cette lettre a donné l'année "shanah", shin-noun-hé, le changement "shinouy", shin-noun-waw-yod . Avec ses trois branches, le signe Shin suggère la trinité, une stabilité statique, un équilibre, un état de repos entre un principe et son contraire, le non changement, la répétition du cycle annuel et sa transmission. L'émergence de la quatrième branche cachée, soit le quatrième yod-waw, transformerait Shin en "shinouy" ou changement.


Dans la Comtesse de Cagliostro, aventure d’Arsène Lupin, pour le moins en rapport avec notre énigme ainsi que l’a démontré Patrick Ferté, il est question du plan de 7 abbayes de Normandie, de la formule Ad lapidem currebat olim regina ( vers la pierre courait la Reine ), donnant ALCOR, du nom de l’étoile de la Constellation de la Grande Ourse . La résolution de l’intrigue reposant sur la projection au sol de ladite constellation par la disposition de ces 7 abbayes.On sait désormais que ce roman crypté est l’un des plus directs de M.Leblanc et des plus riches en matière d’indices convergeant vers les deux Rennes.
Pierre Plantard, en son temps, et avant même la parution de l’essai ‘Arsène Lupin – Supérieur inconnu ‘ de Patrick Ferté livra aux inconditionnels de l’affaire un document dit de la pierre Alcor , pour la présence sur une roche mégalithique d’un carré magique formé avec les lettres ALCOR. On rajouta un autre élément sur cette pierre, afin, sans doute de lui faire épouser une représentation anthropomorphique, en l’occurrence une protubérance en forme d’oreille. A cette époque, nous étions alors dans la fabrication par Pierre Plantard et ses complices, du mythe accolé à Rennes-le-Château, servant leurs intérêts propres et desservant la vérité.
Pour autant, et encore une fois, sans dénier qu’il y ait eu de la part de ces personnes, manipulation de l’opinion, il n’en demeure pas moins que leur démarche vis-à-vis de cette Pierre se devait d’être lue en brisant les apparences, car il ressort de mes propres observations que le site sur lequel cette pierre est érigée comporte des éléments, dont un essentiel, incontournable : la manifestation sur le terrain d’un code rémanent chez nos auteurs, autant, sinon plus que la date du 17 janvier : le code lié à la lettre Shin.
En effet, afin de valider des indices récurrents, et de les incorporer dans ce magnifique puzzle qui s’est constitué peu à peu, au fil du temps, il paraît nécessaire d’en trouver trace sur le terrain.
La Pierre dite ALCOR de visu ne comporte pas de carré magique. Il semble que l’intention, ici, était d’attirer l’attention du chercheur vers l’œuvre de M.Leblanc, mais aussi vers ce site géographique.
Le site sur lequel elle se trouve surplombe la commune de Rennes-les-Bains.
Cette pierre comporte cependant une sorte de croix creusée en son centre approximatif. Mais l’important n’est pas tant cette pierre ci, que d’autres qui lui sont voisines, dont deux mégalithes, un plus grand que le second, en forme de DENT ! Plus exactement de molaire et de pré-molaire…
Ainsi, ce code de la lettre Shin qui débute en l’église St Sulpice de Paris, avec le mot Shibboleth accolé au nom GALAAD , et présent sur l’inscription du Psaume 69, se poursuivant du premier ou du second cercle d’initiés, ainsi que nous le démontrerons dans notre essai, trouve-t-il sa réalité en transposition sur le terrain ! Voici qui devrait faire signe et , ainsi que le dirait notre abbé Boudet, avoir l’œil sûr – sûr de lui bien évidemment.
ALCOR n’est pas n’importe quelle étoile :
Son nom viendrait de l’arabe al-qur, « le cavalier » du fait qu'elle semble chevaucher un des chevaux du chariot de la Grande Ourse.
La plus ancienne notification de cette étoile vient de l'astronome persan Abd Al-Rahman Al Soufi dans son Livre des étoiles fixes établi en 964 à partir du catalogue de Ptolémée :
« Au-dessus d'al-Anak (Mizar) est une petite étoile qui lui est contigüe, que les arabes nomment al-Suha (la petite négligée) et dans quelques dialectes al-Saïdak (l'étoile de confiance). Ptolémée n'en parle pas, et c'est celle dont on se sert pour essayer la portée de la vue. »
Il est singulier que les anciens n'en aient pas dit un seul mot alors qu'elle est assez facilement visible à l'œil nu dans un ciel pur. Une tradition non vérifiée voudrait qu'elle ait servi à tester l'acuité visuelle des archers de Charles Quint et de Gengis Khan.

Et voici, sans doute aucun, la raison pour laquelle, et chez M.Leblanc, et chez nos comparses contemporains, manipulateurs mais connaissant des rouages plus secrets liés à notre affaire, cette Pierre, mais à travers elle, ce SITE , prend ici toute son importance : une autre pierre, que nous n’avons pas encore évoqué, avoisine nos dents, il s’agit non moins de la tête d’une ourse pointant , par delà le vide . Afin de la voir, il est nécessaire de se rapprocher de la corniche naturelle surplombant la pente . Pour les esprits chagrins que cette dernière indication ‘la tête d’Ourse ‘ ne convaincrait pas, il n’en demeure pas moins que ce site mégalithique existe bel et bien. Que, sans doute, il a ici son utilité, qui pourrait bien être de manifester un axe de visée...
Dernière minute
Nous devons à Magdalena, intervenante sur un forum dédié à notre énigme ce qui suit :
''Les arabes appellent aussi quatre étoiles du corps de l'Ourse, Nash Ladzar,
le cercueil de Lazare; et les trois de la queue, Mariam, Martham et Ancillam. Ancillam étant leur servante.''


Je la remercie chaleureusement de m'avoir mis sur une piste non encore investiguée - Récapitulons - Alcor est là pour signifier la Grande Ourse - Il existe sur ce site une tête d'Ours - N'oublions surtout pas la Dent pour la lettre Shin qui nous renvoie au mot clef de Shiboleth en l'Eglise Saint-Sulpice ( psaume de la chapelle des Anges ) - shiboleth ayant pour sens dans une de ses deux lectures - épi de blé - Mariam est Marie et maintenant si nous suivons la logique : une étoile de la Constellation de la Vierge, Spica, se repère à partir de la Constellation de la Grande Ourse - Spica dont le symbole est...un épi de blé !

Voici que le Cercle à nouveau se forme...
D'autres développements sont à prendre en compte, mais nous verrons cela dans la seconde partie.







Interlude


Nous venons d’observer, vis-à-vis de la prononciation du mot Shibboleth, via la lettre shin, le rôle fondateur de la prononciation des lettres. Dans la tradition juive ce travail de prononciation se nomme le Guel . Nous nous attarderons quelque peu sur le mot ou la racine gal, qui revient 15 fois dans la Bible, et est utilisé dans le sens de monceau. Le fait de trouver 15 fois ce mot dans le Livre n’est pas anodin, car 15 est la valeur numérique de Yah, la partie supérieure du Tétragramme. D’autant plus que 15 est aussi la valeur numérique  de Guébanah, la hauteur, et le gal, le monceau, va nous aider à nous élever vers le Nom supérieur. Le verset biblique sur lequel s’appuie cette mystique de l’élévation par la racine gal est tiré de Genèse 31 :46 : ‘’ Laban dit : que ce gal ( monceau ) serve aujourd’hui de témoignage entre moi et toi ! C’est pourquoi on lui a donné le nom de Galaad.''
Galaad est un édifice que l’on élève à l’éternité, un monument, un témoignage éternel. Dans la mystique, Galaad c’est se rappeler Dieu et s’en rapprocher. Ainsi, la pratique du guel, qui dans ce cas, ressort du domaine de la kabbale pratique, va, par un travail vibratoire et rotatif, permettre l’édification de ce monceau spirituel stable nous permettant de nous rapprocher de la partie supérieure du Tétragramme.
La lettre Guimel est particulièrement concernée par la racine gal, Guimel est  le ‘’gal ‘’ qui enveloppe le mem , la gestation.
Un des acteurs de notre Enigme, l’abbé Boudet, contemporain, souvenons-nous en, de l’abbé Saunière, n’a-t-il pas voulu attirer notre attention et vers cette lettre Shin, dans sa propriété de vocalisation spécifique, avec le point daguesh, et vers ce guel, en terme d’abord de vocalisation, puis d’élévation.
Le titre de son essai, essai qui a fait couler beaucoup d’encre en rapport avec son hermétisme certain ne contiendrait-il pas une clef ? Ne perdons pas de vue qu’ici, nous sommes en présence d’esprits ingénieux, ne manquant pas d’humour, comme nous nous en apercevrons tout au long de cet essai.

LA VRAIE LANGUE CELTIQUE – ce titre contient 21 lettres- ce qui correspond à la position dans l’alphabet hébraïque de la lettre Shin, avant-dernière lettre de l’alphabet.
Par ailleurs, et puisqu’entre autres méthodes , l’anagramme est utilisé à fin de cryptage d’indices, anagrammons donc.
Le premier n’est pas de mon ressort et m’a été communiqué par un ami de la région de Rennes-les-bains – LA VRAIE LANGUE CELTIQUE OU LA VRAIE CLE DU LEG ANTIQUE – un esprit chagrin ou tatillon relèverait l’absence du D dans le titre originel, il pourrait être répondu que ce D, dans le monde des lettres hébraïques, signifierait alors le Daleth, c'est-à-dire l’entrée ! Et quoi de plus naturel que de dissimuler l’entrée que d’aucuns cherchent depuis des dizaines d’années. Si celle-ci n’est pas dans le titre, peut-être se trouve-t-elle, cette entrée, ailleurs ? Mais ceci est un autre sujet.
Le second anagramme utilise toutes les lettres du titre, sans en omettre ni en rajouter, et rejoint la symbolique de la lettre Shin.
LA VRAIE LANGUE CELTIQUE OU LA  VRAIE  CLE GUEL  ANTIQUE !
Et puisque nous sommes dans la sphère géographique des deux Rennes, profitons en pour déceler d’autres indices qui nous guident de même vers cette lettre Shin, qui, décidément, tient un rôle si particulier pour ne pas dire essentiel.
D’aucuns n’ont pas manqué de remarquer, surplombant l’entrée du cimetière de Rennes-le-Château, la présence d’un crâne, ce qui, pour l’occasion, n’a rien que de très naturel en ce lieu, crâne comportant 22 dents ! autant que de lettres dans l’alphabet hébreu.
Crâne que nous retrouverons dans l’église de Rennes-le-Château, en compagnie de Marie-Madeleine, ce qui, en ce point, semble conforme à la représentation orthodoxe de celle-ci.
Nous  semble probable la mise en place d’un jeu de renvoi à plusieurs niveaux de lecture : le soulignement de la lettre Shin, par l’utilisation du sens originel de la lettre ( la dent ) et le jeu de correspondances des lettres entre elles, à savoir 22 lettres ...


Mais revenons sur le codage alphabétique d'Eugène Delacroix dans La lutte de Jacob avec l'Ange.


Si le lecteur estime que le rapport entre le mot Galaad et l'inscription de la Chapelle des Anges s'impose en évidence, n'aura-t-il pas trop de difficultés à reconnaître une extension du principe, à savoir que ces lettres, présentées sous la forme originelle d'idéogrammes, peuvent composer d'autres mots.



Déclinons d’autres possibles, que ce soit avec la racine hébraïque ou en lecture littérale, à l'occidentale, si l'on peut dire :lettre + lettre + lettre.
Retenons un principe fondateur, qui se révèlera commun à tous nos '' initiés " , celui d'être dans l'économie de moyens, en clair : en dire le plus avec le moins.
Gad ( guimel aleph daleth ) est le nom d’une des douze tribus d’Israël. Elle descend de Gad, fils de Jacob...
Lors de la conquête du pays de Canaan, la tribu de Gad s’installe à l’est du Jourdain. Gad fait partie des dix tribus du royaume d’Israël au nord du royaume de Juda après le schisme.
Gad est également le nom de la divinité ouest sémitique de la bonne fortune. Grecs et romains en eurent plus tard l’équivalent sous le nom de la déesse Tyché, Fortuna.
Ainsi dans Isaïe 65-11 , Saint Jérôme a-t-il traduit Gad par Fortuna.
Lag ( lamed guimel )  30+3 n’est pas vraiment un mot mais une valeur numérique égale à 33 d’où le nom de la fête juive de Lag Ba’omer célébrée le 33 ème jour du décompte d’Omer, à la date hébraïque du 18 Iyyar.
De manière plus prosaïque, nous obtiendrons en rejoignant une nouvelle fois la toponymie du lieu : AGLY ( aleph guimel lamed iod - de Jacob ou Yacov )  De l’adjectif latin aquilinus – peuplé d’aigles – seconde rivière sur le territoire de Rennes-les-Bains et qui prend sa source au Pech de Bugarach..
Gal ( guimel aleph lamed ) est le verbe rédimer. Aleph est le retour à l'unité. Tel est l'espoir du peuple juif sur la route de l'exil.
Littér. [Le suj. désigne le Christ] Racheter par son sacrifice le genre humain. Dieu fuyard, Dieu muet! Tu devais rédimer les hommes et tu n'as rien racheté (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 164). [Le suj. désigne ce qui rachète] Racheter, sauver. Entre les deux, il n'y a que l'honnête femme, c'est-à-dire la femelle du bourgeois, le réprouvé absolu qu'aucun holocauste ne rédime (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 112).
Empl. pronom. Obtenir, en contrepartie d'une bonne conduite ou de sacrifices, le pardon de ses fautes ou de ses erreurs. « Bah! Ils s'y habitueront. Il faudra bien qu'ils s'y habituent. » Ils, c'étaient les multitudes légendaires qui devaient s'instruire et se rédimer grâce aux miracles du théâtre moderne (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 61)..
NOTE : IL Y A LA UN SIGNE TRES FORT - mais n'anticipons pas.


Galgal -


''Quand le Guimel rencontre le Lamed, nous nous trouvons devant le mot GOL qui exprime la libération et si on ajoute Aleph, ce sera GAOL, le libérateur. Gal, deux fois répété, c’est une roue, GALGAL. Et GALGALIN, ce sont les grandes roues des Chérubins dans le Livre d’Ezéchiel. ( Annick de Souzenelle )''


Au demeurant , il sera utile ici de se remémorer le titre de l'ouvrage de l'abbé Boudet :
'' La vraie langue celtique ou le cromleck de Rennes-les-Bains '' car en français galgal est :


Un galgal est un mégalithe de l'ère du Néolithique. Pour mieux évoquer la forme des cavernes sacrées des âges anciens, les dolmens étaient recouverts soit d'une butte de terre soit d'un monticule de pierres. Quand ils ont conservé leur monticule de pierres jusqu'à nos jours, on les appelle « galgals » ou « cairns ». Si leur butte de terre est toujours là, ce sont des « tumulus ».
Le mot « galgal » vient du redoublement de l’ancien français gal ...


D'autres combinaisons de lettres et donc d'autres mots sont possibles...

 
 DELACROIX – LE CODE GEOGRAPHIQUE
Transition : nous estimons opportun, après cette brève incursion sur le territoire de Rennes-les-Bains, d’y demeurer.
Au préalable, pour que cela soit bien clair dans l’esprit du lecteur, si le message de la lettre shin trouve une réalité sous la forme de mégalithes épousant de manière parfaite un sens donné, nous ne restreindrons pas leur imposante présence au seul secret des deux Rennes.
Nous présumerons ici davantage d’une forme de réemploi de structures rituelles dont l’objectif premier serait à rechercher dans la sacralisation sans doute très ancienne du terrain, ainsi que l’œuvre de l’abbé boudet :Le Cromleck de Rennes-les-Bains  - au-delà du mode de cryptage qui lui est si particulier – le spécifie.
Ceci étant posé, nous allons découvrir qu’Eugène Delacroix nous a légué, en la Chapelle des Anges, au travers de cette œuvre qui est aussi son testament, nombre d’indices faisant appel à la toponymie des lieux.
De nombreux mois d’observation ont été nécessaires à en déceler la présence et lui restituer, nous aurons l’audace de le prétendre, sinon l’unité primordiale voulue et désirée par l’artiste, du moins une part d’entre elle.
C’est aussi parce que nous mesurons toute l’importance de ce leg , que nous nous placerons ici  sous le signe de l’exigence.
Eugène Delacroix déploie , dans ce qu’il considère comme son testament,  toutes les facettes d’un génie parvenu, à force de travail et de ténacité, au sommet de son art. La maîtrise dont il fait preuve afin de dissimuler des indices – certains relevant de l’art de la stéganographie-( écriture cachée ) – va s’exprimer au maximum de son potentiel.
Ainsi jouera-t-il de la lumière, du point de vue du spectateur, selon son positionnement dans et hors la Chapelle des Anges.
Une page admirable s’ouvre devant nous. Sachons la lire.
1 ) Le Méridien :
La ligne méridienne, divisant le territoire français du nord au sud, et qui est un des invariants de l’Enigme, exploitée pour le meilleur et le pire, se trouve de manière on ne peut plus explicite dans les deux œuvres murales de Delacroix.
Ainsi, Héliodore et Jacob se trouvent-elles partagées tout à fait précisément en deux parties égales.
En visualisant Jacob ce sera le bord gauche de l’arbre central qui en délimitera la ligne symbolique. Retournons-nous vers Héliodore subissant son châtiment, ce sera le bord droit de la colonne centrale du Temple qui remplira cet office.
Nous sommes ainsi dans le respect de l’harmonie picturale, se doublant d’une fonction symbolique régulatrice des énergies subtiles de la ligne méridienne.
Et puisque nous évoluons dans un jeu de miroir, une œuvre murale renvoyant à la seconde de manière symétrique, livrons-nous à un examen attentif de détails pour le moins révélateurs.
Philippe de Cherisey nous livrait d’ailleurs cette vérité, occultée depuis, dans un de ces écrits de la belle époque ou l’Enigme de Rennes prenait corps.
L’extrait met en scène deux personnages – Charlot et Marie- Madeleine :
‘’ Marie-Madeleine : Comment parfait ? Si la pomme bleue est cassée que peut-on faire ?
-         Charlot : Que la pomme soit bleue ou que le bleu soit une pomme n’a aucune importance, puisqu’il s’agit seulement de mettre ta pomme au bon endroit dans le temps qu’il faut et, alors de regarder.
-         Marie-Madeleine : De regarder quoi ?
-         Charlot : Le cheval de Dieu, c'est-à-dire celui d’Héliodore chassé du Temple. D’où tu es, il  y a un détail qui ne peut se voir de nulle part ailleurs.
-         Marie-Madeleine : Alors, il va falloir revenir à Paris ?
-         Charlot : Quelque chose me dit que le Ciel est avec nous. Veux-tu parier que ta photo ratée a été prise du bon endroit.
De fait, le profil du cheval donne un relief géographique, la carte de Rennes-les-Bains et l’itinéraire du trésor. ‘’
Et , en effet, sur la patte antérieure du cheval divin, cachée dans le gris surnaturel , par procédé de stégano graphie, va apparaître le nom d’une rivière située sur le territoire de Rennes-les-Bains, et que les chercheurs ne connaissent que trop bien : LA SALS 
Dans Jacob, il sera nécessaire de se positionner  à un certain endroit ,avec  un point de vue en lumière rasante et diagonal, afin de visualiser ce même message : LA SALS .
Je tiens ici à souligner que, mis à part Mr De Cherisey, je suis le premier à établir un LIEN DE NATURE GEOGRAPHIQUE CLAIR entre l’œuvre d’Eugène Delacroix et l’Enigme de Rennes.
Comme précédemment dit, je suis prêt à rencontrer physiquement des lecteurs intéressés afin de prouver mes dires. Au-delà des contingences normales ( délai d’avertissement ), une condition essentielle est requise : avoir une acuité visuelle plutôt bonne. Qui dit écriture cachée signifie difficulté, d’autant plus que, nous l’avons déjà dit, la lumière, intérieure ou extérieure influe.
Par ailleurs, je profite de l’opportunité pour passer une annonce :
Cherche Photographe de talent, avec un matériel de pointe ( numérique – pieds ) pour illustrer mon essai.
Les photos que j’ai pu faire ne me satisfont pas entièrement.

 Mais reprenons notre exposé.
Nous remarquerons la proximité de la ligne méridienne vis-à-vis de ces deux indices.
Juste au-dessus, ceci devrait contribuer à rendre au silence ceux pour qui le codage des deux N inversés serait fortuit, la présence remarquable d’un premier caractère N inversé.
Pour observer le second N inversé , suivant un angle diagonal qui ne doit sans doute rien au hasard, le spectateur devra se placer hors de la chapelle– Nous remarquerons également la présence d’une flèche des plus explicite à proximité…
Un élément complémentaire que chacun peut visionner en se rendant sur: 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1a/Eug%C3%A8ne_Ferdinand_Victor_Delacroix_061.jpg

Vous avez la possibilité d'agrandir la photo.
Je veux parler ici de l'ombre du rocher qui est sur votre gauche, et qu'il faut prendre dans son entier.
Vous pourrez y voir distinctement, la silouhette d'un diable assis en tailleur, qui se tient de profil . Tout y est :  l'oeil, la houpette, la barbiche, la bouche et le corps idem.
Cette description, bien évidemment, fera signe chez le lecteur au fait de la toponymie du territoire de Rennes-les-Bains, avec ce lieu-dit '' le fauteuil du diable '' qui est un des repères géographiques les plus connus..


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