Ce, depuis, disons-le poliment, le buzz médiatique de l'été, liée à la " découverte " dont nous avons déjà fait état sur ce même support.
Nous reprendrons, ceci pour le plus grand plaisir de celles et de ceux qui sont intéressés par notre propos, et pour le plus grand déplaisir de celles et ceux que notre démarche peu orthodoxe semble dépasser, le fil de notre démonstration à la rentrée; avec, nous l'espérons, des informations aussi, voire plus passionnantes que celles qui ont précédé.
Cette interruption est donc en lien avec ce que d'aucuns nous présentent comme la résolution définitive et sans appel du mystère de Rennes-le-Château, et c'est bien de cette intentionnalité de fermeture du débat, ne tenant aucun compte des recherches en parallèle se poursuivant, dont il va être question ci après.
Dans le précédent article ( de l'eau à mon moulin 2 ) nous mentionnions que notre approche vis à vis de la date du 13 décembre 1294 (liée au Pape Celestin V) se différenciait de celle de nos trois protagonistes, qui traduisaient cette date comme le signe de la mise en sommeil de la " cache " - nous précisions par là même ce à quoi cette date renvoyait, dans notre esprit et en considérant nos propres résultats.
Nous allons tenter d'affiner notre propos, ceci pour une meilleure compréhension de celui-ci, sans pour autant, et c'est bien ici toute la difficulté et le dilemne ou je me trouve, livrer des éléments qui pourraient être exploités par d'autres. Au vu et au lu du climat assez détestable autour de notre énigme, et dont le dernier épisode en date n'est que la traduction de ce que l'on pourrait nommer la conjuration des égos, je ne souhaite pas trop m'épancher sur mes propres conclusions.
Celles-ci étant d'ordre géographique...
Je soulignerais simplement que, pour ce travail-là, et sans préjuger de l'absolue concordance entre la réalité du terrain et la réalité du papier, j'ai effectué une triangulation, opération que nombre de chercheurs évoquent comme indispensable. A contrario, cette triangulation ne s'est pas faite sur le territoire de Rennes-les-Bains, mais sur celui de Paris...
Quand j'écrivais précédemment une transposition géographique, c'est à cela que je faisais référence.
Le fait que celle-ci se soit produite en synchronicité avec les nouvelles provenant de Rennes-les-Bains relève du drolatique.
N'étant pas du genre à me satisfaire d'un résultat validé par une unique voie, j'ai poursuivi mon travail de recherches et recoupé - avec un matériel différent à chaque tentative - par trois fois ce résultat.
Il sera utile au lecteur de mentionner que deux extraits de la Vraie Langue Celtique sont intégrés dans ce matériel.
Qu'enfin, une des spécificités du territoire de Rennes-les-Bains, relevées par ailleurs par un autre chercheur qui en fait état ( il s'agit de croix ) confirme, du moment ou l'on ose en faire une lecture hétérodoxe, le même résultat.
Je me vois contraint de ne pas en dire plus, à mon grand regret, car s'il est une chose de trouver sur le papier, c'en est une autre de découvrir sur le terrain, surtout lorsque l'on est dépourvu des moyens nécessaires à une prospection en profondeur...
J'aimerais maintenant vous entretenir du dernier élément en date dont un des trois chercheurs nous gratifie, pour ne pas le nommer : michel Vallet. Il semblerait, d'ailleurs, ce qui est assez croquignolesque, voire abracadabrantesque, que nous soyions , pour ce qui ressort des révélations ou présentées comme telles mis au régime du compte-gouttes, convalescents que nous sommes, en attente du divin nectar...Qu'ainsi, peut-être en fonction du feed back - car, ma foi, l'on n'est pas à une manipulation près - et s'il faut faire sortir le loup du bois, mieux vaut l'appâter....ne nous soit distillée, avec quelle parcimonie, la suprême Vérité.
Ou présumée telle.
Ainsi de l'oeil de Dieu, que l'on nous présente comme un point géographique :
http://david-contre-goliath.eklablog.com/
Il sera important pour le lecteur habitué à mon propos, de relever que l'un des éléments dont je fais état dans mes écrits précédents , à savoir Tibériade ,ou si l'on préfère Génésareth, est inclus dans les recherches de nos trois ex compère, qu'il en est même, d'après ce que nous pouvons en lire, le socle.
Mon propos, relativement à ce qui est dit, sera de deux ordres :
1 ) Oui, sans aucun doute, cette localisation et traduction par l'appellation arabe est juste, et le lien existe - donc il y a véritablement un vrai travail de recherches qui produit du résultat. Sur ce point je ne contredirais rien.
2 ) A contrario, son illustration n'est pas celle choisie - mais est bien plus claire.
et voici vers qui cette appellation de l'oeil de Dieu renvoie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Isaac_Lemaistre_de_Sacy
"L'oeil de Dieu regarda favorablement les anciens des Juifs"
(Isaac Louis Lemaistre de SACY, Bible, Esdras, I,V,5)
Citation, qui, en matière de trésor en lien avec le Temple de Jérusalem, me semble des plus opportunes...
Que celui qui a des yeux pour lire comprenne.
En ce 6 aout 2011 , veille du 7 aout, l'auteur alain C . . . . . h
BERGERE PAS DE TENTATION ?
Le lecteur accoutumé à la méthode exposée tout du long de cette seconde partie " La lettre volée " laquelle ne démérite pas de ce titre générique, aura bien saisi les éléments ci-dessus que nous allons reprendre :
- Dans un des deux parchemins, la mention ad genesareth renvoie vers Tibériade, le lac du même nom, et son appellation arabe d'Oeil de Dieu.
- Vis à vis de l'interprétation que font nos trois chercheurs, nous divergeons.
Selon nous, cet indice renvoie vers deux éléments différents, l'un que nous avons déjà traité mais qu'il sera bon de rappeler :
1 ) la tombe de Maïmonide placée en cet endroit, signe stratégique pour notre énigme.
2 ) la citation sous la plume de Mr. Isaac Louis Lemaistre de SACY ( Bible, Esdras, I,V,5.)
Et, selon notre point de vue, une exploitation à postériori par l'auteur de notre parchemin de cette figure historique.
La question s'impose : si message il y a de quel nature est-il ?
Nous allons tenter d'expliciter celui-ci.
Bien évidemment, encore une fois, c'est par le jeu de miroir et de concordance des dates du calendrier que nous y parviendrons. Nous dirons que nous sommes en présence ici d'un mécanisme à double détente, ou pour le dire de manière plus savante, à une surdétermination du code.
La première occurence se fera sur la date de naissance du sieur de Sacy, le 29 mars, soit selon le calendrier républicain , le jour de l'aulne - cette donnée sera exploitée également par l'abbé Boudet dans la Vraie Langue Celtique.
La question de savoir s'il l'a exploité à posteriori de l'auteur des parchemins, ce qui impliquerait que ceux-ci aient été conçus avant 1886, ou auparavant, n'a pas encore trouvé de réponse, et donc , sur ce point, je me garderais d'être affirmatif.
Dans la Vraie Langue Celtique, trois passages sont marqués du signe de l'aulne, ou aune, et tout ce que je puis dire ici, est que l'un d'entre eux est riche d'enseignement...
La seconde occurence se fera sur la date liée au Sieur de Sacy toujours, cette fois celle marquant son emprisonnement en la prison de la Bastille, soit le 13 mai 1666.
Cette date du 13 mai va nous mener hors du territoire de Rennes-les-Bains, mais non hors notre énigme.
J'ai déjà exposé mon hypothèse selon laquelle existeraient en France douze caches,chacune recelant son dépôt, de nature différente, et dont celle(s) de Rennes-les-Bains n'en serai(en)t, quelque importance que celle(s)-ci puissent avoir, qu'une composante d'un schéma plus considérable.
Ainsi, le 13 mai nous conduit naturellement, à une date, pour qui connaît l'histoire du catharisme (dont la doctrine dans sa phase de diffusion ne se limita pas au territoire de l'Aude qui nous occupe ici ) certes moins symbolique que celle du bûcher de Montségur, mais qui continue, à travers les siècles, de véhiculer sa part de mystère.
C'est au Mont-Aimé, en Champagne, que le 13 mai 1239, nombre de cathares furent en effet suppliciés par le feu :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Aim%C3%A9#Mont_Aim.C3.A9
Le lecteur averti des arcanes de l'énigme de Rennes le Château n'aura pas manqué de remarquer le nom du village près duquel se déroula ce douloureux évènement : Bergère les Vertus... Et la tentation est grande, pour qui saisit bien le sens du mot vertu, d'établir la connexion avec cette phrase d'introduction du parchemin de Rennes-le-Château " Bergère pas de tentation".
La vertu caractérise bien cet état de résistance à toute tentation, dont le christianisme fut un des véhicules.
Selon nous, et pour mieux expliciter notre démarche, cette fameuse phrase qui fait tant parler d'elle en ce moment ne doit pas être envisagée comme un ensemble monolithique dont le sens conduirait à une seule et unique réponse, ou écho, mais découpée, d'une part, chaque élément la composant possédant sa propre autonomie, et déployée, d'autre part, il est en effet envisageable d'imaginer que dans l'économie de moyens caractérisant nos " initiés " , certains matériels comportent X réponses.
Nous ne sommes pas le seul à avoir effectuer ce rapprochement entre le Mont-Aimé et notre énigme...
Et c'est là ou nous connectons, le mot est approprié s'il n'est pas élégant, avec une figure historique liée cette fois au Prieuré de Sion.
Jean Cocteau, désigné en son temps, comme ayant exercé la fonction de Nautonier de cet ordre.
Jean Cocteau, dont la tombe se situe à Milly-la-Forêt :
La Chapelle Saint-Blaise-des-Simples
Contractée en Orient, la lèpre avait été répandue en France par les croisés. Dans cette chapelle du XIIe siècle, dernier témoin de l’existence d’une maladrerie, les lépreux venaient prier en invoquant Saint-Blaise le Guérisseur. Le jardin situé aux abords de la chapelle rappelle la tradition de la culture des plantes médicinales à Milly. Ces plantes, appelées les simples, étaient à l’époque utilisées pour soulager les souffrances des lépreux.
Le programme décoratif décline le thème des simples. Les dessins réalisés à la gouache sur une mince pellicule de peinture à la chaux représentent la jusquiame, la belladone, la valériane... Cocteau introduit également un autre élément iconographique, un chat, sous lequel vient se placer sa signature. Les vitraux non-figuratifs des trois baies sont également son oeuvre. Le poète meurt et 1963 et son corps est transféré à l'intérieur de la chapelle en 1964. Le tombeau et la décoration intérieure sont protégés au titre des monuments historiques.
Je ne résiste pas à la tentation de vous adjoindre ce lien :
http://www.chapelle-saint-blaise.org/chapelle/001.htm
Or, et c'est ici que l'ironie vient cligner de l'oeil , de Dieu ?, le 13 mai, dans le calendrier républicain est le jour de la Valériane...
J'espère que vous voici, lecteur hagard, aussi troublé que je le fus...
Mais revenons au Mont-Aimé, à son village de Bergère les Vertus, et au légendaire qui s'y rattache :
http://latavernedeletrange.kazeo.com/histoires-d-ange/le-mont-aime,a1915638.html
C'est sur les interrogations soulevées par l'auteur de ce site que nous vous disons à bientôt.
En ce 8 aout, lendemain du 7, l'auteur facétieux alain C . . . . . h
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire