C'est ici que je te demanderais de la patience...Il est nécessaire de bien poser les éléments afin de les mieux comprendre. Et ce n'est qu'hier, 30 mai 2011, que je pense avoir saisi l'Oeuvre , peut-être pas encore dans son entière potentialité, mais en terme de principe.
Ce court préambule avant de poursuivre notre exploration.
Suite de la Croix Rouby de Couiza :
Nous avons examiné le message de la date du 26 mai 1765.
La seconde date sur ce monument commémoratif est celle du 19 août 1765, qui, en système de transposition , nous conduit au 2 du mois de Eloul, qui est la date anniversaire de la confiscation et par la suite du brûlement du Talmud édicté par le Pape Jules III le 12 aout 1553.
'' Ces descendants d’Elia Lévita, appuyés par deux autres apostats, Ananel di Foligo et Joseph Moro, renouvelèrent contre le Talmud les anciennes accusations de Nicolas Donin et consorts, affirmant qu’il contient des blasphèmes contre Jésus, l’Église et toute la chrétienté, et qu’il était le seul obstacle à la conversion générale des Juifs. Le pape d’alors, Jules III, n’était pas hostile aux Juifs, mais ce n’était pas lui qui avait à se prononcer dans cette question. L’affaire devait être portée devant l’Inquisition, c’est-à-dire devant Caraffa. Celui-ci se prononça naturellement contre le Talmud, et Jules III ne put que ratifier son jugement (12 août 1553). Les émissaires de l’Inquisition pénétrèrent alors dans toutes les maisons juives de Rome, confisquèrent tous les exemplaires du Talmud et, par un raffinement de méchanceté, les brûlèrent pendant la fête du Nouvel An juif (9 septembre). De Rome les perquisitions s’étendirent dans toute la Romagne, à Ferrare, à Mantoue, à Venise et jusque dans l’île de Candie, qui appartenait à la république de Venise. Des milliers d’exemplaires du Talmud furent livrés aux flammes. Bientôt on ne s’en tint plus à la seule confiscation du Talmud; tous les livres hébreux furent saisis indistinctement. A la suite des plaintes des Juifs, le pape promulgua une bulle (29 mai 1554) pour défendre aux délégués de l’Inquisition de s’emparer d’autres ouvrages hébreux que le Talmud. '' ( extrait Histoire des Juifs ).
Il sera sans doute utile de préciser ici que :
Dans le Talmud ,Chavouot est identifié au don des Dix Commandements sur le mont Sinaï (B.Chabbat 86b.)..
Ce qui ne peut que nous renvoyer au message daté plus tardivement et dans la même thématique rituelle sur la tombe de Jean Vié, que nous avons déjà investigué.
Une anomalie relevée par nombre de chercheurs est la présence, en contrebas de cette croix votive de Couiza d'un tombeau dédié à Mr Célestin Raynaud en date du 15 mai 1910, sans doute serons-nous bien inspirés de suivre cette piste, ainsi que nous l'a suggéré Patrick Merle dans un échange sur un forum : '' Il existe un second tombeau Raynaud anormal, car hors cimetière, à la sortie Ouest de Serres, sans oublier la stèle Elizabeth Raynaud, aux caractéristiques si particulières. '' Sur la position géographique de la Croix Rouby, Patrick Merle précise :
'' Je reconfirme que la véritable raison d'être de cette croix est dans sa position exacte, en latitude et en longitude, et dans son orientation par rapport aux 4 points cardinaux...C'est une simple balise magnifiquement placée qui fonctionne avec d'autres comme moyen de repères... ''
La stèle d'Elisabeth Raynaud aurait longtemps été présente dans le cimetière de Rennes-le-Château, avant d'être déplacée dans la cour du presbytère. Elle n'est malheureusement plus visible ( au demeurant si un lecteur sait ou celle-ci se trouve désormais... ) . Cette stèle annonce le décès, à l'âge de 18 ans, d'une Elisabeth Raynaud, à la métairie de l'Ayram, en la date du 15 mai 1857. Ce qui fait signe ici, et de manière remarquable, ce sont des erreurs orthographiques gravées sur le texte, ainsi que la présence de nombreux N inversés ! Par exemple RAYNAUND 2 N inversés avec le rajout d'un N ..
S'il n'était la présence de ce signe ( de reconnaissance ? ) que nous avons déjà croisé, nous n'attacherions pas à la date du 15 mai 1857 l'attention que celle-ci mérite...
En effet, en système de transposition, la date du 15 mai 1857 produit le 21 iyar... Or, à un jour près, nous avons déjà croisé cette date, et nous savons à quelle référence la rattacher.
Souvenons-nous en effet de la date donnée par Pierre Plantard ( dans le contexte d'une date sur un tombeau ... ) dans les feuillets accompagnant l'opuscule le Serpent Rouge, et qui produisait le 20 iyar en résultat, date mentionnée dans le passage du Livre des Nombres précédant nos deux versets Nombres 10-35 - 10-36 encadré par nos deux lettres Noun inversés ! ( voir St Sulpice ) et reprenons ce qui est dit durant ce passage lié au voyage de l'Arche d'Alliance .
11 Le vingtième jour du deuxième mois, durant la deuxième année après la sortie d'Égypte, la fumée s'éleva au-dessus de la tente qui abritait le document de l'alliance. 12 Les Israélites se mirent en route et quittèrent le désert du Sinaï. La fumée alla se poser dans le désert de Paran. 13 C'était la première fois que les Israélites levaient le camp conformément à l'ordre du Seigneur transmis par Moïse....
Suit l'énumération des tribus
Les Israélites quittèrent la montagne du Seigneur pour une marche de trois jours. Le coffre de l'alliance du Seigneur les précédait pour leur trouver un endroit où ils pourraient s'installer commodément. 34 De jour, la fumée du Seigneur planait au-dessus d'eux, lorsqu'ils levaient le camp. 35 Au moment du départ du coffre sacré, Moïse s'écriait : « Dresse-toi, Seigneur, afin que tes ennemis soient dispersés et que tes adversaires s'enfuient devant toi ! » 36 Et lorsque l'on déposait le coffre, Moïse s'écriait : « Seigneur, reviens prendre place au milieu des familles innombrables d'Israël ! »
Ce différentiel d'un jour peut s'expliquer ainsi :
À la différence du calendrier civil dans lequel la date bascule à minuit, la transition d'un jour à l'autre dans le calendrier juif se fait à un moment situé entre le coucher du soleil et la tombée de la nuit. C'est la raison pour laquelle une date juive couvre toujours deux dates du calendrier civil, et inversement.
C'est aussi pour cette raison en accord avec le calendrier juif et sa spécificité que nous retiendrons cette date du 21 iyar en la rapprochant du 20 iyar.
Ainsi, et nous avons là un élément de première importance, dont le sens sera développé plus tard, qui est de retrouver sur le terrain, en terme de projection sur le plan géographique, une thématique liée à la présence de nos deux noun inversés du Livre des Nombres...
Mais puisque nous sommes dans le domaine des croix ou autres éléments ou il sera loisible d'inscrire des dates, sans attirer l'attention, nous ne pouvons omettre une autre croix, sise cette fois à Aleth..
C'est encore à un chercheur , Paul J. Saussez , intervenant sur un forum dédié , que nous devons cette découverte :
''A côté de la voie ferrée qui longe l'Etroit d'Alet sur la rive droite de l'Aude, il existe une autre croix, dite Croix de l'Impultus, dressée -par coïncidence- en mémoire d'un incident similaire ( il est question dans ce fil de discussion de la Croix Rouby de Couiza )
On y lit 2 inscriptions: sur le socle "RESURREXIT 1801-1876" et, plus bas, sur un piédestal mouluré "IMPVLSVS EVERSVS SVM VT CADEREM ET DXS SVSCEPIT ME", qui peut se traduire par "J'ai été poussé et renversé jusqu'à tomber, et Seigneur Christ m'a relevé".
Dans ses "Recherches historiques sur la ville d'Alet...", l'abbé Lasserre nous en donne la petite histoire: "Cette croix fut élevée par Mgr de Pavillon, en souvenir d'une chute, où il faillit perdre la vie, et dont il fut préservé, comme par miracle..."
La croix d'origine avait sans doute été perdue, puisque Lasserre précise que "...la nouvelle croix de l'Impultus a été bénite solenellement le 9 mai 1877...".
On y lit 2 inscriptions: sur le socle "RESURREXIT 1801-1876" et, plus bas, sur un piédestal mouluré "IMPVLSVS EVERSVS SVM VT CADEREM ET DXS SVSCEPIT ME", qui peut se traduire par "J'ai été poussé et renversé jusqu'à tomber, et Seigneur Christ m'a relevé".
Dans ses "Recherches historiques sur la ville d'Alet...", l'abbé Lasserre nous en donne la petite histoire: "Cette croix fut élevée par Mgr de Pavillon, en souvenir d'une chute, où il faillit perdre la vie, et dont il fut préservé, comme par miracle..."
La croix d'origine avait sans doute été perdue, puisque Lasserre précise que "...la nouvelle croix de l'Impultus a été bénite solenellement le 9 mai 1877...".
Or, en système de transposition, le 9 mai 1877 nous conduit au 26 iyar.
Date qui est l'anniversaire d'une figure historique du judaïsme Saadia Gaon
Saadia Gaon dit le Rassag (רס״ג), est un rabbin du Xe siècle (Égypte, 882 ou 892 ) – Babylonie, 942 EC).
Ici, s'il est question de dresser signe sur signe, disséminé dans le paysage du Razès, nous ne pouvons que saluer la logique qui sous tend ce projet.
La dispute du calendrier
Saadia se trouve à Alep lorsqu'il apprend que le Rav AAron Ben Meïr, autorité suprême du judaïsme palestinien, a décrété une nouvelle règle concernant le calcul du molad (la conjonction lunaire). Celle-ci affecte grandement la détermination des dates dans le celendrier hébreu, d'autant plus que celle-ci a été assurée par les Sages babyloniens depuis des siècles et que ceux-ci refusent cette modification.La dispute qui s'ensuit ne porte donc pas seulement sur un point rituel mais sur l'influence politique car celui qui parvient à convaincre les membres et a fortiori les dirigeants et notables de communautés juives, obtient de facto la prééminence sur celles-ci.
Convaincu de la justesse des calculs babyloniens, Saadia tente de raisonner Ben Meïr, sans succès, et rédige nombre de lettres circulaires pour recommander à de nombreuses communautés de ne pas adopter l'innovation proposée (ce seul fait est révélateur du prestige dans il jouit déjà dans le monde juif. La querelle s'envenime, et les attaques personnelles se multiplient.
Les autorités religieuses babyloniennes, incapables de contenir Ben Meïr envisagent même de faire appel au gouvernement, avant de charger Saadia d'écrire en 922, au plus fort de la crise, un mémorial à l'intention des communautés de la diaspora dont il ne reste que des fragments. Saadia compose aussi le Livre des Temps fixés..
En ce 31 mai 2011 - 27 iyyar 5771 - l'auteur alain C.....h
A suivre...
Honnêteté intellectuelle oblige, nous ne pourrions passer sous silence et omettre de citer cette page d'un site dédié à notre énigme :
http://www.portail-rennes-le-chateau.com/aiguille_creuse_6_juin.htm
Leurs auteurs s'intéressent de près à une date, celle du 06 juin, celle-ci ponctuant soit ce qui ressort du registre du récit, soit de l'évènement.
Bien évidemment, et pour faire le lien avec ce qui précédait, nous investiguerons tout d'abord la date phare du 06 juin 1897, jour de la fête de la Pentecôte chrétienne, jour ou l'église de Rennes le Château fraîchement rénovée par les bons soins de l'abbé Saunière est inaugurée en présence de Monseigneur Billard, présenté comme étant le protecteur de notre curé.
Le lecteur curieux serait bien avisé de noter le lien existant entre la fête de la Pentecôte et celle de Shavouot.
Avec une belle constance, en système de transposition, le 6 juin 1897 produit le 6 sivan, soit la fête de Shavouot.
Et sans doute cette même constance s'illustre-t-elle encore, quand , à l'occasion de cette inauguration, un calvaire célébrant la venue de Mgr Billard est érigé à deux pas de l'Eglise de Rennes le Château.
Fête de Shavouot, nous l'avons souligné, célébrée sous le voile de l'évènement fortuit, ou de circonstance ? - sur la Croix Rouby de Couiza.
De même, et c'est ici que la Tradition rejoint la mise en place patiente d'indices - et inversement - fête du don de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï, à laquelle il est de coutume d'associer le Psaume 68 - Que D.ieu se lève - Que ses ennemis se dispersent - relevé lors de la résolution du signe des N inversés ! Nos fameux nounim...En effet, dans le Psaume en question, le mont Sinaï est-il nommé Har Gavnounim.
De ce point de vue, ou sous le masque des apparences, toutes respectueuses de la doxa chrétienne, se dissimule un message, de nature initiatique, serait plausible le clin d'oeil adressé à Mgr Billard par notre abbé, lors de son discours inaugural.
''Depuis votre dernière visite (1 er juillet 1889), dans le sanctuaire, deux nouvelles fenêtres, ornées de riches vitraux continuant a reproduire les principaux trait de la vie de notre illustre patronne, sont venus s'ajouter à notre belle rosace et donner ainsi plus de régularité et plus de lumière à la partie essentielle de la Maison de Dieu.''
Or, et c'est ici une nouvelle modalité dans l'utilisation du ou des calendriers que nous serons amenés à considérer par la suite, le 1er juillet est aussi la célébration de Aaron , frère de Moïse.
Considérant que nos comparses usent des potentialités à leur disposition, nous noterons qu'un Saint Aaron est fêté le même jour, en rapport avec la ville d'Aleth en Bretagne, et que même en matière d'homonymie, Aleth en Bretagne, Aleth les Bains dans l'Aude, le hasard fait bien les choses.
C'est aussi à ce jeu de miroir singulier auquel nous invitons le lecteur à se prêter.
Il faut ici de la disponibilité d'esprit, c'est à dire accepter de se laisser conduire en faisant fi des oeillères et des considérations dogmatiques.
Quitte, au bout du compte, et pour solde de, réfuter l'ensemble.
Plut au ciel que ce soit par la logique, et non quelque instinct grégaire de rejet initialisé par certains héraults de la bonne parole...
Et de la logique nous en allons trouver chez Maurice Leblanc, dans son roman l'Aiguille creuse, ainsi que le souligne notre référence du jour.( voir le lien )
Il est donc fait état d'une anomalie chronologique.
En système de transposition, ce 6 juin 1908 correspond au 7 du mois de sivan.
Le 7 et non le 6.
Détail O combien significatif de l'érudition de M. Leblanc, dans ce jeu de correspondances ou même les erreurs apparentes n'en sont pas.
Ainsi, selon l'agenda du mois de sivan, l'année de la sortie d'Egypte, le don de la Torah s'effectua le 7 sivan.
Pour les générations futures, la fête de Shavouot est fixée au 6 sivan, et célébrée ce jour en Israël, et le 7 pour les Juifs vivant en dehors. Cette dernière devant suivre Pessah de 50 jours.
Par ailleurs, pour ce qui relèverait d'une erreur dans la chronologie du roman, avec ce jeu du 23 avril, puis du 16, le système de transposition en fournira une explication des plus logique, preuve qu'ici, rien n'est dû au hasard, mais à l'intention de l'écrivain.
Ainsi le 16 avril 1908 va nous produire le 15 du mois de nissan, qui est le début d'une autre fête, celle de Pessah, célébrée du 16 au 21 du mois de nissan en Israel et chez certains Juifs libéraux en diaspora, mais se clôture le 22 du même mois en dehors d'Israël chez les Juifs plus traditionnels.
Le 23 avril 1908 étant bien évidemment ce jour du 22 nissan.
Quant au 23 avril 1909, celui-ci va nous conduire au 2 du mois de Iyar, date anniversaire du décès de Mena'hem mendel de Horodok, figure du mouvement hassidique :
Entre les années 5533 (1773) et 5537 (1777), Rabbi Mena'hem Mendel de Horodok assuma la direction du mouvement ‘hassidique de Russie et de Lituanie.
Rabbi Mena'hem Mendel, fils de Rabbi Moché, était né à Vitebsk. Il fut parmi les premiers Juifs de Lituanie à se rendre chez le Maguid de Mézéritch et en devint l’un des plus éminents disciples.
Avant cela, Rabbi Mena'hem Mendel avait eu par deux fois le mérite de rencontrer le Baal Chem Tov. On raconte que, dans sa jeunesse, le Maguid l’avait lui-même amené chez le Baal Chem Tov.
Nous laissons le lecteur méditer sur cette leçon magistrale de la part du créateur d'Arsene Lupin...
Mais revenons au 6 juin, date du jour.
C'est dans la Vraie Langue Celtique de notre second abbé, celui de Rennes les Bains, Henri Boudet, que nous allons la trouver, alors qu'il fait référence à un numéro du journal l'Eclair du 7 juin 1885, pour un article sur un évènement qui s'est déroulé le 6 juin 1885.
Le 6 juin 1885 en système de transposition produisant cette fois le 23 du mois de sivan, date à laquelle est rattachée une figure remarquable du Judaïsme, Esther, ainsi que la fête de Pourim.
Esther et Pourim dont nous allons reparler longuement, et qui est une des deux clefs ouvrant sur un point géographique...Ceci pour la longitude.
Car, peut-être, lecteur, l'auras-tu deviné, certaines dates conduisent à une localisation géographique.
Esther, donc, fêtée aussi le 1er juillet..
ESTHER
Afin d'introduire ce thème, dont nous révèlerons toute l'importance en temps en en heure, nous faut-il revenir à la lecture du célèbre roman d'Alexandre Dumas Père : le Comte de Monte-Cristo, que nous avons déjà évoqué pour sa postface relativement à la thématique du Livre caché.
Puisque nous sommes dans le mécanisme du calendrier, nous ne pouvons que saluer le sens de l'à propos de notre écrivain nous plaçant d'emblée, premier chapitre, première ligne, dans le vif du sujet.
'' Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples ''
Selon le système de transposition du calendrier auquel le lecteur doit s'accoutumer, cette date renvoie vers celle du 14 Adar, soit vers le jour de la fête de Pourim.
Pourim ( sorts ) est une fête juive qui commémore la délivrance des Juifs par le Roi de Perse du complot mené par Haman, un vizir d'origine amalécite, qui avait ourdi leur extermination, ainsi que le relate le Livre ou Meguila d'Esther.
Les Juifs se trouvaient en effet sous domination perse après la prise de Babylone, ou ils avaient été gardés en captivité depuis le VIème siècle av. J.C.
La fête de Pourim fut de tout temps tenue en haute estime par le judaïsme. Certains maîtres enseignent que, même après la venue du Machiah, on se souviendra encore du Livre d'Esther, et que la fête de Pourim continuera d'être observée.
Dans l'exégèse à laquelle nous allons nous livrer maintenant nous remarquerons en premier lieu l'analogie entre le nom prédestiné du navire le Pharaon, et la destinée du peuple hébreu, soumis, dans un autre temps, à la rigueur de l'Egypte dynastique.
Revenons à la trame du récit et à cette date de Pourim, célébrant l'échec du complot ourdi par Haman.
C'est sans surprise réelle qu'au quatrième chapitre du Comte, titré Le complot, nous ouvrirons , cette clef du calendrier existe pour cette fonction, une brèche dans le récit textuel, atteindrons un second degré de lecture, et validerons cette mécanique bien huilée.
La scène se déroule mettant aux prises un personnage '' Caderousse '' à Danglars, anti-héros vouant une haine féroce à Edmond Dantès. Nous assistons ici à une scène de beuverie. Caderousse enfilant verre après verre..
— Mon cher, reprit Danglars, tu es aux trois quarts ivre : achève la bouteille, et tu le seras tout à fait. Bois, et ne te mêle pas de ce que nous faisons : pour ce que nous faisons il faut avoir toute sa tête.
— Moi ivre ? dit Caderousse, allons donc ! J’en boirais encore quatre, de tes bouteilles, qui ne sont pas plus grandes que des bouteilles d’eau de Cologne ! Père Pamphile, du vin !
Et pour joindre la preuve à la proposition, Caderousse frappa avec son verre sur la table.
— Vous disiez donc, Monsieur ? reprit Fernand attendant avec avidité la suite de la phrase interrompue.
— Que disais-je ? Je ne me le rappelle plus. Cet ivrogne de Caderousse m’a fait perdre le fil de mes pensées.
— Ivrogne tant que tu le voudras ; tant pis pour ceux qui craignent le vin, c’est qu’ils ont quelque mauvaise pensée qu’ils craignent que le vin ne leur tire du cœur.
Et Caderousse se mit à chanter les deux derniers vers d’une chanson fort en vogue à cette époque :
Tous les méchants sont buveurs d’eau,
C’est bien prouvé par le déluge.
Or, et c'est ici toute l'habileté de l'écrivain, d'inclure dans le récit, sans qu'il n'y paraisse, un lien direct avec une date cachée et la fête de Pourim, il est de coutume pour les Juifs lors de la célébration de ce jour, de boire plus que de raison.
Il est ainsi prescrit de préparer un repas de fête, appelé Mishte Pourim et plus fréquemment Seoudat Pourim, l'après-midi du 14 Adar, avant la tombée de la nuit. Le vin y tient une place majeure : alors que les Juifs sont plutôt sobres, il n'est pas rare d'en voir certains s'intoxiquer à cette occasion. Le caractère jovial du festin de Pourim est illustré par la sentence talmudique ( meguila 7b ) qui recommande de boire ad dello yada - jusqu'à ce qu'on ne puisse plus distinguer '' Maudit soit Haman '' ( Aroun Haman ) de '' Béni soit Mordechaï'' (Baroukh Modechaï ).
'' Tous les méchants sont buveurs d'eau
C'est bien prouvé par le Déluge "
Ces deux versets de chant à boire trouveront toute leur place dans notre thématique, car ici, il va être question de ce que l'on nomme les Parodies pourimesques.
La fête de Pourim a donné lieu, à toutes les époques, à des parodies et à des plaisanteries inspirées du verset :
Cette littérature est très ancienne, puisque l'on a trouvé dans la gueniza du Caire un texte dans lequel Haman affronte les autres tyrans malfaisants de l'histoire, chacun se vantant d'avoir été le plus efficace et le plus haineux à l'égard des Juifs.
Une première parodie, publiée au dix-septième siècle en Pologne, en rapport direct avec le récit du Comte, fait intervenir un rabbi Baqbouq ("bouteille") qui déclare :
Les parodistes pourimesques ont toujours éprouvé une prédilection marquée pour des textes inspirés de la dialectique talmudique. Exemples :
Nous attirons ici l'attention du lecteur sur ce point précis.
Comme précédemment énoncé, nous faisions part au lecteur de notre conviction concernant ceux que certains chercheurs, avec une certaine condescendance de bon ton, désignent sous le vocable de '' fine équipe ", à savoir Pierre Plantard, Philippe de Cherisey, Gérard de Sède ( ce dernier dans une moindre mesure en terme de connaissance des tenants et aboutissants de l'affaire, qui fut sollicité surtout pour ses talents de plume ) tous trois à l'origine, chacun dans son registre, de la révélation au grand public de l'énigme de Rennes-le-Château.
Conviction que, sous le voile des apparences et derrière la mystification dynastique mérovingienne, Mrs Plantard et Cherisey dessinaient, dès les premiers temps, avant même que l'énigme ne soit portée à la connaissance du public, les contours d'une autre entreprise, celle-ci secrète, et reposant en partie sur la communication codée de dates.
La dite communication, à destination de..., désignant un certain nombre de lieux géographiquement dispersés sur le territoire national.
Nous débuterons notre démonstration par Philippe de Cherisey:
http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/cherisey.htm
Au passage, nous tenons à remercier les auteurs de ce site pour la mise à disposition de matériel à investiguer.
Six dates sont devant nous, qui ne demandent qu'à être travaillées.
Nous débuterons par celles en rapport avec le Déluge :
- le 24 décembre 1962 en système de transposition produit le 27 kislev, soit la fin des 40 jours du déluge.
- le 06 novembre 1964 produit le 1er du mois de kislev, ce jour là, la tradition juive dit que Noé quitta la sécurité de l’arche et réintégra le monde le 28ème jour du mois de Hechvan (mois qui précède Kislev dans le calendrier hébraïque). Il contempla une désolation immense, totale et indescriptible. D.ieu le fortifia et lui rappela son alliance par un arc en ciel, le premier jour de Kislev, en le bénissant, lui et sa famille.
Or, et c'est ici une nouvelle modalité dans l'utilisation du ou des calendriers que nous serons amenés à considérer par la suite, le 1er juillet est aussi la célébration de Aaron , frère de Moïse.
Considérant que nos comparses usent des potentialités à leur disposition, nous noterons qu'un Saint Aaron est fêté le même jour, en rapport avec la ville d'Aleth en Bretagne, et que même en matière d'homonymie, Aleth en Bretagne, Aleth les Bains dans l'Aude, le hasard fait bien les choses.
C'est aussi à ce jeu de miroir singulier auquel nous invitons le lecteur à se prêter.
Il faut ici de la disponibilité d'esprit, c'est à dire accepter de se laisser conduire en faisant fi des oeillères et des considérations dogmatiques.
Quitte, au bout du compte, et pour solde de, réfuter l'ensemble.
Plut au ciel que ce soit par la logique, et non quelque instinct grégaire de rejet initialisé par certains héraults de la bonne parole...
Et de la logique nous en allons trouver chez Maurice Leblanc, dans son roman l'Aiguille creuse, ainsi que le souligne notre référence du jour.( voir le lien )
Il est donc fait état d'une anomalie chronologique.
En système de transposition, ce 6 juin 1908 correspond au 7 du mois de sivan.
Le 7 et non le 6.
Détail O combien significatif de l'érudition de M. Leblanc, dans ce jeu de correspondances ou même les erreurs apparentes n'en sont pas.
Ainsi, selon l'agenda du mois de sivan, l'année de la sortie d'Egypte, le don de la Torah s'effectua le 7 sivan.
Pour les générations futures, la fête de Shavouot est fixée au 6 sivan, et célébrée ce jour en Israël, et le 7 pour les Juifs vivant en dehors. Cette dernière devant suivre Pessah de 50 jours.
Par ailleurs, pour ce qui relèverait d'une erreur dans la chronologie du roman, avec ce jeu du 23 avril, puis du 16, le système de transposition en fournira une explication des plus logique, preuve qu'ici, rien n'est dû au hasard, mais à l'intention de l'écrivain.
Ainsi le 16 avril 1908 va nous produire le 15 du mois de nissan, qui est le début d'une autre fête, celle de Pessah, célébrée du 16 au 21 du mois de nissan en Israel et chez certains Juifs libéraux en diaspora, mais se clôture le 22 du même mois en dehors d'Israël chez les Juifs plus traditionnels.
Le 23 avril 1908 étant bien évidemment ce jour du 22 nissan.
Quant au 23 avril 1909, celui-ci va nous conduire au 2 du mois de Iyar, date anniversaire du décès de Mena'hem mendel de Horodok, figure du mouvement hassidique :
Entre les années 5533 (1773) et 5537 (1777), Rabbi Mena'hem Mendel de Horodok assuma la direction du mouvement ‘hassidique de Russie et de Lituanie.
Rabbi Mena'hem Mendel, fils de Rabbi Moché, était né à Vitebsk. Il fut parmi les premiers Juifs de Lituanie à se rendre chez le Maguid de Mézéritch et en devint l’un des plus éminents disciples.
Avant cela, Rabbi Mena'hem Mendel avait eu par deux fois le mérite de rencontrer le Baal Chem Tov. On raconte que, dans sa jeunesse, le Maguid l’avait lui-même amené chez le Baal Chem Tov.
Nous laissons le lecteur méditer sur cette leçon magistrale de la part du créateur d'Arsene Lupin...
Mais revenons au 6 juin, date du jour.
C'est dans la Vraie Langue Celtique de notre second abbé, celui de Rennes les Bains, Henri Boudet, que nous allons la trouver, alors qu'il fait référence à un numéro du journal l'Eclair du 7 juin 1885, pour un article sur un évènement qui s'est déroulé le 6 juin 1885.
Le 6 juin 1885 en système de transposition produisant cette fois le 23 du mois de sivan, date à laquelle est rattachée une figure remarquable du Judaïsme, Esther, ainsi que la fête de Pourim.
Esther et Pourim dont nous allons reparler longuement, et qui est une des deux clefs ouvrant sur un point géographique...Ceci pour la longitude.
Car, peut-être, lecteur, l'auras-tu deviné, certaines dates conduisent à une localisation géographique.
Esther, donc, fêtée aussi le 1er juillet..
ESTHER
Afin d'introduire ce thème, dont nous révèlerons toute l'importance en temps en en heure, nous faut-il revenir à la lecture du célèbre roman d'Alexandre Dumas Père : le Comte de Monte-Cristo, que nous avons déjà évoqué pour sa postface relativement à la thématique du Livre caché.
Puisque nous sommes dans le mécanisme du calendrier, nous ne pouvons que saluer le sens de l'à propos de notre écrivain nous plaçant d'emblée, premier chapitre, première ligne, dans le vif du sujet.
'' Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples ''
Selon le système de transposition du calendrier auquel le lecteur doit s'accoutumer, cette date renvoie vers celle du 14 Adar, soit vers le jour de la fête de Pourim.
Pourim ( sorts ) est une fête juive qui commémore la délivrance des Juifs par le Roi de Perse du complot mené par Haman, un vizir d'origine amalécite, qui avait ourdi leur extermination, ainsi que le relate le Livre ou Meguila d'Esther.
Les Juifs se trouvaient en effet sous domination perse après la prise de Babylone, ou ils avaient été gardés en captivité depuis le VIème siècle av. J.C.
La fête de Pourim fut de tout temps tenue en haute estime par le judaïsme. Certains maîtres enseignent que, même après la venue du Machiah, on se souviendra encore du Livre d'Esther, et que la fête de Pourim continuera d'être observée.
Dans l'exégèse à laquelle nous allons nous livrer maintenant nous remarquerons en premier lieu l'analogie entre le nom prédestiné du navire le Pharaon, et la destinée du peuple hébreu, soumis, dans un autre temps, à la rigueur de l'Egypte dynastique.
Revenons à la trame du récit et à cette date de Pourim, célébrant l'échec du complot ourdi par Haman.
C'est sans surprise réelle qu'au quatrième chapitre du Comte, titré Le complot, nous ouvrirons , cette clef du calendrier existe pour cette fonction, une brèche dans le récit textuel, atteindrons un second degré de lecture, et validerons cette mécanique bien huilée.
La scène se déroule mettant aux prises un personnage '' Caderousse '' à Danglars, anti-héros vouant une haine féroce à Edmond Dantès. Nous assistons ici à une scène de beuverie. Caderousse enfilant verre après verre..
— Mon cher, reprit Danglars, tu es aux trois quarts ivre : achève la bouteille, et tu le seras tout à fait. Bois, et ne te mêle pas de ce que nous faisons : pour ce que nous faisons il faut avoir toute sa tête.
— Moi ivre ? dit Caderousse, allons donc ! J’en boirais encore quatre, de tes bouteilles, qui ne sont pas plus grandes que des bouteilles d’eau de Cologne ! Père Pamphile, du vin !
Et pour joindre la preuve à la proposition, Caderousse frappa avec son verre sur la table.
— Vous disiez donc, Monsieur ? reprit Fernand attendant avec avidité la suite de la phrase interrompue.
— Que disais-je ? Je ne me le rappelle plus. Cet ivrogne de Caderousse m’a fait perdre le fil de mes pensées.
— Ivrogne tant que tu le voudras ; tant pis pour ceux qui craignent le vin, c’est qu’ils ont quelque mauvaise pensée qu’ils craignent que le vin ne leur tire du cœur.
Et Caderousse se mit à chanter les deux derniers vers d’une chanson fort en vogue à cette époque :
Tous les méchants sont buveurs d’eau,
C’est bien prouvé par le déluge.
Or, et c'est ici toute l'habileté de l'écrivain, d'inclure dans le récit, sans qu'il n'y paraisse, un lien direct avec une date cachée et la fête de Pourim, il est de coutume pour les Juifs lors de la célébration de ce jour, de boire plus que de raison.
Il est ainsi prescrit de préparer un repas de fête, appelé Mishte Pourim et plus fréquemment Seoudat Pourim, l'après-midi du 14 Adar, avant la tombée de la nuit. Le vin y tient une place majeure : alors que les Juifs sont plutôt sobres, il n'est pas rare d'en voir certains s'intoxiquer à cette occasion. Le caractère jovial du festin de Pourim est illustré par la sentence talmudique ( meguila 7b ) qui recommande de boire ad dello yada - jusqu'à ce qu'on ne puisse plus distinguer '' Maudit soit Haman '' ( Aroun Haman ) de '' Béni soit Mordechaï'' (Baroukh Modechaï ).
'' Tous les méchants sont buveurs d'eau
C'est bien prouvé par le Déluge "
Ces deux versets de chant à boire trouveront toute leur place dans notre thématique, car ici, il va être question de ce que l'on nomme les Parodies pourimesques.
La fête de Pourim a donné lieu, à toutes les époques, à des parodies et à des plaisanteries inspirées du verset :
"Et au douzième mois, qui est le mois d'adar, le treizième jour du mois, où la parole du roi et son édit allaient être exécutés, au jour où les ennemis des Juifs espéraient se rendre maîtres d'eux, mais la chose fut mise sens dessus-dessous (wanahafokh hou) en ce que les Juifs se rendirent maîtres, eux, de ceux qui les haïssaient" (Esther 9:1).Indépendamment des observances et des usages liés à ce verset, parmi lesquels celui qui veut que l'on pastiche, à Pourim, dans les yeshivoth, les rabbins qui y enseignent, il s'est développé toute une littérature parodique.
Cette littérature est très ancienne, puisque l'on a trouvé dans la gueniza du Caire un texte dans lequel Haman affronte les autres tyrans malfaisants de l'histoire, chacun se vantant d'avoir été le plus efficace et le plus haineux à l'égard des Juifs.
"Quiconque boit du vin à Pourim, et atteint le même état d'ébriété que Noé le vertueux, sera protégé toute l'année durant contre les effets néfastes de l'eau. En effet, lorsque le Déluge a eu lieu et qu'il a noyé le monde entier, y compris les Géants, personne n'est demeuré en vie, à l'exception de Noé, de sa femme, de ses enfants et de ceux qui étaient avec lui dans l'arche, tous destinés à planter une vigne et à s'enivrer à Pourim."
Les parodistes pourimesques ont toujours éprouvé une prédilection marquée pour des textes inspirés de la dialectique talmudique. Exemples :
Mishna : La veille du 14 adar on recherche et l'on fait disparaître l'eau des maisons et des cours. Les endroits où l'eau ne se trouve habituellement pas n'ont pas à être inspectés… (pastiche de Pessa'him 1:1).
Guemara : Où cette loi prend-elle sa source dans la Bible ? Il est écrit : "tu extirperas le mal du milieu de toi" (Deutéronome 13:6), et il n'est de mal que l'eau, comme il est écrit : "l'eau est mauvaise" (II Rois 2, 19).
Le déluge s'est abattu sur le monde parce que la génération buvait de l'eau à Pourim. C'est à Pourim que Loth a été enivré par ses filles (Genèse 19:33), c'est à Pourim qu'Esaü a vendu son droit d'aînesse à Jacob, et c'est à Pourim que Joseph s'est fait reconnaître par ses frères.
De même, c'est à Pourim qu'est morte Miryam, la sœur de Moïse, ainsi qu'il est écrit : "Et il n'y avait pas d'eau pour la communauté" (Nombres 20:2). La génération du désert n'aura pas de part dans le monde à venir (Sanhédrin 110b) parce qu'elle a bu de l'eau à Pourim. Quand au jour où Sissera s'est réfugié dans la tente de Yaël, c'était Pourim, et elle l'a tué parce qu'il avait demandé de l'eau (Juges 4:19).Un lien subtil est donc en filigrane dans le récit de Dumas, à destination de l'initié, établissant, ainsi que le veut la tradition juive, un rapport de proximité , ou de cause à effet, entre la fête de Pourim et le Déluge de Noé.
Nous attirons ici l'attention du lecteur sur ce point précis.
Comme précédemment énoncé, nous faisions part au lecteur de notre conviction concernant ceux que certains chercheurs, avec une certaine condescendance de bon ton, désignent sous le vocable de '' fine équipe ", à savoir Pierre Plantard, Philippe de Cherisey, Gérard de Sède ( ce dernier dans une moindre mesure en terme de connaissance des tenants et aboutissants de l'affaire, qui fut sollicité surtout pour ses talents de plume ) tous trois à l'origine, chacun dans son registre, de la révélation au grand public de l'énigme de Rennes-le-Château.
Conviction que, sous le voile des apparences et derrière la mystification dynastique mérovingienne, Mrs Plantard et Cherisey dessinaient, dès les premiers temps, avant même que l'énigme ne soit portée à la connaissance du public, les contours d'une autre entreprise, celle-ci secrète, et reposant en partie sur la communication codée de dates.
La dite communication, à destination de..., désignant un certain nombre de lieux géographiquement dispersés sur le territoire national.
Nous débuterons notre démonstration par Philippe de Cherisey:
http://www.portail-rennes-le-chateau.com/cherisey/cherisey.htm
Au passage, nous tenons à remercier les auteurs de ce site pour la mise à disposition de matériel à investiguer.
Six dates sont devant nous, qui ne demandent qu'à être travaillées.
Nous débuterons par celles en rapport avec le Déluge :
- le 24 décembre 1962 en système de transposition produit le 27 kislev, soit la fin des 40 jours du déluge.
- le 06 novembre 1964 produit le 1er du mois de kislev, ce jour là, la tradition juive dit que Noé quitta la sécurité de l’arche et réintégra le monde le 28ème jour du mois de Hechvan (mois qui précède Kislev dans le calendrier hébraïque). Il contempla une désolation immense, totale et indescriptible. D.ieu le fortifia et lui rappela son alliance par un arc en ciel, le premier jour de Kislev, en le bénissant, lui et sa famille.
L'arc en ciel ( en hébreu le mot signifiant arc en ciel est simplement "arc" "kechet".) Symbole de l'engagement de D.ieu à Noah et qui eut lieu, selon plusieurs opinions, le premier jour du mois de Kislev. Cet arc en ciel nous renvoie à l'image d'un arc utilisé dans un conflit d'un haut niveau spirituel dont l'essence est de créer une connection avec le Divin, même par engagement.
L'apparition d'un arc en ciel nous rappelle que le monde naturel lui-même a un but. Le sceau Divin s'imprime sur les lois de la nature qui les a créées et les fait renaître à chaque instant. Plus encore, la nature nous pousse toujours à penser qu'en dépit de notre labeur et de nos problèmes nousparviendrons à rectifier la vie sur cette terre. Révélés par l'arc en ciel, le mystère et la magie de la nature symbolisent ce qui se trouve au-delà des lois découvertes par un esprit rationnel. L'arc en ciel est le symbole de l'esprit humain acceptant la vérité fondamentale de la science au sujet de la nature et en même temps aspirant à se connecter avec D.ieu, par un engagement qui lie l'âme au Créateur de ces choses naturelles.
Sur six dates à notre disposition sur ce site internet, deux sont d'ores et déjà rattachées à Noé et au Déluge. Nous verrons une troisième faisant le lien avec Esther mais examinons tout d'abord si d'autres modalités dans ce jeu du ou des calendriers ne sont pas à l'oeuvre...
- Le 23 janvier 1965 : il faut ici prendre en considération le 23 janvier, jour anniversaire ( jour - mois ) et nous parvenons à cette entrée qui ne surprendra pas les passionnés de notre énigme -
1389 : Gilles du Tremblay, sieur du Gaillon, rend son aveu devant les religieux de la Trappe pour son fief du Chesnay sis en la dépendance de leur domaine.
Nous renvoyons le lecteur vers les travaux considérables de Thierry Garnier sur ce sujet.
- Le 05 avril 1965 se doit d'être ici mis en correspondance avec un autre élément composite de notre énigme : le 05 avril 1523 naît Blaise de Vigenère, diplomate, cryptographe, alchimiste et astrologue, et dont le célèbre carré de Vigenère sera la clef employée afin de décrypter les fameux parchemins de Rennes-le-Château...Il y a là matière à réflexion...
- Deux autres dates celle du 27 mars et du 02 avril 1965 ne produisent pas de résultat, ni en jour anniversaire d'évènement ou de naissance, ni en système de transposition à partir du calendrier grégorien ( puisque nous parvenons sur des dates du mois juif de Veadar qui est un mois complémentaire, le 13 ème mois,présent dans une année embolismique, et pour lequel aucune date n'est mentionnée renvoyant à l'histoire ou au mythe ) . Mais nous avons affaire à des personnages qui peuvent se révéler tricheurs, ou joueurs, selon notre propre perception.
Ainsi, et c'est une nouvelle modalité que nous révélons, la transposition en question sur l'année 1965 va nous produire l'année 5725 dans le calendrier juif.
Cette référence 5725 se doit d'être considérée comme une cote de Manuscrit dans une bibliothèque.
Pour ce travail de recherche, particulièrement fastidieux, il est nécessaire de faire preuve de discernement, et nous présenterons quelques résultats surprenants de logique dans quelques temps.
Or, pour l'heure avec cette recherche de Manuscrit, nous parvenons sur un catalogue en ligne :
Persée : Notes sur les manuscrits grecs du British Museum.
de H Omont - 1884
Il est ainsi question de 24 manuscrits grecs ( dont le 5725 ) intégrés au Fonds Harley du British Muséum, provenant du collège des Jésuites à Agen : '' on n'a aucun renseignement sur l'origine de cette importante collection, peut-être a-t-elle appartenu à Joseph Scaliger dont la bibliothèque après son départ fut livrée au pillage '' Note complémentaire : scaligerana secunda Ed. des Maizeaux 1740 p.555 '' Les Cordeliers m'ont desrobé mes meilleurs livres à Agen ''
Or, et puisque nous sommes dans l'univers du ou des calendriers, il te sera profitable, O lecteur affolé, de connaître certains aspects du profil du sieur Scaliger :
On le regarde comme le véritable créateur de la science chronologique et notamment de la période julienne (en hommage à son père), utilisée en astronomie, qui permet une datation indépendante du calendrier en vigueur. Plein de vanité comme son père, il prétendit, dans une lettre intitulée : De vetustate gentis Scaligerae, faire remonter sa noblesse jusqu'aux rois Alains. Il eut aussi, comme son père, de vives querelles avec plusieurs de ses contemporains, notamment avec Scioppius, qui n’eut pas de peine à démontrer la fausseté de leur généalogie.
Mais ces travaux, s’ils confirmaient Scaliger comme le premier latiniste et critique de son temps, ne dépassaient pourtant pas le stade de la simple érudition. C’est grâce à son édition des Astronomica de Manilius (1579), et à son De emendatione temporum (1583), qu'il allait passer à la postérité en révolutionnant les idées reçues sur la chronologie. Il y montrait que l’histoire ancienne ne pouvait se confiner à celle des Grecs et des Romains, mais devait aussi inclure celle des Perses, des Babyloniens et des Egyptiens, jusque-là négligés, et celle du peuple juif, traitée alors comme une branche des études bibliques ; il invitait à faire une critique comparative des récits historiques et des fragments de l'histoire de ces peuples, avec leurs systèmes de chronologie propres. Cette innovation distinguait Scaliger de ses contemporains, qui, à défaut de relever l'importance de cette approche, prisaient fort ses compétences de grammairien et d'helléniste. Son commentaire sur Manilius est à lui seul un traité d’astronomie ancienne, et il sert d’introduction au De emendatione temporum. Dans cet ouvrage, Scaliger s'intéresse aux anciens systèmes de datation par époques, aux calendriers et aux calculs de dates. S'appuyant sur le système de Nicolas Copernic (une curiosité pour l'époque) et sur d'autres auteurs, il tâche de tirer au clair les principes utilisés par les Anciens.
Il passa les vingt-quatre dernières années de sa vie à augmenter son De emendatione. C'est ainsi qu'il parvint à reconstituer la Chronique perdue d’Eusèbe, l’un des plus précieux documents de l'Antiquité, particulièrement du point de vue de la chronologie. Il la publia en 1606 dans son Thesaurus temporum, livre où il avait compilé, rétabli et mis en ordre tous les faits connus par les littératures grecque et latine.
( source wikipedia )
Nous voici bel et bien dans le coeur du sujet !
En clair, Philippe de Cherisey, en utilisant ce nouveau renvoi sur un autre univers,et par le biais d'une cote de manuscrit, sur un personnage dont une partie de l'activité sera dévolue aux calculs des dates, et '' notamment de la période julienne (en hommage à son père), utilisée en astronomie, qui permet une datation indépendante du calendrier en vigueur.'' ne nous indique pas autre chose que de travailler ces deux dates à partir du calendrier julien, ce qui modifie profondément les résultats, ainsi :
- le 27 mars 1965 produira le 7 du mois de nisan : yehoshua ( Josué ) reçoit l'ordre de passer le Jourdain après la mort de Moïse.
- Mais surtout, et c'est ici la troisième entrée avec la fête de Pourim et donc le Déluge qui lui est associé dans les parodies pourimesques, le 02 avril 1965 produit le 13 nisan, soit la date du :
Décrêt d'Haman (Esther 3, 12).
Mais ces travaux, s’ils confirmaient Scaliger comme le premier latiniste et critique de son temps, ne dépassaient pourtant pas le stade de la simple érudition. C’est grâce à son édition des Astronomica de Manilius (1579), et à son De emendatione temporum (1583), qu'il allait passer à la postérité en révolutionnant les idées reçues sur la chronologie. Il y montrait que l’histoire ancienne ne pouvait se confiner à celle des Grecs et des Romains, mais devait aussi inclure celle des Perses, des Babyloniens et des Egyptiens, jusque-là négligés, et celle du peuple juif, traitée alors comme une branche des études bibliques ; il invitait à faire une critique comparative des récits historiques et des fragments de l'histoire de ces peuples, avec leurs systèmes de chronologie propres. Cette innovation distinguait Scaliger de ses contemporains, qui, à défaut de relever l'importance de cette approche, prisaient fort ses compétences de grammairien et d'helléniste. Son commentaire sur Manilius est à lui seul un traité d’astronomie ancienne, et il sert d’introduction au De emendatione temporum. Dans cet ouvrage, Scaliger s'intéresse aux anciens systèmes de datation par époques, aux calendriers et aux calculs de dates. S'appuyant sur le système de Nicolas Copernic (une curiosité pour l'époque) et sur d'autres auteurs, il tâche de tirer au clair les principes utilisés par les Anciens.
Il passa les vingt-quatre dernières années de sa vie à augmenter son De emendatione. C'est ainsi qu'il parvint à reconstituer la Chronique perdue d’Eusèbe, l’un des plus précieux documents de l'Antiquité, particulièrement du point de vue de la chronologie. Il la publia en 1606 dans son Thesaurus temporum, livre où il avait compilé, rétabli et mis en ordre tous les faits connus par les littératures grecque et latine.
( source wikipedia )
Nous voici bel et bien dans le coeur du sujet !
En clair, Philippe de Cherisey, en utilisant ce nouveau renvoi sur un autre univers,et par le biais d'une cote de manuscrit, sur un personnage dont une partie de l'activité sera dévolue aux calculs des dates, et '' notamment de la période julienne (en hommage à son père), utilisée en astronomie, qui permet une datation indépendante du calendrier en vigueur.'' ne nous indique pas autre chose que de travailler ces deux dates à partir du calendrier julien, ce qui modifie profondément les résultats, ainsi :
- le 27 mars 1965 produira le 7 du mois de nisan : yehoshua ( Josué ) reçoit l'ordre de passer le Jourdain après la mort de Moïse.
- Mais surtout, et c'est ici la troisième entrée avec la fête de Pourim et donc le Déluge qui lui est associé dans les parodies pourimesques, le 02 avril 1965 produit le 13 nisan, soit la date du :
Décrêt d'Haman (Esther 3, 12).
Les secrétaires du roi furent appelés le treizième jour du premier mois, et l'on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Haman, aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l'on écrivit, et on scella avec l'anneau du roi.
Concernant Scaliger, il n'aura pas échappé au lecteur subjugué par la mythologie Plantardienne, lui qui se prétendait dernier dépositaire incarné de la souche mérovingienne, la similitude de, pourrions-nous dire pathologie, entre les deux. L'un, descendant des Rois Alains, le second, de Mérovée...
A suivre - en ce 10 juin 2011 - 8 sivan l'auteur alain C . . . . . h
Si le lecteur le permet, dans son amicale indulgence, nous nous autoriserons une pause dans l'exposé relatif à la thématique ci-dessus : Esther, Pourim et le Déluge.
Deux raisons conditionnent cette parenthèse dont nous ne pouvons encore préciser la durée :
- Une nécessité d'organiser de manière optimale un certain nombres de notes disparates, ceci afin de restituer au mieux la résultante de recherches sur ce thème.
- Comme précédemment annoncé, le fait que ce chemin thématique mène de manière très précise à un point géographique, en Ile-de-France. Nous nous réservons pour l'instant la primeur de cette information.
Ceci n'est pas de l'ordre du fantasmatique : nous possédons nombre d'indices se recoupant, désignant ce point. Par ailleurs, le lieu dont il est question recoupe lui-même un élément dit fondateur, que celui-ci ressorte de la réalité historique, ou ait été ajouté après coup.
Il sera utile ici de préciser notre pensée, vis à vis de l'Enigme et des différents matériaux qui la composent.
Sans vouloir prétendre que l'unique clef de lecture réside dans ce jeu des calendriers avec des dates ouvrant sur un certain nombres de perspectives, le lecteur bien informé des nombreuses incertitudes demeurant sur la véracité de faits ou d'éléments présentés comme historiques, ne peut que constater l'objectivité de la méthode.
Par ailleurs, notre intime conviction est que, au fil du temps, de manière intentionnelle, des pièces de ce puzzle ont été comme accolées, greffées pourrait-t-on dire, sur l'histoire originelle, à destination du Premier Cercle d'initiés, qui, eux, possédaient cette grille de lecture. L'effet était double : délivrer de l'information très confidentielle, et surajouter de l'opacité sur un sujet qui en contenait déjà.
Ainsi des communications internes du Prieuré de Sion, que nous allons présenter maintenant, au travers d'un exemple on ne peut plus parlant. Le lecteur va ainsi découvrir les référents cachés, quand bien même certains sont en ligne avec les préoccupations connues de, pour ne pas le nommer, Pierre Plantard.
Le chemin emprunté ici peut paraître au premier instant, audacieux, pour ne pas dire fantaisiste, aussi recommandons-nous au lecteur de bien vouloir aller jusqu'au bout de cette étude de cas, et d'en examiner la logique.
C'est donc d'une circulaire interne au Prieuré de Sion, signé de Pierre Plantard, en avril 1989, dont nous allons maintenant vous entretenir.Nous recommandons au lecteur de l'avoir sous les yeux durant notre exposé.
Nous indiquons le lien internet sur le site de Octonovo que nous saluons au passage et remercions :
http://www.octonovo.org/RlC/Fr/docu/ppl001.htm
Un premier constat s'impose de lui-même : ce document interne est jalonné de dates, et ainsi que Pierre Plantard le dit '' ce courrier se trouve axé sur la date de fondation du Prieuré de Sion ''... Stratagème habile pour en justifier le contenu. Bien évidemment, ce qui est à lire réellement dans cet exposé se dissimule.
La première date, celle du 4 avril 1989, est à considérer prioritairement ici selon une nouvelle modalité dont nous n'avons pas encore fait état, l'utilisation du calendrier républicain, de la période révolutionnaire française.
Le lecteur intéressé pourra trouver de lui-même l'historique de ce calendrier sur des sites ad hoc.
Plus intéressant est de se demander pourquoi cet usage ? Afin que vous pourrez le vérifier, le calendrier républicain, au travers de ses différentes déclinaisons, plantes, minéraux etc... contient en lui-même, une fois le système de référence intégré, du signifiant : exemple le 29 septembre est le jour de l'amaranthe dans ce calendrier.( h fautif dans cette appellation - amarante )
Par homonymie,l'Amarante est le nom donné par les anciens Grecs aux forêts profondes du Pont et de Colchide. Si nous poursuivons le fil d'Ariane sur Colchide, nous parviendrons à ce résultat plus que signifiant vis à vis d'une Enigme ou il est question de trésor...
Selon plusieurs auteurs classiques, la Colchide était une région qui était entourée par le Pont, la mer Noire, la rivière Corax (probablement l'actuelle rivière Bzybi, en Abkhazie, Géorgie), la chaîne du Grand Caucase (comprise entre la Colchide et le royaume sarmate), l'Ibérie, les monts Moschici (aujourd'hui les montagnes du Petit Caucase) et l'Arménie. Toutefois, la frontière sud de la Colchide varie selon les auteurs classiques : ainsi, Strabon fait commencer la région à Trébizonde, tandis que Ptolémée, d'un autre côté, fait s'étendre le Pont jusqu'à la rivière Phase (actuelle Rioni). On sait aujourd'hui que Pitsounda était la dernière cité colche située au nord du pays.
C'est dans cette région que naissent les légendes de Jason et des Argonautes, qui allèrent y chercher la Toison d'or de la magicienne Médée.
La date du 29 septembre n'est pas ici prise au hasard, puisqu'elle renvoie à un élément du carnet de Bérenger Saunière que nous avons déjà examiné, la note datée du 29 septembre 1891...Voici qui a de quoi surprendre...
Mais revenons à la date du 4 avril en ouverture de cette circulaire interne du Prieuré de Sion.
En calendrier républicain, ce jour est le jour de l'abeille.
Nous verrons plus loin l'importance de cette information,justifiant ce qui va suivre.
Dans la suite du texte, Pierre Plantard nous entretient ''d'un document du Cardinal de Fleury....pour concueillir le Prieuré de Sion au 19 de septembre 1738... '' Date cryptée qui va nous produire la date du 5 Tichri 5499 - traditionnellement la date de naissance et de décès de Naphtali fils de Jacob. Cette donnée est essentielle car elle va en quelque sorte justifier en le recoupant le subtil mécanisme lié à une autre date présente dans cette circulaire intérieure. Mais n'allons pas trop vite...
Aussi surprenant, cette date du 19 septembre va être reprise par un personnage bien connu des arcanes de Rennes-le-Château, et, ici, que l'on ne se méprenne pas : notre démarche ne s'inscrit pas dans un quelconque procès ad hominem, nous ne dressons pas de réquisitoire, nous rendons compte, point.
Nonobstant cette précaution, le droit de réponse est un usage constant en démocratie et peut être opposé de manière contradictoire.
Donc, dans une interview parue en 2003, M. Gino Sandri, ancien secrétaire particulier de M. Pierre Plantard, et à ce titre, lui-même informé des tenants et aboutissants du Prieuré de Sion, nous avons la faiblesse de le croire, va nous livrer cette même date du 19 septembre dans un contexte un peu différent : ''A l'origine de ce choix nous trouvons Jean-Timoléon de Negri d'Ables assisté de Blaise d'Hautpoul. Relevons également les noms des abbés André-Hercule de Fleury et Jean-Pierre Cabanié. De nouvelles dispositions sont prises le 19 septembre 1730 par François d'Hautpoul et Jean-Paul de Nègre lui-même lié à une survivance de la Compagnie du Saint-Sacrement. ''
Et là, O lecteur attentif, n'auras-tu pas manqué de remarquer le léger changement d'année : 1730 au lieu de 1738 ...
Léger changement, lourd de sens...
En système de transposition, nous sommes toujours dans le mois de tichri, le 8 de l'an 5491 plus précisément.
Le 8 tichri à quoi correspondent pas moins de trois entrées :
Le 8 Tichri
- En l'an 2197, naissance et décès de Zévoulone, fils de Yaâqov et Léa (Béréchite 30, 20).
- C'est en ce jour que le décrêt tomba de la mort dans le désert pour ceux qui avaient construit le veau d'or.
- Du 8 au 14, dédicace de l'autel du Temple construit par le roi Salomon (II Chroniques 7, 7-11).
En terme de renvoi sur des évènements ,que ceux-ci soient mythiques ou historiques,nous voici en quelque sorte servis. Après Naftali, fils de Jacob, Zévoulone...
Mais le must, si nous autorisons cet anglicisme, réside dans l'année 5491.
Nous vous avions déjà entretenu de la modalité " année hébraïque = cote de manuscrit "
Ainsi l'an 5491 va nous conduire logiquement et naturellement sur ceci :
Pierre Dujols , manuscrit datant de 1900, et conservé à la bibliothèque de Lyon: La Chevalerie (Manuscrit n°5491).
http://misraim3.free.fr/divers/la_chevalerie.pdf
Nous ne pouvons ici que souligner l'extrême importance de cette découverte.
Sur Pierre Dujols, nous recommandons ce lien :
http://hermetism.free.fr/Pierre_Dujols.htm
Ainsi que le lecteur pourra le vérifier dans son texte, Pierre Dujols cite un autre érudit Grasset d'Orcet, hermétiste et qui passe pour avoir été l'inspirateur de l'abbé Boudet,pour son cryptage en langue des oiseaux de la Vraie Langue Celtique .
Thèse qui prend de la densité,suite à la découverte d'une dédicace de l'abbé Boudet sur un exemplaire de son essai philologique, ainsi que le relate Dominique Dubois, sur le site renneslechateau.com.
Voici, ami lecteur, matière à méditer pour ce jour...
Si Dame Fortune nous y autorise, nous poursuivrons demain.
En ce jour, le 19 juin 2011, soit le 17 sivan 5771, l'auteur alain C . . . . . . h
Nous allons maintenant emprunter un chemin pour le moins audacieux, relatif à une date indiquée par Pierre Plantard dans sa circulaire interne.
Audacieux, parce que le renvoi sur lequel nous allons travailler n'a strictement aucun rapport avec notre énigme.
L'unique lien réside sur le nom propre de personnages illustres, et les dates, de naissance ou de décès, qui leur sont propres.
Ayant investigué ce terrain du jeu des calendriers depuis deux ans, ce chemin me paraît compatible avec une manière de procéder constante, utilisant des formes de renvois systémiques, et soutenu par les résultats obtenus.
Pierre Plantard nous entretient de la fondation du Prieuré de Sion le 17 janvier 1681.
Ceci pour faire écho bien évidemment avec la date mythique du 17 janvier 1781, date du décès de Marie de Nègre d'Ables dont nous vous avons déjà entretenu.
Plutôt que d'échafauder quelque thèse sur cette date du 17 janvier 1681, ainsi que nous pouvons en lire ici ou là, il nous a semblé plus pertinent de chercher ailleurs si cette date ne renvoyait pas vers une source adéquate.
Voici ce que nous avons trouvé, et, lecteurs attentifs, faites moi la grâce d'aller jusqu'au bout de la démonstration avant que de hurler au fou !
http://books.google.fr/books?id=cX0cYVgYitsC&pg=PA289&lpg=PA289&dq=17+janvier+1681+et+mme+de+s%C3%A9vign%C3%A9&source=bl&ots=ZExCu8cr0t&sig=wxnZmj2NwcoB6NeqsKQYPlfKheM&hl=fr&ei=aRb_TZmkG8Sg8QOFs-GwBw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCkQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false
Cette lettre contient donc des noms de l'entourage de Mme de Sévigné.
Nous débuterons par Charles Le Brun que nous présentons succintement :
Charles Le Brun, baptisé le 24 février 1619 à Paris où il est mort le 12 février 1690, est un artiste-peintre et décorateur français, premier peintre du roi, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins.
Or, et puisque nous sommes dans l'univers du temps cyclique, manifesté par le Calendrier, le 24 février 45 avant J-C Jules César met en oeuvre un nouveau calendrier, appelé par la suite calendrier julien.
Ainsi que, en 1582, ce même jour, le Pape Grégoire XIII produit une Bulle instituant une réforme du calendrier ( le calendrier grégorien toujours en usage en Occident ) .
Voici donc deux occurences manifestes sur la date de naissance, avec possiblement, un signe de connivence que nous verrons plus loin.
Sur la date de décès du 12 février nous avons également, comme quoi le hasard sert bien les intentionnalités de Pierre Plantard, et qu'ici le lecteur veuille bien s'attarder sur le travail de recherches qui dut être le sien ( le leur ? ) pour trouver quelque document pouvant servir si bien leur intérêt, qui était, avant tout, de communiquer dans l'invisible, une entrée précise :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophorus_Clavius
Lecteur sagace tu n'auras pas manqué de remarquer l'illustration présente sur cette page, réfutant l'oeuvre de Joseph Scaliger, mentionnée plus avant...
Poursuivons sur l'auteur de cette lettre à Mme de Sévigné : le comte de Bussy.
Roger de Rabutin, comte de Bussy, dit Bussy-Rabutin, né au château d'Épiry, dans l'Autunnois (actuelle commune de Saint-Émiland, Saône-et-Loire) le 13 avril 1618 et mort à Autun le 9 avril 1693, est un officier général et écrivain français, célèbre pour son libertinage, son esprit et sa causticité.
C'est sur la date du décès que nous allons trouver matière à réflexion, et, en partie justification de notre démarche.
Nous vous avons entretenu de la modalité du calendrier républicain au début de cet exposé, précisément sur la date du 4 avril ( cf circulaire interne du 4 avril 1989 ) correspondant au jour de l'abeille.
La date du 9 avril dans le même calendrier est le jour de la ruche...Mais c'est aussi et sans doute est-ce là le signe qu'il fallait déceler :
Principale fête chrétienne, Pâques rappelle la résurrection du Christ.
Les Évangiles nous disent que Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem une veille de sabbat, donc un vendredi, et que ce jour était aussi celui de la «préparation» de la Pâque juive, donc le 14 du mois de Nissan dans le calendrier hébraïque. Ces deux éléments coïncident en l'an 30 de notre ère, le 7 avril.
La résurrection du Christ, le troisième jour de sa mort, serait donc datée de la Pâque suivante, le 9 avril 30.
Le rapport d'analogie est ici d'une grande clarté ainsi que le véhicule la tradition, l'abeille manifeste en effet le symbolisme de résurrection, au même titre que le Christ qui demeura 3 jours dans son tombeau, l'abeille demeure 3 mois dans sa ruche en hiver.
Voici, O lecteur pantois, ce que nous pourrions nommer une construction de l'esprit parfaite.
Et,à destination de celles et de ceux qui n'ont pas encore le tournis, nous allons poursuivre,car, vous l'aurez deviné, nous sommes ici en présence d'une mécanique " mixte " exploitant plusieurs systèmes de manière concomitante, voyons, si, en système de transposition, le jeu fonctionne également.
Charles le Brun que nous venons d'exposer, et les deux entrées, l'une sur le calendrier julien, la seconde sur le calendrier grégorien.
Ne serait-ce pas ici une invitation à travailler cette date du 24 février 1619 en prenant comme base le calendrier Julien ?
Si oui, nous obtenons deux résultats dont un directement rattaché en terme de symbolisme avec ce qui précède :
1- La célèbre prière pour la pluie, dite avec succès par 'Honi ha méâguél en compagnie de son épouse, eut lieu en ce jour (Traité Taânite).
2- C'est en ce jour que la tradition fixe le dévoilement à venir du Machia'h.
( source modia.org )
1 ) Honi ha méâguél ou Choni le faiseur de cercle : Personnage surnommé ainsi en raison des circonstances d'une terrible sécheresse qui sévissait. Un jour, il pria pour qu'il pleuve. Pour donner plus de poids à sa prière, il dessina un cercle autour de lui et refusa d'en franchir les limites tant que la pluie ne se manifesterait pas. Ce qui finit par advenir.
Peut-être faut-il lire ici ce qui peut faire signe avec l'idée de cercle - en débutant par le cercle d'initiés, puis en poursuivant sur une idée cyclique du temps, d'autant plus quand la figure rédemptrice, mais aussi eschotologique, du Messie est convoquée. Selon ici les deux traditions : l'une sous jacente et chrétienne, qui est celle de la Parousie, la seconde énoncée comme telle, par l'avènement du Machiah...
Nous renouons donc, par ce jeu de miroir des calendriers et de dates au symbolisme exacerbé, avec une des idées maîtresses associées à tort ou à raison avec la personne de Pierre Plantard, celle du Grand Monarque.
Ceci valant pour l'image exotérique que celui-ci promouvait à l'extérieur, pour le plus grand nombre.
L'interrogation qui est la nôtre, et à laquelle nous n'avons à ce jour, pas de réponse franche, est que, concernant cette circulaire interne du Prieuré de Sion et son dispositif caché que nous vous dévoilons, nous sommes dans la communication discrète pour ne pas dire secrète...
Si nous ne souscrivons pas aux fantasmagories du Da Vinci Code et ses avatars littéraires, pas plus qu'à la thèse d'une descendance de Marie- Madeleine, ainsi qu'une certaine production liée à l'énigme de Rennes-le-Château le soutient, il n'en est pas moins troublant de constater, si notre démarche est valide, la persistance du messianisme en filigrane.
Mais il est possible ici qu'une posture adoptée et semble-t-il assumée n'ait été, comme nombre d'éléments composant notre énigme, qu'un leurre.
Et qu'encore une fois, derrière cette figure révélatrice de fin des temps,quelque découverte fascinante ne soit tapie..
Sans doute est-ce là l'ultime tiroir à ouvrir, le dernier sceau qui se doive d'être brisé au jour voulu..
Et puisque nous sommes dans cette idée de cercle demeurons- y avec ce que je qualifierais de second justificatif de notre présente démarche.
Nous reprendrons le texte de Mr de Bussy, et la mention sur le nom du célèbre peintre Le Titien, dont seule la date de décès, à savoir le 27 aout 1576 semble nous être parvenue, et qui, en système de transposition va produire le 3 tichri.
Or, faut-il ici observer une des fantaisies propres à chaque culture, d'autant plus lorsqu'il s'agit de personnages ressortant plus du mythe que de l'Histoire, le 3 tichri donne :
- Fin de la 3e plaie d'Egypte
- Naissance et décès de Naphtali, fils de Yaâqov et Léa (Béréchite 30, 8). ou le 5 Tichri...
( source modia.org )
Résultat que nous avions trouvé sur la date du 19 septembre 1738 indiqué par Pierre Plantard, avec le 5 tichri...
A suivre
En ce jour du 20 juin 2011, soit le 18 sivan 5771, l'auteur alain C . . . . . h
Pour faire suite à une conversation que j'ai eu dernièrement, avec une personne suivant mes travaux attentivement, j'ai décidé d'interrompre provisoirement l'examen du présent cas d'étude ( la lettre du 4 avril 1989 de Pierre Plantard ) .
Ceci afin de rentrer dans le vif du sujet.
Enfin diront certains...
A savoir proposer au lecteur une thèse, ma thèse, concernant l'Enigme.
Celle-ci, pour n'être pas nouvelle quant à sa conclusion- quoique divergente sur le périmètre concerné - va trouver son illustration dans un des éléments fondateurs de l'énigme :le petit parchemin et son référent scripturaire : le Codex Bezae.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Bezae
Le faussaire dont il est question dans cette synthèse, de son propre aveu, mais ceci reste encore sujet à controverse, n'étant autre que Philippe de Cherisey, ainsi que le révéla la publication de son "testament " en 2005, soit 20 ans après son décès, conformément à sa volonté.
Nombre de chercheurs, depuis, se sont bien entendu livrer à nombre d'hypothèses : véracité historique du petit parchemin, identité de l'auteur, vrai faux ou faux vrai, sans pour autant répondre à une question première, pour peu que certains se la soient posée, LA QUESTION :
Pourquoi ?
Pourquoi, et quelque soit l'auteur, véracité historique ou non, éléments qui devraient apparaître désormais comme secondaires suite à notre révélation, pourquoi donc avoir choisi justement ces quelques versets de l'Evangile de Luc ( Luc VI 1-5 ), afin de les inclure dans le dispositif de cryptage du petit parchemin et les placer ainsi au coeur de l'intrigue ?
En clair, si message il y a, quel en est sa teneur ?
La réponse nous allons la trouver chez un des chercheurs spécialisés dans l'exégèse du Codex Bezae.
Une plutôt..
http://codexbezae.perso.sfr.fr/comm/paracha.html
De cette brillante analyse, retenons tout particulièrement cet extrait :
" Dans le sabbat appelé second-premier par Luc, (6,1) les blés étaient presque mûrs puisque les disciples se prirent à en manger. Les prémices du blé étaient réservées aux prêtres, avant qu'elles ne soient offertes au jour de la Pentecôte; elles ne devaient pas même être touchées des simples Israélites.
L'épisode de Lc 6,1-5 était en étroite correspondance avec les termes de cette paracha.
Pour justifier le geste de ses disciples, Jésus invoquait l'exemple de David, revendiquant avec la filiation Davidique , l'onction messianique royale et sacerdotale. "
Celui-ci contient la réponse au pourquoi .
Et envisageons maintenant cette paracha dans son acception liturgique. Le lecteur attentif n'aura pas manqué de remarquer, s'il m'a bien lu jusque là, la prédominance des jours de fêtes juives dont j'ai fait état ( Shavouot, Pourim, et d'autres à suivre ).
Comme moi-même jusqu'à il y a peu, nous demeurions dans l'expectative.
Soit , des fêtes juives disséminées ça et là, mais pour aller ou ? Pour dire quoi ?
Là réside toute la subtilité du dispositif en place, ainsi que son piège : attribuer à ces signes et indices que sont ces dates le rôle et la fonction qu'elles n'ont pas : être la source, alors qu'elles ne sont QUE LA MANIFESTATION DE CELLE-CI .
La source est la paracha Emor.
Les dates sont là pour nous mener à elle, car cette paracha est particulière :
Paracha Emor
Dieu demande à Moïse de dire aux cohanim les prérogatives liées à leur statut sacerdotal, afin de maintenir leur pureté : s'éloigner des cadavres, même celui d'un proche pour le Cohen Gadol, épouser une femme vierge, ne pas officier en état d'impureté, se purifier avant de consommer des offrandes destinées aux cohanim en cas d'impureté. Dieu énonce ensuite les tares empêchant une bête d'être agréée, donc utilisée, lors d'une offrande. Il décrit ensuite le calendrier liturgique annuel, ainsi que les rites, offrandes et fêtes associés, puis Il décrit le calendrier rituel quotidien, avec l'allumage du candélabre, la préparation des pains de présentation. La parasha se clôt sur l'épisode d'un blasphémateur et son châtiment. Les paramètres et modalités d'un jugement civil et pénal sont alors exposés.
Ainsi que le présente cette page, nous sommes, avec cette paracha, dans la sanctification du temps :
http://ravsharki.org/content/view/167/455/
Or donc, tout ceci : la présence des dates de fêtes juives en lien avec l'énigme, le choix du Codex Bezae, produisent désormais une admirable cohérence selon ce nouvel enseignement.
Mais revenons sur la date du 7 mai relatif à cette paracha.
Deux dates :
- le 07 mai 1956 correspond à la date de fondation du Prieuré de Sion, version Plantard. En système de transposition nous obtenons le 26 du mois d'Iyyar ( le 7 mai de l'an 29 donnant bien évidemment un autre résultat mais ici c'est le 7 mai qui fait signe ) jour qui nous renvoie sur une autre paracha Bamidbar ( les nombres - dénombrement des fils d'Israel - les douze tribus ). Renvoi que nous avions déjà signalé vis vis du code des 2 Noun inversés...
- le 07 mai 1939 est une des deux dates extraites des feuillets accompagnant l'opuscule Le Serpent Rouge, ce qui, en système de transposition va nous produire le 18 du mois d'Iyyar soit le fête de Lag ba'omer.
Et ainsi nous revenons vers une des fonctions liturgiques de la paracha Emor :
Ce Shabbat nous lisons la Parasha Emor qui traite d’une part des lois de pureté des Cohanim et d’autre part de la période du "Omer", les 49 jours de préparation au don de la Thora (Shavouot) où l’on doit perfectionner nos "Midot" (qualités, vertus). La Parasha nous rappelle aussi les fêtes en nous précisant à quel moment nous devons les célébrer...
Et ainsi, O lecteur perspicace, ne t'auront point échappé dans cet ensemble ni la référence aux douze pains de proposition, ni celle aux douze tribus, et pas plus le fait que certaines des dates que j'ai avancé jusqu'à ce jour correspondaient à la naissance de certains des fils de Jacob( d'autres à suivre ).
Et c'est bien ce message symbolisé par le chiffre DOUZE qui est ici à retenir.
Les pièces du puzzle s'assemblent.
Voici donc la thèse que je vais défendre : douze caches, en France ou pays limitrophes, chacune contenant ou ayant contenu un dépôt dont la nature diffère.
Cette thèse, soutenue par ma dernière découverte, recoupe certains de mes travaux : j'ai en effet identifié trois points certains : un en Ile de France - un à Rennes-les-Bains - un autre en Champagne.
D'autres sont en attente d'une investigation plus poussée.
Que l'on se rassure : je n'ai, à ce jour, pas identifié les douze...
A SUIVRE...
En ce 27 juin 2011 soit le 25 sivan 5771 l'auteur alain C . . . . . h
.
Si le lecteur le permet, dans son amicale indulgence, nous nous autoriserons une pause dans l'exposé relatif à la thématique ci-dessus : Esther, Pourim et le Déluge.
Deux raisons conditionnent cette parenthèse dont nous ne pouvons encore préciser la durée :
- Une nécessité d'organiser de manière optimale un certain nombres de notes disparates, ceci afin de restituer au mieux la résultante de recherches sur ce thème.
- Comme précédemment annoncé, le fait que ce chemin thématique mène de manière très précise à un point géographique, en Ile-de-France. Nous nous réservons pour l'instant la primeur de cette information.
Ceci n'est pas de l'ordre du fantasmatique : nous possédons nombre d'indices se recoupant, désignant ce point. Par ailleurs, le lieu dont il est question recoupe lui-même un élément dit fondateur, que celui-ci ressorte de la réalité historique, ou ait été ajouté après coup.
Il sera utile ici de préciser notre pensée, vis à vis de l'Enigme et des différents matériaux qui la composent.
Sans vouloir prétendre que l'unique clef de lecture réside dans ce jeu des calendriers avec des dates ouvrant sur un certain nombres de perspectives, le lecteur bien informé des nombreuses incertitudes demeurant sur la véracité de faits ou d'éléments présentés comme historiques, ne peut que constater l'objectivité de la méthode.
Par ailleurs, notre intime conviction est que, au fil du temps, de manière intentionnelle, des pièces de ce puzzle ont été comme accolées, greffées pourrait-t-on dire, sur l'histoire originelle, à destination du Premier Cercle d'initiés, qui, eux, possédaient cette grille de lecture. L'effet était double : délivrer de l'information très confidentielle, et surajouter de l'opacité sur un sujet qui en contenait déjà.
Ainsi des communications internes du Prieuré de Sion, que nous allons présenter maintenant, au travers d'un exemple on ne peut plus parlant. Le lecteur va ainsi découvrir les référents cachés, quand bien même certains sont en ligne avec les préoccupations connues de, pour ne pas le nommer, Pierre Plantard.
Le chemin emprunté ici peut paraître au premier instant, audacieux, pour ne pas dire fantaisiste, aussi recommandons-nous au lecteur de bien vouloir aller jusqu'au bout de cette étude de cas, et d'en examiner la logique.
C'est donc d'une circulaire interne au Prieuré de Sion, signé de Pierre Plantard, en avril 1989, dont nous allons maintenant vous entretenir.Nous recommandons au lecteur de l'avoir sous les yeux durant notre exposé.
Nous indiquons le lien internet sur le site de Octonovo que nous saluons au passage et remercions :
http://www.octonovo.org/RlC/Fr/docu/ppl001.htm
Un premier constat s'impose de lui-même : ce document interne est jalonné de dates, et ainsi que Pierre Plantard le dit '' ce courrier se trouve axé sur la date de fondation du Prieuré de Sion ''... Stratagème habile pour en justifier le contenu. Bien évidemment, ce qui est à lire réellement dans cet exposé se dissimule.
La première date, celle du 4 avril 1989, est à considérer prioritairement ici selon une nouvelle modalité dont nous n'avons pas encore fait état, l'utilisation du calendrier républicain, de la période révolutionnaire française.
Le lecteur intéressé pourra trouver de lui-même l'historique de ce calendrier sur des sites ad hoc.
Plus intéressant est de se demander pourquoi cet usage ? Afin que vous pourrez le vérifier, le calendrier républicain, au travers de ses différentes déclinaisons, plantes, minéraux etc... contient en lui-même, une fois le système de référence intégré, du signifiant : exemple le 29 septembre est le jour de l'amaranthe dans ce calendrier.( h fautif dans cette appellation - amarante )
Par homonymie,l'Amarante est le nom donné par les anciens Grecs aux forêts profondes du Pont et de Colchide. Si nous poursuivons le fil d'Ariane sur Colchide, nous parviendrons à ce résultat plus que signifiant vis à vis d'une Enigme ou il est question de trésor...
Selon plusieurs auteurs classiques, la Colchide était une région qui était entourée par le Pont, la mer Noire, la rivière Corax (probablement l'actuelle rivière Bzybi, en Abkhazie, Géorgie), la chaîne du Grand Caucase (comprise entre la Colchide et le royaume sarmate), l'Ibérie, les monts Moschici (aujourd'hui les montagnes du Petit Caucase) et l'Arménie. Toutefois, la frontière sud de la Colchide varie selon les auteurs classiques : ainsi, Strabon fait commencer la région à Trébizonde, tandis que Ptolémée, d'un autre côté, fait s'étendre le Pont jusqu'à la rivière Phase (actuelle Rioni). On sait aujourd'hui que Pitsounda était la dernière cité colche située au nord du pays.
C'est dans cette région que naissent les légendes de Jason et des Argonautes, qui allèrent y chercher la Toison d'or de la magicienne Médée.
La date du 29 septembre n'est pas ici prise au hasard, puisqu'elle renvoie à un élément du carnet de Bérenger Saunière que nous avons déjà examiné, la note datée du 29 septembre 1891...Voici qui a de quoi surprendre...
Mais revenons à la date du 4 avril en ouverture de cette circulaire interne du Prieuré de Sion.
En calendrier républicain, ce jour est le jour de l'abeille.
Nous verrons plus loin l'importance de cette information,justifiant ce qui va suivre.
Dans la suite du texte, Pierre Plantard nous entretient ''d'un document du Cardinal de Fleury....pour concueillir le Prieuré de Sion au 19 de septembre 1738... '' Date cryptée qui va nous produire la date du 5 Tichri 5499 - traditionnellement la date de naissance et de décès de Naphtali fils de Jacob. Cette donnée est essentielle car elle va en quelque sorte justifier en le recoupant le subtil mécanisme lié à une autre date présente dans cette circulaire intérieure. Mais n'allons pas trop vite...
Aussi surprenant, cette date du 19 septembre va être reprise par un personnage bien connu des arcanes de Rennes-le-Château, et, ici, que l'on ne se méprenne pas : notre démarche ne s'inscrit pas dans un quelconque procès ad hominem, nous ne dressons pas de réquisitoire, nous rendons compte, point.
Nonobstant cette précaution, le droit de réponse est un usage constant en démocratie et peut être opposé de manière contradictoire.
Donc, dans une interview parue en 2003, M. Gino Sandri, ancien secrétaire particulier de M. Pierre Plantard, et à ce titre, lui-même informé des tenants et aboutissants du Prieuré de Sion, nous avons la faiblesse de le croire, va nous livrer cette même date du 19 septembre dans un contexte un peu différent : ''A l'origine de ce choix nous trouvons Jean-Timoléon de Negri d'Ables assisté de Blaise d'Hautpoul. Relevons également les noms des abbés André-Hercule de Fleury et Jean-Pierre Cabanié. De nouvelles dispositions sont prises le 19 septembre 1730 par François d'Hautpoul et Jean-Paul de Nègre lui-même lié à une survivance de la Compagnie du Saint-Sacrement. ''
Et là, O lecteur attentif, n'auras-tu pas manqué de remarquer le léger changement d'année : 1730 au lieu de 1738 ...
Léger changement, lourd de sens...
En système de transposition, nous sommes toujours dans le mois de tichri, le 8 de l'an 5491 plus précisément.
Le 8 tichri à quoi correspondent pas moins de trois entrées :
Le 8 Tichri
- En l'an 2197, naissance et décès de Zévoulone, fils de Yaâqov et Léa (Béréchite 30, 20).
- C'est en ce jour que le décrêt tomba de la mort dans le désert pour ceux qui avaient construit le veau d'or.
- Du 8 au 14, dédicace de l'autel du Temple construit par le roi Salomon (II Chroniques 7, 7-11).
En terme de renvoi sur des évènements ,que ceux-ci soient mythiques ou historiques,nous voici en quelque sorte servis. Après Naftali, fils de Jacob, Zévoulone...
Mais le must, si nous autorisons cet anglicisme, réside dans l'année 5491.
Nous vous avions déjà entretenu de la modalité " année hébraïque = cote de manuscrit "
Ainsi l'an 5491 va nous conduire logiquement et naturellement sur ceci :
Pierre Dujols , manuscrit datant de 1900, et conservé à la bibliothèque de Lyon: La Chevalerie (Manuscrit n°5491).
http://misraim3.free.fr/divers/la_chevalerie.pdf
Nous ne pouvons ici que souligner l'extrême importance de cette découverte.
Sur Pierre Dujols, nous recommandons ce lien :
http://hermetism.free.fr/Pierre_Dujols.htm
Ainsi que le lecteur pourra le vérifier dans son texte, Pierre Dujols cite un autre érudit Grasset d'Orcet, hermétiste et qui passe pour avoir été l'inspirateur de l'abbé Boudet,pour son cryptage en langue des oiseaux de la Vraie Langue Celtique .
Thèse qui prend de la densité,suite à la découverte d'une dédicace de l'abbé Boudet sur un exemplaire de son essai philologique, ainsi que le relate Dominique Dubois, sur le site renneslechateau.com.
Voici, ami lecteur, matière à méditer pour ce jour...
Si Dame Fortune nous y autorise, nous poursuivrons demain.
En ce jour, le 19 juin 2011, soit le 17 sivan 5771, l'auteur alain C . . . . . . h
Nous allons maintenant emprunter un chemin pour le moins audacieux, relatif à une date indiquée par Pierre Plantard dans sa circulaire interne.
Audacieux, parce que le renvoi sur lequel nous allons travailler n'a strictement aucun rapport avec notre énigme.
L'unique lien réside sur le nom propre de personnages illustres, et les dates, de naissance ou de décès, qui leur sont propres.
Ayant investigué ce terrain du jeu des calendriers depuis deux ans, ce chemin me paraît compatible avec une manière de procéder constante, utilisant des formes de renvois systémiques, et soutenu par les résultats obtenus.
Pierre Plantard nous entretient de la fondation du Prieuré de Sion le 17 janvier 1681.
Ceci pour faire écho bien évidemment avec la date mythique du 17 janvier 1781, date du décès de Marie de Nègre d'Ables dont nous vous avons déjà entretenu.
Plutôt que d'échafauder quelque thèse sur cette date du 17 janvier 1681, ainsi que nous pouvons en lire ici ou là, il nous a semblé plus pertinent de chercher ailleurs si cette date ne renvoyait pas vers une source adéquate.
Voici ce que nous avons trouvé, et, lecteurs attentifs, faites moi la grâce d'aller jusqu'au bout de la démonstration avant que de hurler au fou !
http://books.google.fr/books?id=cX0cYVgYitsC&pg=PA289&lpg=PA289&dq=17+janvier+1681+et+mme+de+s%C3%A9vign%C3%A9&source=bl&ots=ZExCu8cr0t&sig=wxnZmj2NwcoB6NeqsKQYPlfKheM&hl=fr&ei=aRb_TZmkG8Sg8QOFs-GwBw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCkQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false
Cette lettre contient donc des noms de l'entourage de Mme de Sévigné.
Nous débuterons par Charles Le Brun que nous présentons succintement :
Charles Le Brun, baptisé le 24 février 1619 à Paris où il est mort le 12 février 1690, est un artiste-peintre et décorateur français, premier peintre du roi, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins.
Or, et puisque nous sommes dans l'univers du temps cyclique, manifesté par le Calendrier, le 24 février 45 avant J-C Jules César met en oeuvre un nouveau calendrier, appelé par la suite calendrier julien.
Ainsi que, en 1582, ce même jour, le Pape Grégoire XIII produit une Bulle instituant une réforme du calendrier ( le calendrier grégorien toujours en usage en Occident ) .
Voici donc deux occurences manifestes sur la date de naissance, avec possiblement, un signe de connivence que nous verrons plus loin.
Sur la date de décès du 12 février nous avons également, comme quoi le hasard sert bien les intentionnalités de Pierre Plantard, et qu'ici le lecteur veuille bien s'attarder sur le travail de recherches qui dut être le sien ( le leur ? ) pour trouver quelque document pouvant servir si bien leur intérêt, qui était, avant tout, de communiquer dans l'invisible, une entrée précise :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophorus_Clavius
Lecteur sagace tu n'auras pas manqué de remarquer l'illustration présente sur cette page, réfutant l'oeuvre de Joseph Scaliger, mentionnée plus avant...
Poursuivons sur l'auteur de cette lettre à Mme de Sévigné : le comte de Bussy.
Roger de Rabutin, comte de Bussy, dit Bussy-Rabutin, né au château d'Épiry, dans l'Autunnois (actuelle commune de Saint-Émiland, Saône-et-Loire) le 13 avril 1618 et mort à Autun le 9 avril 1693, est un officier général et écrivain français, célèbre pour son libertinage, son esprit et sa causticité.
C'est sur la date du décès que nous allons trouver matière à réflexion, et, en partie justification de notre démarche.
Nous vous avons entretenu de la modalité du calendrier républicain au début de cet exposé, précisément sur la date du 4 avril ( cf circulaire interne du 4 avril 1989 ) correspondant au jour de l'abeille.
La date du 9 avril dans le même calendrier est le jour de la ruche...Mais c'est aussi et sans doute est-ce là le signe qu'il fallait déceler :
Principale fête chrétienne, Pâques rappelle la résurrection du Christ.
Les Évangiles nous disent que Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem une veille de sabbat, donc un vendredi, et que ce jour était aussi celui de la «préparation» de la Pâque juive, donc le 14 du mois de Nissan dans le calendrier hébraïque. Ces deux éléments coïncident en l'an 30 de notre ère, le 7 avril.
La résurrection du Christ, le troisième jour de sa mort, serait donc datée de la Pâque suivante, le 9 avril 30.
Le rapport d'analogie est ici d'une grande clarté ainsi que le véhicule la tradition, l'abeille manifeste en effet le symbolisme de résurrection, au même titre que le Christ qui demeura 3 jours dans son tombeau, l'abeille demeure 3 mois dans sa ruche en hiver.
Voici, O lecteur pantois, ce que nous pourrions nommer une construction de l'esprit parfaite.
Et,à destination de celles et de ceux qui n'ont pas encore le tournis, nous allons poursuivre,car, vous l'aurez deviné, nous sommes ici en présence d'une mécanique " mixte " exploitant plusieurs systèmes de manière concomitante, voyons, si, en système de transposition, le jeu fonctionne également.
Charles le Brun que nous venons d'exposer, et les deux entrées, l'une sur le calendrier julien, la seconde sur le calendrier grégorien.
Ne serait-ce pas ici une invitation à travailler cette date du 24 février 1619 en prenant comme base le calendrier Julien ?
Si oui, nous obtenons deux résultats dont un directement rattaché en terme de symbolisme avec ce qui précède :
1- La célèbre prière pour la pluie, dite avec succès par 'Honi ha méâguél en compagnie de son épouse, eut lieu en ce jour (Traité Taânite).
2- C'est en ce jour que la tradition fixe le dévoilement à venir du Machia'h.
( source modia.org )
1 ) Honi ha méâguél ou Choni le faiseur de cercle : Personnage surnommé ainsi en raison des circonstances d'une terrible sécheresse qui sévissait. Un jour, il pria pour qu'il pleuve. Pour donner plus de poids à sa prière, il dessina un cercle autour de lui et refusa d'en franchir les limites tant que la pluie ne se manifesterait pas. Ce qui finit par advenir.
Peut-être faut-il lire ici ce qui peut faire signe avec l'idée de cercle - en débutant par le cercle d'initiés, puis en poursuivant sur une idée cyclique du temps, d'autant plus quand la figure rédemptrice, mais aussi eschotologique, du Messie est convoquée. Selon ici les deux traditions : l'une sous jacente et chrétienne, qui est celle de la Parousie, la seconde énoncée comme telle, par l'avènement du Machiah...
Nous renouons donc, par ce jeu de miroir des calendriers et de dates au symbolisme exacerbé, avec une des idées maîtresses associées à tort ou à raison avec la personne de Pierre Plantard, celle du Grand Monarque.
Ceci valant pour l'image exotérique que celui-ci promouvait à l'extérieur, pour le plus grand nombre.
L'interrogation qui est la nôtre, et à laquelle nous n'avons à ce jour, pas de réponse franche, est que, concernant cette circulaire interne du Prieuré de Sion et son dispositif caché que nous vous dévoilons, nous sommes dans la communication discrète pour ne pas dire secrète...
Si nous ne souscrivons pas aux fantasmagories du Da Vinci Code et ses avatars littéraires, pas plus qu'à la thèse d'une descendance de Marie- Madeleine, ainsi qu'une certaine production liée à l'énigme de Rennes-le-Château le soutient, il n'en est pas moins troublant de constater, si notre démarche est valide, la persistance du messianisme en filigrane.
Mais il est possible ici qu'une posture adoptée et semble-t-il assumée n'ait été, comme nombre d'éléments composant notre énigme, qu'un leurre.
Et qu'encore une fois, derrière cette figure révélatrice de fin des temps,quelque découverte fascinante ne soit tapie..
Sans doute est-ce là l'ultime tiroir à ouvrir, le dernier sceau qui se doive d'être brisé au jour voulu..
Et puisque nous sommes dans cette idée de cercle demeurons- y avec ce que je qualifierais de second justificatif de notre présente démarche.
Nous reprendrons le texte de Mr de Bussy, et la mention sur le nom du célèbre peintre Le Titien, dont seule la date de décès, à savoir le 27 aout 1576 semble nous être parvenue, et qui, en système de transposition va produire le 3 tichri.
Or, faut-il ici observer une des fantaisies propres à chaque culture, d'autant plus lorsqu'il s'agit de personnages ressortant plus du mythe que de l'Histoire, le 3 tichri donne :
- Fin de la 3e plaie d'Egypte
- Naissance et décès de Naphtali, fils de Yaâqov et Léa (Béréchite 30, 8). ou le 5 Tichri...
( source modia.org )
Résultat que nous avions trouvé sur la date du 19 septembre 1738 indiqué par Pierre Plantard, avec le 5 tichri...
A suivre
En ce jour du 20 juin 2011, soit le 18 sivan 5771, l'auteur alain C . . . . . h
Pour faire suite à une conversation que j'ai eu dernièrement, avec une personne suivant mes travaux attentivement, j'ai décidé d'interrompre provisoirement l'examen du présent cas d'étude ( la lettre du 4 avril 1989 de Pierre Plantard ) .
Ceci afin de rentrer dans le vif du sujet.
Enfin diront certains...
A savoir proposer au lecteur une thèse, ma thèse, concernant l'Enigme.
Celle-ci, pour n'être pas nouvelle quant à sa conclusion- quoique divergente sur le périmètre concerné - va trouver son illustration dans un des éléments fondateurs de l'énigme :le petit parchemin et son référent scripturaire : le Codex Bezae.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Bezae
Le faussaire dont il est question dans cette synthèse, de son propre aveu, mais ceci reste encore sujet à controverse, n'étant autre que Philippe de Cherisey, ainsi que le révéla la publication de son "testament " en 2005, soit 20 ans après son décès, conformément à sa volonté.
Nombre de chercheurs, depuis, se sont bien entendu livrer à nombre d'hypothèses : véracité historique du petit parchemin, identité de l'auteur, vrai faux ou faux vrai, sans pour autant répondre à une question première, pour peu que certains se la soient posée, LA QUESTION :
Pourquoi ?
Pourquoi, et quelque soit l'auteur, véracité historique ou non, éléments qui devraient apparaître désormais comme secondaires suite à notre révélation, pourquoi donc avoir choisi justement ces quelques versets de l'Evangile de Luc ( Luc VI 1-5 ), afin de les inclure dans le dispositif de cryptage du petit parchemin et les placer ainsi au coeur de l'intrigue ?
En clair, si message il y a, quel en est sa teneur ?
La réponse nous allons la trouver chez un des chercheurs spécialisés dans l'exégèse du Codex Bezae.
Une plutôt..
http://codexbezae.perso.sfr.fr/comm/paracha.html
De cette brillante analyse, retenons tout particulièrement cet extrait :
" Dans le sabbat appelé second-premier par Luc, (6,1) les blés étaient presque mûrs puisque les disciples se prirent à en manger. Les prémices du blé étaient réservées aux prêtres, avant qu'elles ne soient offertes au jour de la Pentecôte; elles ne devaient pas même être touchées des simples Israélites.
C'est pourquoi les Pharisiens reprochèrent à Jésus le geste sacrilège de ses disciples, accompli durant ces semaines dites des sabbasin entre Pessa'h et Shavouot. En ce sabbat qui tombait le 7 Mai du calendrier Julien, était lue la paracha 31, Emor3, Lv 21-22, relative aux fêtes d'Israël et aux offrandes réservées aux prêtres, notamment les pains de présentation Lv22,10-15: «aucun laïc ne doit manger ce qui est saint...qu'ils ne profanent pas les saintes offrandes d'Israël, celles qu'ils prélèvent pour le Seigneur.» «tu feras cuire douze gâteaux...cela reviendra à Aaron et à ses fils...c'est une redevance pour toujours.» Lv24,5-9: |
Pour justifier le geste de ses disciples, Jésus invoquait l'exemple de David, revendiquant avec la filiation Davidique , l'onction messianique royale et sacerdotale. "
Celui-ci contient la réponse au pourquoi .
Et envisageons maintenant cette paracha dans son acception liturgique. Le lecteur attentif n'aura pas manqué de remarquer, s'il m'a bien lu jusque là, la prédominance des jours de fêtes juives dont j'ai fait état ( Shavouot, Pourim, et d'autres à suivre ).
Comme moi-même jusqu'à il y a peu, nous demeurions dans l'expectative.
Soit , des fêtes juives disséminées ça et là, mais pour aller ou ? Pour dire quoi ?
Là réside toute la subtilité du dispositif en place, ainsi que son piège : attribuer à ces signes et indices que sont ces dates le rôle et la fonction qu'elles n'ont pas : être la source, alors qu'elles ne sont QUE LA MANIFESTATION DE CELLE-CI .
La source est la paracha Emor.
Les dates sont là pour nous mener à elle, car cette paracha est particulière :
Paracha Emor
Dieu demande à Moïse de dire aux cohanim les prérogatives liées à leur statut sacerdotal, afin de maintenir leur pureté : s'éloigner des cadavres, même celui d'un proche pour le Cohen Gadol, épouser une femme vierge, ne pas officier en état d'impureté, se purifier avant de consommer des offrandes destinées aux cohanim en cas d'impureté. Dieu énonce ensuite les tares empêchant une bête d'être agréée, donc utilisée, lors d'une offrande. Il décrit ensuite le calendrier liturgique annuel, ainsi que les rites, offrandes et fêtes associés, puis Il décrit le calendrier rituel quotidien, avec l'allumage du candélabre, la préparation des pains de présentation. La parasha se clôt sur l'épisode d'un blasphémateur et son châtiment. Les paramètres et modalités d'un jugement civil et pénal sont alors exposés.
Ainsi que le présente cette page, nous sommes, avec cette paracha, dans la sanctification du temps :
http://ravsharki.org/content/view/167/455/
Or donc, tout ceci : la présence des dates de fêtes juives en lien avec l'énigme, le choix du Codex Bezae, produisent désormais une admirable cohérence selon ce nouvel enseignement.
Mais revenons sur la date du 7 mai relatif à cette paracha.
Deux dates :
- le 07 mai 1956 correspond à la date de fondation du Prieuré de Sion, version Plantard. En système de transposition nous obtenons le 26 du mois d'Iyyar ( le 7 mai de l'an 29 donnant bien évidemment un autre résultat mais ici c'est le 7 mai qui fait signe ) jour qui nous renvoie sur une autre paracha Bamidbar ( les nombres - dénombrement des fils d'Israel - les douze tribus ). Renvoi que nous avions déjà signalé vis vis du code des 2 Noun inversés...
- le 07 mai 1939 est une des deux dates extraites des feuillets accompagnant l'opuscule Le Serpent Rouge, ce qui, en système de transposition va nous produire le 18 du mois d'Iyyar soit le fête de Lag ba'omer.
Et ainsi nous revenons vers une des fonctions liturgiques de la paracha Emor :
Ce Shabbat nous lisons la Parasha Emor qui traite d’une part des lois de pureté des Cohanim et d’autre part de la période du "Omer", les 49 jours de préparation au don de la Thora (Shavouot) où l’on doit perfectionner nos "Midot" (qualités, vertus). La Parasha nous rappelle aussi les fêtes en nous précisant à quel moment nous devons les célébrer...
Et ainsi, O lecteur perspicace, ne t'auront point échappé dans cet ensemble ni la référence aux douze pains de proposition, ni celle aux douze tribus, et pas plus le fait que certaines des dates que j'ai avancé jusqu'à ce jour correspondaient à la naissance de certains des fils de Jacob( d'autres à suivre ).
Et c'est bien ce message symbolisé par le chiffre DOUZE qui est ici à retenir.
Les pièces du puzzle s'assemblent.
Voici donc la thèse que je vais défendre : douze caches, en France ou pays limitrophes, chacune contenant ou ayant contenu un dépôt dont la nature diffère.
Cette thèse, soutenue par ma dernière découverte, recoupe certains de mes travaux : j'ai en effet identifié trois points certains : un en Ile de France - un à Rennes-les-Bains - un autre en Champagne.
D'autres sont en attente d'une investigation plus poussée.
Que l'on se rassure : je n'ai, à ce jour, pas identifié les douze...
A SUIVRE...
En ce 27 juin 2011 soit le 25 sivan 5771 l'auteur alain C . . . . . h
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