mardi 10 mai 2011

Le secret de l'Eglise Saint-Sulpice - Introduction

Le palimpseste (du grec ancien παλίμψηστος / palímpsêstos, « gratté de nouveau ») est un manuscrit écrit sur un parchemin préalablement utilisé, et dont on a fait disparaître les inscriptions pour y écrire de nouveau. Cette méthode fut utilisée au Moyen Âge surtout entre le VIIe siècle et le XIIe siècle, par des copistes qui, le parchemin coûtant cher, réutilisaient d'anciens manuscrits pour y copier de nouveaux textes. Pour cela, les vieux manuscrits étaient préalablement désencrés ou effacés grâce à de la pierre ponce.

Le choix de ce terme symbolise le mécanisme qui sera révélé peu à peu, ou, sous la surface des choses, au vu et au su du public ( reproduisant ainsi le concept illustré par la nouvelle d'Edgar Allan Poe : Le lettre volée ) des éléments d'information clairs et précis se dissimulent. Sans aucun doute, pour les '' initiés ''  possédant le clef de lecture.

Mais commençons par le commencement...
Genèse 1.3 : Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.


Le nouveau temple de Salomon, c’est le nom qu’on donne à l’édifice au XVIIIème siècle.
‘’La Nuée lumineuse, qui remplit le temple de Salomon au jour de sa dédicace, en signe de la possession que le Seigneur en prenait, retrace ici ce qui s’est passé,d’une manière invisible, à la consécration de cette église.  ‘’
Ces lignes sont écrites en 1771, sous la plume inspirée ou initiée de M.Jacques-Vincent Simonnet, historien de son état.
Comme nous allons le démontrer au fil de notre enquête, tant par la nature de ce qui va, lentement mais sûrement, se dévoiler aux yeux du lecteur, que par le savant ,pour ne pas dire génial agencement des éléments épars qui forment en cette vénérable maison de D.ieu un tout, cohérent  et logique, ces paroles furent en l’espèce, prophétiques.
Mais avant que d’entreprendre ensemble ce voyage vers l’encore inconnu, sans doute un rappel s’impose, de ce qui pourrait lier  l’Eglise Saint-Sulpice de Paris à notre énigme.
C’est Gérard de Sède qui, pour la première fois, établit ce rapport entre deux lieux géographiques distants ,et que rien, au premier abord, ne semble réunir.
Ainsi mentionne-t-il une hypothétique rencontre qu’aurait fait Bérenger Saunière, peu après sa découverte des deux parchemins, avec un érudit du séminaire de Saint-Sulpice :l’abbé Viel.
Les éléments ci-dessous, pour être troublants, ne constituent pas encore aujourd’hui, une preuve d’une quelconque parenté, ni implication de l’église Saint-Sulpice dans le magnifique puzzle que constitue le mystère de Rennes-le-Château. Il est permis de douter, j’oserais dire que c’est là l’indispensable démarche qui doit, et qui nous a guidé dans notre démarche lorsque nous avons abordé ce sujet. Cet ouvrage a l’ambition de dissiper les doutes, dessiller les regards, et enfin ouvrir le cœur du lecteur sur ce qui se dissimule derrière…le rideau des apparences. Qui, comme chacun sait, sont trompeuses.
Apparence : le choix des thèmes d’Eugène Delacroix dans ses œuvres de la Chapelle des Saints Anges. Apparence : la composition de son tableau de la lutte de Jacob avec l’Ange. Apparence : l’inscription du chemin de croix – RETIRE-MOI DE LA BOUE QUE JE N’Y RESTE PAS ENFONCE. Apparence encore : la signature des N inversés d’Emile Signol sur deux fresques de sa composition.
N inversés que nous retrouverons dans l’environnement immédiat de Bérenger Saunière. Comme une sorte de signature, ou de signe ?
Apparence toujours : le titulus crucis du même artiste, pendant des  N inversés, sur la fresque de la crucifixion. Titulus crucis, qui, s’il n’apporte pas la vérité immédiate dans la résolution de ce Code, fournit tout de même quelques indices de nature à nous soutenir dans notre tâche, qui est, avant tout, non de gloser d’une quelconque manière, ainsi que trop souvent ce peut être le cas dans un certain nombre d’ouvrages consacrés à l’Enigme, mais de TROUVER ; d’appuyer nos découvertes en présentant des sources différentes, tant d’auteurs que d’époques, convergeant vers le même message.
Une question souvent posée demande ici une réponse :
‘’ Pourquoi ces intervenants divers, qu’ils soient issus du monde artistique, religieux, ou profane, nous-ont-ils laissé des indices ? Pour quel motif ont-ils voulu légué à la postérité un secret ? ‘’
Je répondrais qu’il en est ainsi pour ne pas que les choses meurent.
Ce qui est légué est une part vivante de notre patrimoine , qui appartient à l’Humanité dans son ensemble, quand bien même serait-il issu d’une sphère culturelle et mystique bien particulière, et que, sans doute, ce qui est caché ne devra se dévoiler que dans un temps bien précis.
IL EN EST AINSI DES GRANDES ŒUVRES.


LES LIENS ENTRE RENNES-LE-CHATEAU ET L’EGLISE SAINT-SULPICE
Sans prétendre être exhaustive, nous avons dressé à l’attention du lecteur les éléments qui tendent à intégrer l’Eglise Saint-Sulpice de Paris dans notre énigme. Ceux-ci sont d’ordre symbolique , car tel est notre domaine d’intervention, mais le lecteur intéressé par le sujet, peut s’il le souhaite, découvrir d’autres liens, mettant en jeu des personnages ou congrégations religieuses, sur, en particulier le site internet :
 Rennes-le-château archives.com.
Le premier élément à prendre en considération est une date : celle du 17 janvier. Date qui viendra, comme un métronome temporel, ponctuer notre étude.
Le 17 janvier c’est d’abord la date de la mort de Saint Sulpicius, archevêque de Bourges, en l’an 647.
Cette date est également la fête de Sainte Roseline ( ou rose ligne qui figure le méridien caché cher à un certain ésotérisme )
Mais c’est aussi un rendez-vous des chercheurs et curieux désormais chaque année, en l’église de Rennes-le-Château. En effet, le 17 janvier, à midi heure solaire, au midi vrai, un phénomène lumineux, dit des pommes bleues, s’y produit. Un rayon de soleil, en traversant un vitrail, projette des taches de forme circulaire et de couleur bleue sur l’autel. Ce phénomène, s’il n’est pas unique, a interpellé la communauté des chercheurs pour la mention : ‘’ à midi pommes bleues ‘’ qui se retrouve dans le décodage d’un des deux fameux parchemins dits retrouvés par l’abbé Saunière.
Dans le cimetière de Rennes-les-Bains, se trouve la tombe d’un dénommé Jean Vié, prêtre de son état, mort un 1er septembre mais dont l’habile transcription de la date de décès permet de réunir le chiffre 17 et son identité, soit 17 Jean Vié.
Enfin, Marie de Nègre d’Ables, marquise d’Hautpoul et de Blanchefort  ( et dont la stèle mortuaire est un élément clef de l’énigme ) est décédée le 17 janvier 1781.
Le second élément est la constante du Méridien de Paris, qui passe par la commune de Rennes-les-Bains, plus exactement dans son environnement proche, et qui est l’indication de nature géographique la plus probante et signifiante, parmi d’autres, plus sujettes à caution.
Pour ce qui nous concerne, quitte à décevoir les officionados du Da Vinci Code et autres turpitudes modernes, le Méridien de Midi de Saint-Sulpice n’est rien d’autre, et ceci devrait suffire, qu’un repère astronomique, lié au temps et à la course des astres, quand bien même sa nature symbolique peut avoir jouer un rôle pour la présentation d’indices.
Le style Saint-Sulpicien est omniprésent dans la décoration voulue par Bérenger Saunière, tant dans son église, par le statuaire, qu’au sein de la Villa Béthanie, où cœurs enflammés ou sacrés sont mis en valeur en tant que symboles.
De même, le chapiteau corinthien de la tour nord de Saint-Sulpice ressemble étrangement à un détail de la fresque dite de Saunière, il en est l’auteur, en son église. Détail que l’on ne peut expliquer que comme un des nombreux signes dissimulés.
Enfin, et sans doute est-ce là l’élément le plus évident du lien qui unit ces deux lieux, nous détaillerons ci-après, le fameux Serpent Rouge, opuscule hermétique qui, pour la première fois, établit le rapport entre Rennes-le-Château et l’église parisienne.
S’il est désormais établi, grâce à une étude d’un chercheur, Franck Marie, que Pierre Plantard est l’auteur du dépôt à la B.N.F pour un certain nombre de documents qui servaient son dessein mégalomaniaque et sa prétention à l’héritage de la dynastie mérovingienne, dont le Serpent Rouge, accompagné pour l’occasion d’autres feuillets, qui méritent que l’on s’y attarde, il n’en demeure pas moins que l’opuscule en lui-même peut être jugé comme authentique. 





 L'opuscule Serpent Rouge est constitué principalement de  treize strophes hermétiques,certaines relatives en matière de toponymie à des lieux du territoire de l'Aude, d'autres à l'église Saint-Sulpice.

 Les deux strophes du Serpent Rouge  relatifs à Saint-Sulpice :  

VIERGE
« J’étais comme les bergers du célèbre peintre POUSSIN, perplexe devant l’énigme : « ET IN ARCADIA EGO... ». La voix du sang allait-elle me rendre l’image d’un passé ancestral. Oui, l’éclair du génie traversa ma pensée. Je revoyais, je comprenais ! Je savais maintenant ce secret fabuleux. Et merveille lors des sauts des autres cavaliers, les sabots d’un cheval avaient laissé quatre empreintes sur la pierre, voilà le signe que DELACROIX avait donné dans l’un des trois tableaux de la chapelle des Anges. Voilà la septième sentence qu’une main avait tracée : RETIRE MOI DE LA BOUE, QUE JE N’Y RESTE PAS ENFONCE. Deux fois IS, embaumeuse et embaumée, vase miracle de l’éternelle Dame Blanche des Légendes. »

SCORPION
« Vision céleste pour celui qui se souvient des quatre oeuvres de Em..SIGNOL autour de la ligne du Méridien, au choeur même du sanctuaire d’où rayonne cette source d’amour des uns pour les autres, je pivote sur moi-même passant du regard la rose du P à celle du l’S, puis de l’S au P...et la spirale dans mon esprit devenant comme un poulpe monstrueux expulsant son encre, les ténèbres absorbent la lumière, j’ai le vertige et je porte ma main à ma bouche mordant instinctivement ma paume, peut-être comme OLIER dans son cercueil. Malédiction, je comprends la vérité, IL EST PASSE, mais lui aussi en faisant LE BIEN, ainsi que CELUI de la tombe fleurie. Mais combien ont saccagé la MAISON, ne laissant que des cadavres embaumés et nombres de métaux qu’ils n’avaient pu emporter. Quel étrange mystère recèle le nouveau temple de SALOMON édifié par les enfants de Saint VINCENT




Divers feuillets consacrés à Saint-Germain des Prés mais incluant des  éléments disparates,complètent l'opuscule, ceux-ci constituent un intérêt certain.
C’est ici ce que nous nommerons la part invisible de l’Histoire, et au grand dam de certains, pour qui Plantard, De Cherisey et consort n’ont apporté dans cette énigme qu’une part d’ombre à intention manipulatoire, nous opposerons les messages cachés, le sens qui est le leur et de quelle admirable manière, une fois dévoilés, ces éléments s’inscrivent dans une toute autre histoire que la fable de la dynastie mérovingienne.
Mais évoquer ces détails significatifs trop tôt pourrait égarer le lecteur, aussi procèderons-nous par ordre, en tentant de respecter la logique de l’édifice.
Pour le chercheur attentif qui aura répertorié et observé le matériel mis à sa disposition en l’église Saint-Sulpice, si ce n’est dans son entièreté, du moins dans son essentiel, une première évidence s’impose : nous sommes ici en présence d’une construction de l’esprit très structurée de la part des divers intervenants, clercs ou laïcs, qui ont posé comme autant de jalons sur le chemin de la révélation les signes et autres indices laissés à notre intention.
Dressons-en donc l’inventaire avant d’en découvrir le message.
En entrant dans l’église, sur notre droite se trouve la Chapelle des Saints Anges, décorée par Eugène Delacroix de trois créations :
-         La lutte de Jacob avec l’Ange.
-         Héliodore chassé du Temple.
-         Saint-Michel terrassant le Dragon.
-         En ouverture de la chapelle – une inscription :
Station VII
RETIRE MOI DE LA BOUE QUE JE N Y RESTE PAS ENFONCE
PS LXVIII ( PS POUR Psaume )

Nous verrons plus loin l’importance de cette inscription.

Depuis des années, la communauté des chercheurs affirme que ces trois tableaux contiennent des indices en rapport avec l’Enigme.
Pour autant, jusqu’aujourd’hui, personne n’a su ou pu lire ce qu’Eugène Delacroix nous a légué.
Cet héritage mystérieux, j’en fus le destinataire comblé. Non pas tant que je le méritasse plus qu’aucun autre, mais peut-être parce qu’à force d’acharnement.
Et, sans doute parce que la compréhension de l’ensemble implique une dynamique propre de l’individu vers le sujet observé, une nécessaire imprégnation.
Ce qu’en son temps a pressenti Jean-Paul Kaufmann dans son essai ‘’ la lutte avec l’ange ‘’ existe objectivement.
Cependant, pour en percer le secret, il ne suffit pas d’observer, encore faut-il rentrer, de manière quasi charnelle, dans le tableau. Au-delà des apparences, encore elles, chercher en premier lieu le code symbolique. Ce qu’un sujet de l’image prétend être, dans une première lecture, comme ce berger et son aiguillon  se révèle source d’informations à un niveau plus approfondi. En second lieu, afin ne serait-ce que d’entrapercevoir l’indice révélateur, s’imposera la nécessité de, selon la formule, laisser le temps au temps, en prenant garde d’alterner les phases horaires d’observation, et pourquoi pas, les saisons. Car, n’est-ce pas, Delacroix, qui savait son métier par le cœur et possédait son art, a su jouer de la lumière, du point de vue, et du volume créé à partir de la matière.
En résumé : contraindre son regard à l’abandon.
L’abandon, quand celui-ci conduit au lâcher prise, est une forme de conquête.
J’avoue ici ma surprise lorsque je hantais ces lieux, tentant en vain de me fondre dans le décor, de ces impromptus, appareil photo en appétance absolue, qui, dans un mutisme de mauvais aloi, fustigeaient leur sujet. En quelque sorte, des paparazzi de l’insolite, des violeurs de sépultures.
Ceux-ci n’ont pas saisi que la modernité des moyens n’est jamais qu’un prolongement de l’esprit et du regard.
Et, décidément, là ou il n’y a pas d’esprit.

En nous avançant dans l'Eglise, nous pourrons admirer le second dispositif en relation avec notre Enigme.

   Pour une meilleure compréhension de la part de lecteurs néophytes, celui-ci pourra se référer afin de visualiser, aux liens ou photos existant sur le net - 
   Par exemple en tapant dans google : titulus crucis de signol. 


De part et d’autre de la  ligne du Méridien de Midi, ornant respectivement les transepts Nord et Sud de l’église, se trouvent quatre fresques du peintre Emile Signol, peintes entre 1872 et 1879.

Ces créations sont  au nombre des indices composant un message caché, ceci par la signature du peintre SIGNOL , deux de ses compositions, à savoir la fresque dite ‘’ MORT EPEE ‘’ et ‘’ LA RESURRECTION’’ comporte une anomalie relevée depuis longtemps, à savoir un N inversé dans son nom, les deux autres présentant un N normal.


Par ailleurs, le titulus crucis comporte un certain nombre d’indices que nous allons relever.
Mais un bref exposé sur le N inversé s’impose.
Le signe des N inversé est une énigme à elle seule, et pour cause, puisque, ainsi que nous allons le démontrer, sa résolution tend à définir la nature d’une partie  ce qui est caché.
Nous ne prétendrons pas au caractère exclusif de cette relique dissimulée dans la Razès, sans doute d’autres objets d’une grande valeur symbolique ou sacrée y demeurent-ils, mais nous maintiendrons, jusqu’à ce que l’on nous démontre le contraire, non par des arguties, mais à l’aide d’une argumentation objective et assise sur des faits, que ce que révèle le code des N inversé est une part centrale de notre énigme.
Pourquoi ce préambule ?
Depuis peu, depuis qu’un certain nombre de chercheurs ont pris conscience d’avoir été berné, mené en bâteau, manipulé, par ce que ces milieux autorisés nomment ‘’ la fine équipe ‘’ à savoir Plantard and Co, il est de bon ton de vouer aux gémonies et brûler, dans une sorte d’acte de foi aussi tardif que salvateur, ce qu’hier, les mêmes adoraient, le terme n’est pas trop fort.
Je baptiserais donc ce mouvement d’école révisionniste. Ne leur en déplaise.
Ainsi des N inversés.
Ainsi des fresques d’Emile Signol que celui-ci, trop usé ou malade, aurait fait exécuter par ses élèves.
Et quand bien même, dans ce cas, qu’est-ce qui interdirait donc au maître de donner consigne à ses élèves d’inverser cette lettre ?
Pour ce qui est des N inversé, il semblerait ‘’ parce qu’il y en a partout ‘’ ou bien dixit Jean-Luc Chaumeil, un des repentis d’aujourd’hui : ‘’ au 19 ème siècle il y avait un fort attrait pour la Russie ‘’ d’où le N inversé cyrillique, qui est la lettre i en phonétique  ! Mais bien sûr, que n’y avait-on pensé plus tôt ! Trêve de plaisanteries et de mauvaise foi, voici le message, voici que je vais dresser pour toi, ami lecteur, les tablettes d’un nouvel évangile, en lettres d’Or et de Lumière.
Certes, des N inversés, il y en a un peu partout, et sans doute ces signes disséminés ça et là, ne sont-ils pas tous en relation avec l’énigme de Rennes-le-Château.
Mais, pour autant, doit-on considérer ceux existant dans l’environnement proche de Bérenger Saunière ou de la région des deux Rennes, ainsi que ceux d’Emile Signol à Saint-Sulpice, AINSI QUE CEUX TRACES PAR EUGENE DELACROIX SUR SA FRESQUE DU COMBAT DE JACOB , comme ne faisant pas partie d’un même ensemble ? S’il ressortirait de la crédulité d’affirmer un même sens pour tous les N inversés, de France ou de Navarre, il en serait de même de nier l’évidente parenté entre ceux de Saint-Sulpice et ceux des deux Rennes.
Liste des N inversés de Rennes-le-Château : Tombe de Bérenger Saunière – 2 N inversés tombe marie Denarnaud – INRI Missel époque de Monseigneur Arsène Billard Carcassonne( visible au Musée de Rennes-le-Château ) – INRI catéchisme Diocèse de Carcassonne – INRI calvaire d’Antugnac 1838 – INRI calvaire de Villemoustaussou –
Liste non exhaustive


LE CODE DES N INVERSES
Sur le titulus crucis de la fresque de la crucifixion, nous pouvons donc observer trois écritures sur trois lignes – hébreu, grec, latin – les trois sont inversées.
Les anomalies ou indices laissées à notre disposition par Emile Signol se trouvent sur la ligne latine.
L'inversion en elle-même des trois inscriptions est un premier signe afin de nous orienter sur une tradition écrite distincte de la nôtre. En clair,pour  nous qui lisons de la gauche vers la droite , ceci est une invitation à considérer son inverse.
Suivant la même logique, la ligne écrite en grec omet la séparation entre les mots. Cette omission serait un second signe vers une tradition scripturaire ou la continuité serait la règle. Le nom de Jésus, séparé du reste, étant là comme une sorte de contrepoint d'ordre sacré.
Les indices de la ligne latine :
-         Une césure volontaire dans le mot REX est opéré afin de pouvoir former le chiffre XIV en chiffre romain.
-         Une faute d'orthographe sur le mot Nazarinus qui devrait s'écrire Nazarenus.
Ici se déploie un dispositif à double détente. La lettre i en majuscule est là afin de former en lecture verticale le mot PI  avec le P grec aligné.
Cette référence au nombre PI est d'une importance considérable et une constante vis-à-vis de notre énigme. Par ailleurs, et afin de bien nous confirmer sa présence et la nécessité de le prendre en compte, observons cet ange féminin placé sur le côté droit du tableau. D'une main, l'ange désigne le titulus crucis, de l'autre il tient un Livre marqué d'une croix qui, si l'on y prend garde, n'est pas totalement clos, comme pour nous signifier une vérité qu'il est possible de lire. Par ailleurs un des doigts de l'ange désigne un point précis sur la croix. Et voici un des subtils montages auxquels nous allons assister, tout au long de notre enquête, comme l'on assiste à un spectacle mené avec brio. La subtilité n'étant pas moins ,d'une présentation toute orthodoxe, permettre un second niveau de lecture, initiatique celui-ci.
En effet, en considérant la croix du Livre en tant que symbole spatial, en clair le plan de l'église Saint-Sulpice, ce signe du doigt est un renvoi vers un autre lieu qui pourrait coîncider. C'est sur la gauche de la Chapelle dédiée à la Vierge que nous allons trouver un tableau complémentaire du dispositif en place.
Tableau qui comporte un  détail précis qui peut figurer soit le symbole du nombre PI , soit un dolmen ,  tableau antérieur aux fresques d'Emile Signol puisque peint en 1850, mais postérieur au statuaire de l'ange .Le lecteur sceptique serait en droit d'objecter que cette différence d'époque vis-à-vis d'éléments complémentaires prête à confusion, sinon à caution. Oui, si l'on considère qu'un certain agencement dans l'église est  le fruit du hasard, un hasard qui, décidément, fait bien les choses, mais non, si l'on considère que cet agencement savant, érudit, initiatique est le fruit d'un plan concerté, qui s'est prolongé sur une relativement longue période, et qui trouva son apogée au 19 ème siècle.
Ce postulat-ci impliquerait, de la part de certains prêtres de l'église, une connaissance du secret et une complicité dans l'élaboration du shéma général.
C'est en effet la thèse que nous allons défendre ici.
Thèse qui trouve sa correspondance historique par les liens unissant certains dignitaires de l'église avec notre mystère du Razès.

Thèse qui se renforcera sur le plan symbolique en mettant en exergue une preuve indéniable, en rapport direct avec et la résolution du Code des N inversés, et avec un message, et quel message , laissé par Eugène Delacroix.
Mais reprenons notre exposé sur le titulus :
Le symbole PI est d'ordre mathématique servante de la géométrie.
Ceci est donc une invite à nous diriger vers le monde des chiffres.
La ligne latine, avec la lettre i majuscule fautive – 3 i majuscule donc – est à lire de manière littérale – et, avec le X et le V du nombre XIV, une partie de la solution.
Par ailleurs nous pourrons remarquer que les deux larrons entourant Jésus, sur la fresque de la crucifixion, sont face à face, contrairement aux représentations habituelles. Jésus se trouve ainsi de manière allégorique placé entre deux parenthèses, ou crochets.

Muni de ces indices que nous allons récapituler :
-         Une tradition scripturaire ou l'écriture et la lecture s'accomplit de droite à gauche. Il s'agit bien évidemment de l'Hébreu.
-         Une écriture continue ( ligne grecque en tant qu'indice ). Alors que les Chrétiens lisent la Bible dans des Livres, les Juifs la lisent – du moins pour l'usage rituel – dans un rouleau.
Le division en chapitres et versets n'a donc aucune signification littérale dans la tradition juive qui divise la Torah en Parashiot ( péricopes, sections ) manifestés par la lettre hébraïque Phé. De plus, suite à la codification du texte opéré durant l'époque massorétique, tout signe, quel qu'il soit, doit être respecté, reproduit, sans euphémisme aucun, à la lettre. ( voir dans l’opuscule  le serpent rouge la référence au iota )
-          Le chiffre XIV sur la ligne latine.
-         Un signe ou une lettre ayant la fonction de parenthèse ou de crochet.
-         En lecture littérale, sans fioriture ni artifice, sur la ligne latine. Et en équivalence chiffrée :
-         Prendre le X = 10 , les 3 i majuscule III = 30 , Le V = 5
-         10 – 30 – 5 ou 10 - 35 -
     Respectons ce qui nous est suggéré , dans l'alphabet hébraïque, la lettre noun est la quatorzième lettre,le N , le lecteur pourra visualiser cette lettre et remarquer sa forme , mais surtout retenir ceci, qui ne fait appel à aucune autre matière que la tradition : Dans un de ses ouvrages Marc-Alain Ouatkin fait état de deux versets ( Nombres 10-35 - 10-36 ) comportant en ouverture et en fermeture deux nounim, ou lettres noun, 14 ème lettre de l'alphabet hébraïque, lettre N , qui sont inversées, ceci dans le respect de la tradition. Ces deux versets se réfèrent au voyage de l'Arche d'Alliance .




 

 e             Ces deux versets contiennent, à eux deux, 85 lettres. Dans un passage du talmud (Traité Chabbat pp115-116) mais aussi dans un midrach plus complet qui sera mis en ligne dès que possible , la signification de cette singularité est discutée. Selon l'un des sages cités dans ce texte talmudique, ce passage constitue à lui seul un livre. Cela signifie qu'il suffit de 85 lettres pour faire un livre. On en déduit que les prescriptions de la tora concernant les livres (par exemple : tu sauveras les livres sacrés d'une synagogue en feu, même le jour du chabat) s'appliquent à tout texte qui contient au moins 85 lettres.
U    Une seconde traduction de ces signes noun inversé est que par les techniques de la kabbale, il est possible de construire un texte à part entière, un nouveau Livre, qui serait, lui , LE LIVRE CACHE. Par la suite, nous allons voir que ce concept de Livre caché est un des éléments clefs lié à l'énigme de Rennes-Le-Château, et que nombre de nos acteurs , et parmi eux Pierre Plantard, y font référence, bien évidemment dans l'ombre des apparences...Nous verrons également comment l'inscription ouvrant la Chapelle des Anges et la référence au Psaume LXVIII s'inscrivent dans la résolution des deux N ou noun inversées. Là est l'idée de cercle, du moins une de ses acceptions...Mais revenons à l'exégèse de ces deux versets : Les "Nounim" réalisent une coupure dans le livre des Nombres, ou se produit comme un éclatement du livre en trois livres qu'on pourrait appeler: Bamidbar 1 verset 1 au chapitre 10, Bamidbar 2, verset 35 et 36 du chapitre 10; Bamidbar 3, chapitre 11 a la fin du livre.
Ainsi, la Thora ne serait plus un pentateuque (cinq livres) mais un heptateuque (sept livres).
Cette tradition des sept livres, moins connue que celle des cinq livres, est cependant confirmée par un enseignement de Rabbi Chmouel bar Nahmani, au nom de Rabbi Yonathan.

'Que signifie le verset 1 chapitre 9 du livre des proverbes:
"La sagesse a construit sa maison, elle a taille ses piliers au nombre de sept" ? Ce sont les sept livres de la Thora!

L'éclatement du livre de Bamidbar nous met sur le chemin de l'idée de transcendance et d'expérience de la pensée de l'infini.
La Thora est donc le lieu du paradoxe, elle recueille l'Infini (Tsimtsoum), mais dévoile immédiatement son incapacité a cet accueil en montrant que l'infini ne peut se laisser englober, ne peut se laisser enfermer en une présence sur laquelle on pourrait avoir une quelconque emprise.
Il y a alors débordement, et plus, éclatement du livre en trois livres.Or, et nous nous permettrons une pause après, que nous dit Philippe de Cherisey, un des comparses de Pierre Plantard, dans son testament : Pierre et Papier, paru en 2005

 ili       Ainsi écrit-il : ‘’ le lecteur serait fort avisé de lire le dernier paragraphe de la postface au Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, il y a là un signe très fort au lecteur ‘’. Dans cette postface, Dumas père se défend d’avoir plagié Maquet et nous conte comment il a ébauché ce roman.
N’   N'étant pas de ceux qui succombent aux sirènes de la repentance, j’ai voulu vérifier par moi-même.
Grand bien m’en prit. Mais le mieux est de soumettre ce paragraphe à la sagacité du lecteur :
‘’ Aussi, lorsque Maquet vint le lendemain, trouva-t-il  l’ouvrage coupé en trois parties bien distinctes : Marseille, Rome, Paris. Le même soir nous fîmes ensemble le plan des cinq premiers volumes ; de ces cinq volumes, un devait être consacré à l’exposition, trois à la captivité et les deux derniers à l’évasion et à la récompense de la famille Morel….
Voilà comment le Comte de Monte-Cristo, commencé par moi en impressions de voyage, tourna peu à peu au roman et se trouva fini en collaboration par Maquet et moi.
Et maintenant, libre à chacun de chercher au Comte de Monte-Cristo une autre source que celle que j’indique ici : mais bien malin celui qui la trouvera. ‘’
De prime abord, et à la première lecture, ceci est si habilement mené que nulle anomalie ne semble présente. Mais reprenons le décompte  , et conservons en esprit l’idée maîtresse du Livre caché !
Cinq volumes : un pour l’exposition, trois à la captivité et les deux derniers …Nous sommes à six et non cinq volumes !
Et c’est bien ce sixième Livre, si nous nous référons de nouveau au Midrach ou l'exégèse, composé à partir des deux fameux versets 10-35 et 10-36 , dont nous entretient Alexandre Dumas…
Par ailleurs, remplacez exposition par Genèse, captivité en analogie avec la captivité du peuple hébreu en Egypte, et évasion et récompense de la famille Morel en analogie avec l’Exode jusqu’à l’arrivée des Hébreux en terre d’Israêl , et vous aurez là l’Ancien Testament .
Voici une première salve qui devrait faire vaciller les certitudes des sceptiques, et les atermoiements de l’école révisionniste.                                                                                                                                                       
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