En préambule, avant que de poursuivre notre périple, nous tenons à préciser que la forme un peu clinique de notre étude sera par la suite amendée ( pour l'écriture de notre essai ).
Le point de vue épousé est que l'essentiel réside dans le singulier mécanisme du jeu des calendriers, avec ses renvois systémiques et ses arcanes, aussi, pour ne pas risquer de troubler le lecteur, nous sommes-nous cantonnés à une analyse la plus rationnelle possible.
Nous allons donc poursuivre sur la même circulaire interne de Pierre Plantard en date du 4 avril 1989.
Pour autant, nous ne nous livrerons pas à une étude complète ( qui sera incluse dans notre essai ).
Avant toute chose, deux éléments sur la date du 4 avril :
- 4 avril 1807 est la date de décès de Jérôme François de Lalande dont il sera utile de préciser quelques faits - Astronome, franc-maçon , Lalande a participé à la création du Calendrier républicain . En 1795, il participe à la création du Bureau de longitudes avec l'abbé Grégoire, bureau des Longitudes en lequel une figure historique liée aux travaux sur le Méridien de Paris sera son élève : Jean-Baptiste Joseph Delambre.
- 4 avril 1814 - Première abdication de Napoléon 1er à Fontainebleau.
Nous verrons par la suite le lien existant entre l'évènement de cette année 1814 et notre énigme.
Nous allons maintenant prendre un extrait de la lettre de Pierre Plantard du 4 avril 1989.
" Victor Hugo déposa une partie de ses archives le 19 juillet 1870 chez Paul Meurice, 5 avenue Frochot à Paris ".
Sur l'avenue Frochot et ses illustres habitants( Victor Hugo, Paul Meurice , Alexandre Dumas père) ) il y aurait beaucoup à dire, mais l'indice réside dans la personnalité de celui qui donna son nom à cette artère méconnue de Paris : Nicolas Frochot.
Préfet de la Seine nommé par Bonaparte, il fait percer de nouvelles rues, voies, ponts et marchés.
Il fait acheter des terrains, hors des limites du Paris de l'époque, qu'il fait transformer en 4 cimetières dont le cimetière du Père-Lachaise.
C'est ici l'information qui va faire signe.
L'une des sept collines de Paris, appelée Champ-l'Évêque car elle appartenait au Moyen Âge à l'évêque de Paris, prit au XIIe siècle le nom de Mont-aux-Vignes, pour les cultures que l'on y réalisait alors. En 1430, un riche commerçant du nom de Régnault de Wandonne acheta le domaine afin d'y faire construire une maison cossue : une folie. C'est l'origine du nom de l'actuelle rue de la Folie-Regnault dans le 11e arrondissement.
Deux siècles plus tard, les Jésuites acquièrent le terrain pour en faire un lieu de repos et de convalescence. La maison accueille quelques heures le jeune roi Louis XIV venu assister sur ces hauteurs à des combats lors de la Fronde. Cet événement donnera au lieu le nom de Mont-Louis.
Le procédé utilisé ici par Pierre Plantard relève de l'homonymie, en effet, nous allons retrouver un personnage déjà mentionné, ceci en la ville de Mont Louis Pyrénées Orientales, ou il se distingua :
Monument dédié au général Luc Siméon Auguste Dagobert (1736-1794), "sauveur" de Mont-Louis en 1793 lors des batailles du Col de la Perche et d'Olette. En effet, de toute son histoire, Mont-Louis ne fut jamais prise par l'ennemi, c'est une vraie bonne place Vauban... dissuasive ! Le monument est édifié au XIXe siècle à l'emplacement où le général Dagobert avait été enterré en 1794 avant que ses restes ne soient transférés au cimetière Saint-Martin de Perpignan, où il repose auprès du général Dugommier.
Ce même général Dagobert qui fut aussi, par la suite, associé étroitement avec la région des deux Rennes et du Razès en tant que propriétaire exploitant de toutes les mines des Corbières et du Razès.
Fort de tous ces éléments, nous allons maintenant entreprendre de disséquer, le terme n'est pas trop fort, un matériau qui a fait couler beaucoup d'encre.
Ici encore, la manifestation du ou des messages ne s'accomplira qu'au prix d'intense cogitation, car s'il est une chose d'avoir découvert cette communication cachée en exploitant le jeu des correspondances de dates, c'en est une autre, à un moment donné du fil d'Ariane, de trouver le chaînon qui produit le lien, et encore une autre de dresser une perspective cohérente.
Le collage des Rois Mages de l'abbé Saunière :
Le lecteur non averti pourra facilement enrichir sa connaissance sur les différentes pages internet s'y référant.
Néammoins , nous semble-t-il opportun de re préciser quelques détails.
Pour ce collage, l'abbé Saunière a utilisé deux numéros du journal La Croix, celui du 1er et celui du 6 janvier 1892.
Il sera intéressant de noter qu'en système de transposition du calendrier grégorien vers le calendrier hébreu, le 1er janvier 1892 produit le 1er du mois de teveth, qui est le 7ème jour de la fête de Hanouka, dont le symbole premier est la lumière...
Et donc, en toute immodestie, que la lumière soit !
Pour le texte accompagnant l'illustration du collage effectué par l'abbé Saunière une petite note précise :
"le dialogue publié est tiré d'un roman que lancera le journal : "Les mystères du Moyen âge : mystères liturgiques" de M. le baron d'Avril. "
Voici ici un signe qui trouvera sa justification plus tard.Sur la date du 6 janvier, nous ferons une pause sur son appellation dans le calendrier républicain : jour de la marne, roche sédimentaire, appelée aussi tuffeau ou encore pierre de France... C'est aussi, bien entendu, dans la sphère du christianisme :
Épiphanie (Manifestation de Jésus) ou Théophanie (Manifestation de Dieu), fête qui célèbre la visite des Rois mages à l'enfant Jésus (Église latine), le baptême du Christ dans le Jourdain (Églises arménienne et byzantine) ou la première révélation de la Sainte Trinité (Église byzantine).
C'est aussi, en 1822, la date de naissance d'un archéologue allemand du 19ème siècle, Heinrich Schliemann, célèbre pour ses découvertes archéologiques :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Schliemann
Il convient de noter que sa date de naissance ( 6 janvier 1822 ) en système de transposition produit le 13 du mois de teveth, date que nous avons déjà rencontré plus haut, et qui marque, dans le judaïsme , la fin de la période pour la bénédiction de la Lune.
Nous attirons le lecteur vers la photo intégrée au lien ci-dessus, montrant Schliemann sur la Porte des Lions de l'ancienne cité de Mycènes.
Il y a là un rapport d'analogie sur l'étoile des Rois mages et la constellation du Lion, avec l'étoile Regulus ( petit Roi ) .
http://atil.ovh.org/noosphere/mages.php
Sur le lien suivant le lecteur pourra observer qu'aujourd'hui, avec les moyens modernes dont nous disposons, les instances scientifiques rejoignent cette explication :
http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/man221297.html
Ceci n'est pas un scoop en soi, à savoir que des chercheurs sur Rennes-le-Château ou des intervenants de forum sur ce thème sont déjà intervenus en ce sens . Le souci est dans le fait que ces intervenants s'interrompent là ou il serait de bon sens de poursuivre. Quitte à prendre quelque risque...
Maintenant lecteur, lis jusqu'au bout cette démonstration avant de récriminer ou crier au fou.
Nous sommes dans l'effet miroir et celui-ci va jouer sa partition !
Si Regulus était un mot-clef, serait-il possible qu'il puisse avoir quelque correspondance avec tout autre chose ?
La réponse est oui :
Pour cela il conviendra de se remémorer l'année 1814 que nous avons mentionné au tout début, en rapport avec la date du 4 avril de Pierre Plantard .
Mais aussi , dans le collage des Rois mages de l'abbé Saunière,le signe de l'ombre, pourrait-on dire,se dissimulait-il dans cette mention du journal La Croix sur le Baron d'Avril ( ce patronyme étant à considérer sous le signe du mois ! ).
1814 -
A la suite des combats devant l'ile d'Aix, le "Régulus" avec son Capitaine Lucas, sont envoyés pour défendre l'entrée de la Gironde, il sera une nouvelle fois fait appel à un pilote pour franchir Maumusson.
Le 6 Avril 1814, Le Capitaine Lucas ne pouvant plus faire face aux assauts des Anglais,saborde en mettant le feu au "Régulus" qui sombre devant Blaye.
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article854
Première étape, donc, qui nous permet, c'est là tout son sens, de passer allègrement du 6 janvier au 6 avril.
Il conviendra donc le 6 avril de rechercher le lien.
Le 6 avril 1528 est la date du décès d'Albrecht Dürer, peintre, graveur, mathématicien de son état.
En tant que peintre, nous lui devons une très remarquable représentation des Rois mages :
http://www.liturgiecatholique.fr/L-adoration-des-mages-dans-l.html
Le message essentiel que nous retiendrons sur ce renvoi serait pour nous contenu dans la personnalité d'Albrecht Dürer, ses centres d'intérêt s'exprimant dans son Oeuvre.
Tous éléments que nous examinerons dans une prochaine étude.
Et puisqu'Albrecht Dürer se prête si bien avec notre thème des Rois mages, nous irons de ce pas quérir sa date de naissance, à savoir le 21 mai 1471, et nous voici donc au 21 mai, qui est dans le calendrier républicain le jour de l'hémérocalle, plante qui doit son nom étymologiquement ,du grec
ἡμέρα (Hemera) « jour » et καλός (kalos) « beauté »...Soit la bauté du jour.
Et puisque nous sommes ,sur notre énigme , en relation avec,d'une part un légendaire sur la lignée du Roi Dagobert , et d'autre part, un fait historique avec le général du même nom, propriétaire et exploitant des mines du Razès, nous ne pourrons faire l'économie de ce lien analogique, entre d'une part cette beauté du jour et l'étymologie de Dagobert , de Dag ( jour ) et obert (brillant, lumineux ), ainsi qu'une parenté évidente entre la fête de Hanoukah, ces jours ou la lumière tient une si grande place.
Il est possible que ce fil d'Ariane se poursuive avec d'autres liens, l'un d'entre eux nous posant problème, nous sommes contraints de l'interrompre.
17 JANVIER = 19 SEPTEMBRE
Le 19 septembre qui est la date associée à Saint Janvier évêque de Bénévent, et d'après ce qu'en dit Pierre Plantard, dans sa lettre du 4 avril :
" Je crois qu'il est bon de se souvenir que le 17 janvier a un sens hermétique pour le Prieuré de Sion, c'est janvier / 17 , c'est à dire le 19 septembre, la fête de l'évêque Janvier... "
En prenant en compte l'association dans notre énigme du Razès entre la date du 17 janvier et la ligne rose ( Méridien caché ) , le lien établi en l'Eglise Saint-Sulpice de Paris dont nous avons amplement parlé, nous ne pouvons de nouveau passer sous silence le rapport étroit entre le 19 septembre et un personnage historique,lui-même étant associé au Méridien de Paris, et ce sera là le point de jonction entre le début de notre communication et sa conclusion.
Conclusion qui pourrait être, pour ce qui concerne les recherches sur le terrain, une indication précieuse.
Jean-Baptiste Joseph Delambre, né à Amiens le 19 septembre 1749
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Joseph_Delambre
La dernière étape étant contenue dans l'historique du sieur Delambre, ayant suivi les cours de l'astronome Joseph Jérôme François de Lalande décédé le 4 avril 1807 que nous évoquions au début de notre communication.
A suivre en ce 19 juillet 2011 - Saint Arsène - 17 tamouz l'auteur alain C . . . . .h
Indication précieuse, disions-nous...
Toute la difficulté dans cet exercice de restitution auquel nous nous livrons, est d'en dire assez pour retenir l'attention du lecteur, mais point trop pour ne pas dévoiler les arcanes du circuit auquel nous sommes conviés.
En clair, et ce dont je vous ai déjà entretenu : des positions géographiques précises dont nous soupçonnons fort qu'elles recèlent chacune un dépôt, de nature différente.
Le lecteur, ou chercheur, comprendra, je l'espère, notre discrétion.
Pour en revenir au territoire qui nous intéresse au premier plan, celui des deux Rennes, je rajouterais que certains éléments divulgués ici, et croisés, indiquent une cache dans la région de Rennes-les-Bains.
Tout est question de transposition...
Concernant celle en Ile-de-France, il n'est pas impossible qu'à un moment donné, peut-être durant les prochaines semaines, ne soit fixé un rendez-vous, ceci à fin d'investigation. Avec toutes les inconnues inhérentes à la recherche sur le terrain
Pour en revenir à notre sujet, nous allons observer des éléments relevés par ailleurs, et tenter d'y apporter les réponses satisfaisantes.
J'ai déjà dit l'estime dans laquelle je portais certains chercheurs, il en est d'autres, dont la vigilance serait à souligner, et, concernant la fameuse stèle de Marie de Nègre d'Ables, liée à la date du 17 janvier, nous avons trouvé ceci :
http://www.rlcpiedevigne.onlc.fr/46-SESA-tome-17---La-stele-de-la-marquise.html.
Sans souscrire à l'ensemble de cette analyse, nous allons extraire deux éléments et leur donner une explication :
1 ) La date du 24 juin 1905 versus celle annoncée du 25 juin : Ce jeu de dates, cette erreur que nous qualifierons de volontaire, tant ce qui va en résulter recoupe mes propres recherches, est à considérer toujours selon le mode de transposition du calendrier. Et donc, en calendrier hébraïque la date du 24 juin 1905 , et non celle du 25 , fait-elle signe, et de quelle manière !
24 juin 1905 = 21 du mois de sivan, or ce jour correspond à :
Le 21 Sivane
Lire dans la paracha Béhaâlotékha : en ce jour les bnéi Yisrael partirent des "tombeaux de la convoitise"(qévarote hataava) vers 'Hatsérote.
Behaalotecha, Beha’alotekha, Beha’alothkha ou Behaaloskha selon la prononciation ashkénazehéb. pour "lorsque tu feras monter,” le 11e mot, et premier distinctif de la parasha) est la 36esection hebdomadaire du cycle annuel de lecture de la Torah et la troisième du Livre des Nombres.Elle correspond à Nombres 8:1–12:16. (בהעלותך —
L'essentiel dans cette forme de renvoi vers cette paracha étant la référence au Livre des Nombres, et spécifiquement vers un espace du Livre :
Nombres - Chapitre 11
Alors Josué, fils de Noun, qui était l'assistant de Moïse depuis sa jeunesse, intervint en disant:
---Moïse, mon maître, empêche-les de faire cela! 29 Moïse lui répondit:
---Serais-tu jaloux pour moi? Que l'Eternel, au contraire, accorde son Esprit à tous les membres de son peuple pour qu'ils deviennent tous des prophètes!
30 Puis Moïse regagna le camp avec les responsables d'Israël.
31 Un vent envoyé par l'Eternel entraîna des cailles par-dessus la mer et les fit s'abattre autour du camp, sur un rayon d'une journée de marche. Elles recouvraient le sol jusqu'à un mètre de hauteur.
32 Le peuple fut debout toute cette journée et toute la nuit, et encore tout le lendemain, pour ramasser les cailles. Personne n'en prit moins d'une tonne[c]. Ils les étalèrent tout autour du camp.
33 Ils avaient encore la viande à la bouche quand la colère de l'Eternel éclata contre le peuple, et il le frappa d'une grave épidémie.
34 On appela cet endroit Qibroth-Hattaava (Tombeaux de la convoitise), car c'est là qu'on enterra beaucoup de gens, qui avaient cédé à la convoitise[d].
35 De Qibroth-Hattaava le peuple se mit en marche pour Hatséroth, où il s'installa.
Si le lecteur suit bien, nous avons ici trois indications - Livre des Nombres - Josué fils de Noun -
Nombres 11-34 - 11- 35 .
Alors que notre explication des N inversés ( voir le début ) et donc des deux lettres noun inversées
renvoyaient au Livre des Nombres - chapitre 10 - Nombres 10-34 - 10 - 35 !
Très logiquement nous obtenons ici une différence de 1.
Les aficionados de l'Enigme n'auront pas manqué de relever l'épisode de la manne et des cailles dont nous entretient notre abbé Boudet dans la Vraie Langue Celtique, mais ceci sera développé plus tard. La présence de Myriam mériterait également de s'y attarder.
Second élément relevé dans le lien de Thierry Espalion, le fait que ce soit dans le tome 17 qu'ait été publiée le compte-rendu de cette excursion.
Le chiffre 17, bien évidemment renvoyant sur la date du 17 janvier ( 17 / 01 ) ...
De plus, le tome 17 ne paraît qu'en 1906.
En système de transposition, si nous prenons en considération ces trois indications - 17 - 1 - 1906
nous obtenons ...le 20 tevet, soit la même occurence que la date du 17 janvier 1781 tranposée.
Pour le lecteur non encore averti, nous précisons que le calendrier juif est mobile, et que sur d'autres années la date du 17 janvier transposée ne produira pas le résultat escompté, ainsi :
le 17 janvier 1905 donne le 11 shevat
le 17 janvier 1907 donne le 2 shevat
le 17 janvier 1908 donne le 14 shevat
le 17 janvier 1909 donne le 24 tevet etc...
Poursuivons donc notre examen de la paracha Behaalotekha :
La haftara est une portion des livres des Neviim ("Les Prophètes") qui est lue publiquement à la synagogue après la lecture de la Torah. Elle présente généralement un lien thématique avec la parasha qui l'a précédée.
La haftara pour la parashat Behaalotekha est Zacharie 2:14–4:7.
Zacharie reçoit une vision de la menorah (Zech. 4:2–3), qui est le premier grand sujet de la parasha Num. 8:1–4. L'ange de Dieu explique le message: « Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées » (Zech. 4:6.) Le prophète explique que les lumières de la menorahZech. 4:10.)
De même que la parasha, la haftara discute de la purification des gens responsables du culte, les Lévites dans le cas de la parasha (Num. 8:6–7), le Cohen Gadol Josué dans la haftara (Zech. 3:3–5.) symbolisent les "yeux" de Dieu, surveillant la terre.
Nous informons le lecteur que le signe 3 4 5 tel que décrit dans l'exposé de Thierry Espalion a trouvé, bien évidemment son explication par la suite ( tant pis pour moi je suis venu trop tard sur cet aspect ci ). :o) :
http://www.rlcpiedevigne.onlc.fr/27-Labbe-Boudet-et-la-KABBALE-le-nombre-345.html
Cette transition afin d'aborder un matériel différent, sous l'angle, également de la guématrie.
Je veux ici parler du cryptogramme de l'Aiguille creuse, aventure de notre héros Arsène Lupin, dont nous ne présentons plus le rapport étroit entre notre énigme et l'oeuvre de Maurice Leblanc.
Voir plus avant ce que nous en disions et son rapport avec le Livre caché.
Le mieux est de visualiser ce cryptogramme :
http://fr.wikisource.org/wiki/L%27Aiguille_creuse
Nous allons tenter de faire ici au plus simple, les méandres de la guématrie risquant de perdre le lecteur. Mais tout d'abord cet extrait du roman :
"Mais qu’importe !
Dût-il consacrer dix ans de sa vie à cette enquête, il la mènerait à bout. Lupin était là. Il le voyait. Il le devinait. Il l’attendait à ce détour de route, à la lisière de ce bois, au sortir de ce village. Et chaque fois déçu, il semblait qu’il trouvât en chaque déception une raison plus forte de s’obstiner encore.
Souvent, il se jetait sur le talus de la route et s’enfonçait éperdument dans l’examen du document tel qu’il en portait toujours sur lui la copie, c’est-à-dire avec la substitution des voyelles aux chiffres"
Rusé Maurice Leblanc ! La langue hébraïque ne comporte pas de voyelles mais ce sont bien des chiffres et des nombres qui vont en produire ! Le romancier procède ici par inversion de sens .
Le cryptogramme et ses nombres ( nous avons choisi les nombres en clair )
45 = valeur numérique de gueoula - sens : délivrance, libération
mais aussi valeur numérique de Adam
43 = valeur numérique de Gadol - sens : grand - exemple le cohen gadol...
19 = valeur numérique de Eve
44 = valeur numérique de yeled - sens : l'enfant
13 = valeur numérique de Bev - sens = le chaos
53 = valeur numérique de eben - sens = la pierre
en hébreu, le mot pierre se dit "eben" Aleph (1 ) , Beth( 2 ) , Nun( 50 ). Il recèle une astuce syntaxique : pierre c'est aussi "fils du père" (Aleph, Beth pour père et Beth Nun pour fils").
Le lecteur aura bien compris l'unité qui sous-tend cette construction numérique, tant elle est évidente :
Adam Eve l'enfant - Nous évoquons ici l'histoire biblique de nos origines.
Gadol renvoyant sur le cohen gadol nous présente ici un aspect de sacralisation via la fonction sacerdotale.
Le chaos et la pierre vont trouver une correspondance sur ce registre-ci, qui n'est pas sans rapport avec notre thèse du Livre caché, et d'autres éléments dont nous avons déjà fait état ( les occurences sur le déluge dont nous avions fait état trouveraient ici une de ses illustrations - une seconde étant d'un autre ordre, plus subtil )
La pierre ( eben ) ne peut que nous renvoyer dans la sphère culturelle ou nous nous plaçons (hébraïque ) vers le terme de Matseboth ( pierres levées ) et les diverses correspondances que l'on pourra y trouver.
Nous semble signifiante la parenté entre ici ( Rennes les Bains ) les pierres levées du Cromleck de l'abbé Boudet et là ,Matseboth et Gilgal...
Mais, pour demeurer sur notre thématique d'un message en lien avec le Livre caché, sans doute avec ceci :
Flavius Josephe Antiquités Juives - Livre I - Chapitre II - 3
" Adam, le premier-né de la terre, pour en revenir à lui, comme mon récit l'exige, après qu'Abel eut été immolé et que Caïn eut pris la fuite à cause de ce meurtre, souhaitait d'autres enfants ; il fut pris d'un vif désir de faire souche, alors qu'il avait franchi déjà 230 années de sa vie ; il vécut encore 700 ans avant de mourir. Il eut, avec beaucoup d'autres enfants, un fils Seth(os); il serait trop long de parler des autres ; je me contenterai de raconter l'histoire de Seth et de sa progéniture. Celui-ci, après avoir été élevé, parvenu à l'âge où l'on peut discerner le bien, cultiva la vertu, y excella lui-même et resta un exemple pour ses descendants. Ceux-ci, tous gens de bien, habitèrent le même pays et y jouirent d’un bonheur exempt de querelles sans rencontrer jusqu'au terme de leur vie aucun fâcheux obstacle ; ils trouvèrent la science des astres et leur ordre dans le ciel. Dans la crainte que leurs inventions ne parvinssent pas aux hommes et ne se perdissent avant qu'on en eût pris connaissance, - Adam avait prédit une cataclysme universel occasionné, d'une part, par un feu violent et, de l'autre, par un déluge d'eau, - ils élevèrent deux stèles, l'une de briques et l'autre de pierres, et gravèrent sur toutes les deux les connaissances qu'ils avaient acquises ; au cas où la stèle de brique disparaîtrait dans le déluge, celle de pierre serait là pour enseigner aux hommes ce qu'ils y avaient consigné et témoignerait qu'ils avaient également construit une stèle de brique. Elle existe encore aujourd'hui dans le pays de Siria."
Et s'il était question, ici, de notre fameux Livre caché ?
Reprenons notre cryptogramme contenant une si grande richesse en matière d'informations.
Visionnons les deux triangles qui encadrent le nombre 357 - De notre point de vue, ces deux triangles seraient une invitation à lire ce nombre dans les deux sens : 357 et 753.
Sur le nombre 357 - nous reviendrons plus tard - il y a là matière à plus ample réflexion - à priori nous aurions pour cette valeur numérique masiah ( le messie ) ainsi que nahas ( le serpent ).
Par contre sur le nombre 753 et puisque nous sommes dans l'univers des calendriers, nous opterons pour ce qui coule de source :
Ab Urbe Condita :
Les premiers historiens du christianisme comme Clément d'Alexandrie, ont calculé que la naissance de Jésus-Christ avait dû se produire en l'an 752 de la fondation de Rome . Au VIème siècle, le moine Denys le Petit introduisit la notion d'ère chrétienne, proposant de compter les années à partir de celle de la naissance de Jésus. Cependant il préféra établir l'année du début de l'ère chrétienne (Anno Domini) non pas en 752 mais en 753. En effet, il souhaitait que la date de l'Annonciation (proposée neuf mois plus tôt, le 25 mars) soit celle d'une coïncidence astronomique séduisante, trouvée le 25 mars 753 entre l'équinoxe de printemps et la nouvelle Lune. Par ailleurs, comme le zéro n'était pas encore utilisé, un nouveau décalage d'un an fut introduit peu de temps après. Car l'an 753 de Rome fut appelé l'an 1 avant Jésus-Christ, mais l'an 754 devint l'an 1 après Jésus-Christ, et non pas l'an zéro !
Sur cette date du 25 mars il ne sera pas inutile de relever :
1581 : La fête du Nouvel an est célébrée pour la dernière fois en ce jour; désormais, avec l'entrée en vigueur du calendrier grégorien, l'année débutera le premier janvier.
1752 : Adoption du calendrier grégorien par la Grande Bretagne.
La concordance est belle.
Sur la même ligne en opposé, l'association de lettres : D D F - pourrait littéralement écrit signifier si l'on prend en compte une transposition à effectuer en caractères hébreux - D pour Daleth ( la porte ) donc 2 portes ( ce qui semble être indiqué par le chiffre 2 ligne du dessus fin de ligne 2 sans séparation précédant le premier D ) et F considéré comme étant le vav hébreu lui-même dérivé de l'alphabet phénicien.
Vav ayant pour sens '' le crochet '' crocheter la ou les portes.
Ce qui, pour un gentleman cambrioleur, s'impose...
Note 1 - L'étude de ce cryptogramme n'est pas close - Travail pour le moins fastidieux.
Note 2 - Cherche le document Ab urbe condita du prieuré de Sion ( le temple rond de Rennes - Le - Château ) que j'ai pu étudié à un moment mais que je ne trouve plus sur internet.
A suivre...
En ce 22 juillet 2011- fête de Marie-Madeleine dont il n'est aucunement question ici...
l'auteur alain C . . . . . h
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